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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Le jeûne international du 6 au 9 août 2012 à Paris a été un succès ! Grâce à vous !




Du 6 au 9 août, quatre-vingt personnes se sont engagées dans un jeûne international en souvenir des victimes du nucléaire et pour l’abolition totale des armes nucléaires. Les jeûneurs et les jeûneuses, venus des quatre coins de la France ainsi que de Finlande, États-Unis, Allemagne, Lituanie, ont organisé durant ces 4 jours, plusieurs actions d’interpellation pour alerter l’opinion publique sur l’urgence de la mise en œuvre d’une Convention internationale d’élimination des armes nucléaires.
En savoir plus : https://www.vigilancehiroshimanagasaki.com/



Il y a 67 ans, le 6 août 1945, la population d’Hiroshima était presque totalement anéantie par une bombe atomique. Trois jours plus tard, le 9 août, celle de Nagasaki subissait la même atrocité. L’humanité venait d’entrer dans l’ère de la barbarie nucléaire...

Depuis, du 6 au 9 août, on rend hommage aux victimes de ces crimes, dans le monde entier. En France, il y a 28 ans, Théodore Monod et Solange Fernex[1] initiaient le premier Jeûne de commémoration et pour l’abolition des armes nucléaires.

Cette année, répondant à l’appel de la Maison de Vigilance, du collectif Armes nucléaires STOP et du Réseau "Sortir du nucléaire", 80 personnes de 16 à 76 ans, venues de toutes les régions de France et même de Finlande, des Etats-Unis, d’Allemagne et de Lituanie, se sont engagées dans ce Jeûne. Grâce à la Mairie du 2ème arrondissement, qui a mis à leur disposition un gymnase - dont les gardiens ont vraiment été aux petits soins pour le groupe – ils ont pu bénéficier d’un hébergement confortable pendant ces 4 jours.

Lundi 6 août à 8h15, au Mur pour la Paix, la flamme de l’abolition a été allumée pour la commémoration du bombardement d’Hiroshima, cérémonie rythmée par des lectures de témoignages de Hibakushas[2], les notes tristes de la trompette de Kei et la grâce émouvante de la danse butho[3] de Yoshi.

Jeûneurs et non –jeûneurs ont ensuite occupé chaque jour l’espace du Mur pour la Paix. Sur place, des banderoles portant en dix langues le message « abolition des armes nucléaires » et une exposition sur Hiroshima et Nagasaki ont attiré de nombreux touristes en quête d’informations. Chaque après-midi, une grande action collective sur le Champ de Mars (chaîne humaine jusqu’au Trocadéro, die-in sous la Tour Eiffel) a été organisée, afin d’interpeller les milliers de visiteurs de ce site très touristique. Plusieurs se sont d’ailleurs joints spontanément à l’action en cours.

Les jeûneurs et non-jeûneurs, dont quelques membres du collectif « Les Désobéissants », ont également parcouru Paris pour réaliser, à plusieurs reprises, des actions non-violentes. Ils se sont par exemple rendus pacifiquement au Ministère de la Défense, afin d’obtenir une réponse à leur demande de rendez-vous formulée par courrier plusieurs semaines auparavant. Mais à quelques centaines de mètres du Ministère, ils ont été encerclés et immobilisés durant 2 heures par des forces de l’ordre en tenue de combat, puis contraints de quitter les lieux en métro. Tandis que les uns se faisaient chasser, les autres sont quant à eux parvenus à bloquer l’entrée du siège du Parti socialiste et à obtenir une rencontre avec un responsable du parti. Une exposition d’affiches à la gloire de l’aéronautique militaire, à Balard, a même été redécorée pour l’occasion avec des autocollants et des affiches de victimes des bombardements nucléaires !

Les soirées elles aussi furent bien remplies. Le public a pu apprécier une projection du film Pluie Noire de Imamura, suivie d’un débat, au cinéma « La Clef » et une déambulation nocturne, avec banderoles et flambeaux, a été organisée sur le long du canal Saint Martin. Ce soir-là, les quais étaient bondés de gens qui pique-niquaient et nombreux furent ceux à apporter leur soutien au groupe, lorsque les vigiles tentèrent de le stopper.

Ces quatre jours intenses se sont achevés le jeudi 9 août par une cérémonie solennelle et poignante pour commémorer le bombardement de Nagasaki et par une dernière action collective et visuelle. Une petite planète Terre s’est retrouvée cernée par des missiles menaçants devant l’Ecole militaire, alors que le Collectif des Irradiés apportait un grand nid en osier contenant des centaines de grues en Origami, symbole de la Paix.

Avant de se séparer, les jeûneurs et non-jeûneurs se sont rassemblés une dernière fois à la Mairie du 2ème arrondissement, pour partager une délicieuse collation qui leur était offerte. Ravis de ces moments partagés mais un peu triste de se quitter, ils se sont promis de se retrouver en août 2013 pour le prochain Jeûne-Actions contre les armes nucléaires.

Aux victimes du nucléaire militaire se sont vite ajoutées celles de l’industrie électronucléaire, alors ne perdons pas une occasion d’exiger tous ensemble : Changeons d’ère ! Sortons du nucléaire, civil et militaire !

Sophie


Notes

[1] A lire, Solange Fernex, l’insoumise, paru aux éditions Yves Michel.
[2] Hibakusha est un terme japonais qui désigne les survivants des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki.
[3] Danse née au Japon dans les années 1960.

Il y a 67 ans, le 6 août 1945, la population d’Hiroshima était presque totalement anéantie par une bombe atomique. Trois jours plus tard, le 9 août, celle de Nagasaki subissait la même atrocité. L’humanité venait d’entrer dans l’ère de la barbarie nucléaire...

Depuis, du 6 au 9 août, on rend hommage aux victimes de ces crimes, dans le monde entier. En France, il y a 28 ans, Théodore Monod et Solange Fernex[1] initiaient le premier Jeûne de commémoration et pour l’abolition des armes nucléaires.

Cette année, répondant à l’appel de la Maison de Vigilance, du collectif Armes nucléaires STOP et du Réseau "Sortir du nucléaire", 80 personnes de 16 à 76 ans, venues de toutes les régions de France et même de Finlande, des Etats-Unis, d’Allemagne et de Lituanie, se sont engagées dans ce Jeûne. Grâce à la Mairie du 2ème arrondissement, qui a mis à leur disposition un gymnase - dont les gardiens ont vraiment été aux petits soins pour le groupe – ils ont pu bénéficier d’un hébergement confortable pendant ces 4 jours.

Lundi 6 août à 8h15, au Mur pour la Paix, la flamme de l’abolition a été allumée pour la commémoration du bombardement d’Hiroshima, cérémonie rythmée par des lectures de témoignages de Hibakushas[2], les notes tristes de la trompette de Kei et la grâce émouvante de la danse butho[3] de Yoshi.

Jeûneurs et non –jeûneurs ont ensuite occupé chaque jour l’espace du Mur pour la Paix. Sur place, des banderoles portant en dix langues le message « abolition des armes nucléaires » et une exposition sur Hiroshima et Nagasaki ont attiré de nombreux touristes en quête d’informations. Chaque après-midi, une grande action collective sur le Champ de Mars (chaîne humaine jusqu’au Trocadéro, die-in sous la Tour Eiffel) a été organisée, afin d’interpeller les milliers de visiteurs de ce site très touristique. Plusieurs se sont d’ailleurs joints spontanément à l’action en cours.

Les jeûneurs et non-jeûneurs, dont quelques membres du collectif « Les Désobéissants », ont également parcouru Paris pour réaliser, à plusieurs reprises, des actions non-violentes. Ils se sont par exemple rendus pacifiquement au Ministère de la Défense, afin d’obtenir une réponse à leur demande de rendez-vous formulée par courrier plusieurs semaines auparavant. Mais à quelques centaines de mètres du Ministère, ils ont été encerclés et immobilisés durant 2 heures par des forces de l’ordre en tenue de combat, puis contraints de quitter les lieux en métro. Tandis que les uns se faisaient chasser, les autres sont quant à eux parvenus à bloquer l’entrée du siège du Parti socialiste et à obtenir une rencontre avec un responsable du parti. Une exposition d’affiches à la gloire de l’aéronautique militaire, à Balard, a même été redécorée pour l’occasion avec des autocollants et des affiches de victimes des bombardements nucléaires !

Les soirées elles aussi furent bien remplies. Le public a pu apprécier une projection du film Pluie Noire de Imamura, suivie d’un débat, au cinéma « La Clef » et une déambulation nocturne, avec banderoles et flambeaux, a été organisée sur le long du canal Saint Martin. Ce soir-là, les quais étaient bondés de gens qui pique-niquaient et nombreux furent ceux à apporter leur soutien au groupe, lorsque les vigiles tentèrent de le stopper.

Ces quatre jours intenses se sont achevés le jeudi 9 août par une cérémonie solennelle et poignante pour commémorer le bombardement de Nagasaki et par une dernière action collective et visuelle. Une petite planète Terre s’est retrouvée cernée par des missiles menaçants devant l’Ecole militaire, alors que le Collectif des Irradiés apportait un grand nid en osier contenant des centaines de grues en Origami, symbole de la Paix.

Avant de se séparer, les jeûneurs et non-jeûneurs se sont rassemblés une dernière fois à la Mairie du 2ème arrondissement, pour partager une délicieuse collation qui leur était offerte. Ravis de ces moments partagés mais un peu triste de se quitter, ils se sont promis de se retrouver en août 2013 pour le prochain Jeûne-Actions contre les armes nucléaires.

Aux victimes du nucléaire militaire se sont vite ajoutées celles de l’industrie électronucléaire, alors ne perdons pas une occasion d’exiger tous ensemble : Changeons d’ère ! Sortons du nucléaire, civil et militaire !

Sophie


Notes

[1] A lire, Solange Fernex, l’insoumise, paru aux éditions Yves Michel.
[2] Hibakusha est un terme japonais qui désigne les survivants des bombardements d’Hiroshima et Nagasaki.
[3] Danse née au Japon dans les années 1960.

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