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Sortir du nucléaire n°24



Juin 2004

Action

Jeûne Vivre sans nucléaire à partir du 21 juin 2004 à Paris

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°24 - Juin 2004

 Luttes et actions
Article publié le : 1er juin 2004


Initiative de “Vivre sans nucléaire” soutenue par le Réseau “Sortir du nucléaire”



Jeûne politique à durée indéterminée

Nous sommes trois personnes à avoir décidé d’entamer un jeûne politique à durée indéterminée le 21 juin 2004 à Paris. Par cette action non-violente, nous espérons sensibiliser l’opinion publique et obliger le gouvernement à décider d’une politique de sortie du nucléaire. Deux demandes précises et concrètes lui sont ainsi formulées :

- une réorientation des budgets de la recherche vers les énergies renouvelables

- un abandon du projet de réacteur EPR.

Qui sommes-nous ?
Nous sommes tous des militants ou salariés associatifs qui, depuis de nombreuses années, sont actifs dans les luttes non violentes et dans les réseaux anti-nucléaires : Michel Bernard, né en 1958, est, entre autres, le fondateur et le rédacteur de la revue Silence ; Dominique Masset, né en 1952, est membre du collège national et trésorier du mouvement Appel pour une insurrection des consciences ; André Larivière, né en 1948, est salarié du Réseau “Sortir du Nucléaire”. Nous avons tous déjà participé à un ou plusieurs jeûnes.

C’est quoi, un jeûne ?

La différence entre un jeûne à durée indéterminée et une grève de la faim est avant tout dans la volonté qui anime les personnes qui le font. Dans une grève de la faim, il y a un côté désespéré comme dans le cas d’un prisonnier. Dans un jeûne, il s’agit d’un fort engagement militant. C’est pourquoi ce jeûne appelle à vivre sans nucléaire : c’est un message d’espoir. En effet, l’objectif du jeûne n’est pas de mettre en péril la vie de quelqu’un ni de gagner à tout prix, mais d’interpeller le maximum de personnes sur ce qui menace la vie : ici le nucléaire.

Pourquoi ce jeûne ?

Le gouvernement prévoit une relance du programme nucléaire français avec la construction d’un nouveau réacteur dénommé EPR. Ce projet rendrait stériles tous les efforts de diversification énergétique vers la maîtrise des consommations et les énergies renouvelables. De plus, l’apparition d’alternatives énergétiques fiables partout dans les autres pays européens a contribué au développement d’une opinion favorable à la sortie du nucléaire : 60 % contre la construction de nouveaux réacteurs et seulement 20 % pour ; 90% pour la réorientation des budgets de recherche en faveur des énergies renouvelables, 4 % contre.

Participez à un comité de soutien local

Le jeûne n’est en lui-même qu’une caisse de résonance. Pour faire plier le gouvernement, il faut que celui-ci sente que la population soutient les jeûneurs. Il faut donc faire en sorte que cela se voie en multipliant les actions non violentes de soutien. Nous vous invitons à créer un comité de soutien local, pour relayer le jeûne en organisant des repas de contestation chaque vendredi soir et en complétant par des conférences, des rassemblements...

Pour vous aider à créer ces comités, il existe tout un ensemble de fiches à consulter sur le site internet du jeûne : www.vivresansnucleaire.org

Vous pouvez également :

- soutenir financièrement l’organisation de ce jeûne, porté par trois personnes et soutenu par des associations, mais qui ne dispose d’aucuns fonds propre (chèque à l’ordre de “Vivre sans nucléaire”)

- contacter des personnalités. Le jeûne n’en sera que plus médiatique si des personnalités “nationales” soutiennent cette action.
Déclaration des jeûneurs

Depuis plus de trente ans, de secrets en mensonges, d’affirmations technocratiques en pseudo-débats, de calculs économiques tronqués en travestissement écologique d’intérêts financiers gigantesques, c’est la même course à la catastrophe qui est choisie : la reconduction de l’option nucléaire, et la mystification de la consommation énergétique. L’année 2003 a peut-être marqué une étape dans la course à l’absurde : la seule solution proposée contre le réchauffement climatique est de dépenser plus d’énergie pour refroidir notre surchauffe, d’aggraver le problème en prétendant le résoudre. Les mausolées de déchets nucléaires que nos descendants auront de toute façon en charge témoigneront de cette obstination. Nous estimons qu’une majorité des Français partage cette conviction : il faut arrêter le nucléaire et développer les énergies renouvelables. C’est pourquoi nous avons décidé d’entamer, le 21 juin 2004 à Paris, un jeûne pour vivre sans nucléaire.

Dominique Masset, André Larivière et Michel Bernard
Jocelyn Peyret, coordinateur du jeûne
Pour plus de renseignements : Jeûne Vivre sans nucléaire

9, rue Dumenge - 69317 Lyon cedex 04 tél. 04 78 29 01 51

mail : contact@vivresansnucleaire.org internet : www.vivresansnucleaire.org

Actuellement : 38 comités de soutien dans toute la France et des jeûnes-relais

accompagnés de nombreuses animations, consultez www. vivresansnucleaire.org

Jeûne politique à durée indéterminée

Nous sommes trois personnes à avoir décidé d’entamer un jeûne politique à durée indéterminée le 21 juin 2004 à Paris. Par cette action non-violente, nous espérons sensibiliser l’opinion publique et obliger le gouvernement à décider d’une politique de sortie du nucléaire. Deux demandes précises et concrètes lui sont ainsi formulées :

- une réorientation des budgets de la recherche vers les énergies renouvelables

- un abandon du projet de réacteur EPR.

Qui sommes-nous ?
Nous sommes tous des militants ou salariés associatifs qui, depuis de nombreuses années, sont actifs dans les luttes non violentes et dans les réseaux anti-nucléaires : Michel Bernard, né en 1958, est, entre autres, le fondateur et le rédacteur de la revue Silence ; Dominique Masset, né en 1952, est membre du collège national et trésorier du mouvement Appel pour une insurrection des consciences ; André Larivière, né en 1948, est salarié du Réseau “Sortir du Nucléaire”. Nous avons tous déjà participé à un ou plusieurs jeûnes.

C’est quoi, un jeûne ?

La différence entre un jeûne à durée indéterminée et une grève de la faim est avant tout dans la volonté qui anime les personnes qui le font. Dans une grève de la faim, il y a un côté désespéré comme dans le cas d’un prisonnier. Dans un jeûne, il s’agit d’un fort engagement militant. C’est pourquoi ce jeûne appelle à vivre sans nucléaire : c’est un message d’espoir. En effet, l’objectif du jeûne n’est pas de mettre en péril la vie de quelqu’un ni de gagner à tout prix, mais d’interpeller le maximum de personnes sur ce qui menace la vie : ici le nucléaire.

Pourquoi ce jeûne ?

Le gouvernement prévoit une relance du programme nucléaire français avec la construction d’un nouveau réacteur dénommé EPR. Ce projet rendrait stériles tous les efforts de diversification énergétique vers la maîtrise des consommations et les énergies renouvelables. De plus, l’apparition d’alternatives énergétiques fiables partout dans les autres pays européens a contribué au développement d’une opinion favorable à la sortie du nucléaire : 60 % contre la construction de nouveaux réacteurs et seulement 20 % pour ; 90% pour la réorientation des budgets de recherche en faveur des énergies renouvelables, 4 % contre.

Participez à un comité de soutien local

Le jeûne n’est en lui-même qu’une caisse de résonance. Pour faire plier le gouvernement, il faut que celui-ci sente que la population soutient les jeûneurs. Il faut donc faire en sorte que cela se voie en multipliant les actions non violentes de soutien. Nous vous invitons à créer un comité de soutien local, pour relayer le jeûne en organisant des repas de contestation chaque vendredi soir et en complétant par des conférences, des rassemblements...

Pour vous aider à créer ces comités, il existe tout un ensemble de fiches à consulter sur le site internet du jeûne : www.vivresansnucleaire.org

Vous pouvez également :

- soutenir financièrement l’organisation de ce jeûne, porté par trois personnes et soutenu par des associations, mais qui ne dispose d’aucuns fonds propre (chèque à l’ordre de “Vivre sans nucléaire”)

- contacter des personnalités. Le jeûne n’en sera que plus médiatique si des personnalités “nationales” soutiennent cette action.
Déclaration des jeûneurs

Depuis plus de trente ans, de secrets en mensonges, d’affirmations technocratiques en pseudo-débats, de calculs économiques tronqués en travestissement écologique d’intérêts financiers gigantesques, c’est la même course à la catastrophe qui est choisie : la reconduction de l’option nucléaire, et la mystification de la consommation énergétique. L’année 2003 a peut-être marqué une étape dans la course à l’absurde : la seule solution proposée contre le réchauffement climatique est de dépenser plus d’énergie pour refroidir notre surchauffe, d’aggraver le problème en prétendant le résoudre. Les mausolées de déchets nucléaires que nos descendants auront de toute façon en charge témoigneront de cette obstination. Nous estimons qu’une majorité des Français partage cette conviction : il faut arrêter le nucléaire et développer les énergies renouvelables. C’est pourquoi nous avons décidé d’entamer, le 21 juin 2004 à Paris, un jeûne pour vivre sans nucléaire.

Dominique Masset, André Larivière et Michel Bernard
Jocelyn Peyret, coordinateur du jeûne
Pour plus de renseignements : Jeûne Vivre sans nucléaire

9, rue Dumenge - 69317 Lyon cedex 04 tél. 04 78 29 01 51

mail : contact@vivresansnucleaire.org internet : www.vivresansnucleaire.org

Actuellement : 38 comités de soutien dans toute la France et des jeûnes-relais

accompagnés de nombreuses animations, consultez www. vivresansnucleaire.org



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