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Sortir du nucléaire n°61



Mai 2014

International

L’agonie du nucléaire

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°61 - Mai 2014

 Fukushima


Trois ans après le début de l’accident nucléaire de Fukushima, le déclin du nucléaire s’accélère. Retour sur trois ans de décisions politiques dans le monde



En partenariat avec la revue écologiste Silence. Abonnez-vous à Silence ou à sa newsletter sur www.revuesilence.net

Au fil des mois qui passent, on pourrait croire en lisant par exemple Le Figaro ou Les Echos (qui citent le plus souvent EDF et Areva) que le nucléaire redresse la tête. Qu’en est-il réellement ? Il faut se rappeler déjà qu’il n’existe des centrales nucléaires que dans une trentaine de pays dans le monde. Même dans l’Union Européenne, le nucléaire n’est présent que dans 14 Etats sur 28. Depuis l’accident de Tchernobyl en 1986, le nucléaire connaissait une stagnation. Depuis le début de la catastrophe de Fukushima, il y a trois ans, les décisions politiques se multiplient dans le sens d’un abandon de cette énergie. Bien sûr, il reste quelques poches de résistance mais dans l’ensemble, c’est le désengagement. Voici un rappel des principales décisions politiques de ces trois dernières années.

L’éolien est devenu en 2013 la première source d’électricité en Espagne avec 21,1 % de la production, devant le nucléaire (21 %). En France, un installateur de parc photoélectrique annonce, fin 2013, un prix du kWh au niveau de celui du nucléaire. Le prix de l’éolien est en baisse régulière, celui des photopiles en baisse très rapide. Le Japon est devenu, en 2013, le 2e plus gros constructeur de centrales solaires derrière la Chine. Economiquement, plus rien ne justifie le nucléaire. Les pays qui veulent maintenir un programme sont principalement la Russie, la France et la Grande-Bretagne. Est-ce un hasard si ce sont trois pays ayant développé des armes nucléaires ?

Michel Bernard

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Au fil des mois qui passent, on pourrait croire en lisant par exemple Le Figaro ou Les Echos (qui citent le plus souvent EDF et Areva) que le nucléaire redresse la tête. Qu’en est-il réellement ? Il faut se rappeler déjà qu’il n’existe des centrales nucléaires que dans une trentaine de pays dans le monde. Même dans l’Union Européenne, le nucléaire n’est présent que dans 14 Etats sur 28. Depuis l’accident de Tchernobyl en 1986, le nucléaire connaissait une stagnation. Depuis le début de la catastrophe de Fukushima, il y a trois ans, les décisions politiques se multiplient dans le sens d’un abandon de cette énergie. Bien sûr, il reste quelques poches de résistance mais dans l’ensemble, c’est le désengagement. Voici un rappel des principales décisions politiques de ces trois dernières années.

L’éolien est devenu en 2013 la première source d’électricité en Espagne avec 21,1 % de la production, devant le nucléaire (21 %). En France, un installateur de parc photoélectrique annonce, fin 2013, un prix du kWh au niveau de celui du nucléaire. Le prix de l’éolien est en baisse régulière, celui des photopiles en baisse très rapide. Le Japon est devenu, en 2013, le 2e plus gros constructeur de centrales solaires derrière la Chine. Economiquement, plus rien ne justifie le nucléaire. Les pays qui veulent maintenir un programme sont principalement la Russie, la France et la Grande-Bretagne. Est-ce un hasard si ce sont trois pays ayant développé des armes nucléaires ?

Michel Bernard



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