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Front de Gauche

Jean-Luc Mélenchon




L’évaluation de Jean-Luc Mélenchon s’est avérée plus difficile que pour les autres candidats, dans la mesure où le Front de Gauche réunit deux partis qui montrent de grandes différences culturelles sur l’environnement en général, et le nucléaire en particulier.

Le Parti de Gauche a une position parfaitement claire sur la sortie du nucléaire, inspirée du scénario Négawatt et détaillée dans la proposition n°101 « organiser la sortie planifiée de l’électronucléaire ». Ce texte prévoit une décision immédiate de sortie progressive du nucléaire, par non-renouvellement des réacteurs et arrêt des programmes en cours, avec toutefois, en parallèle, l’élaboration d’un scénario de sortie très rapide mobilisable en temps de crise.

En revanche, le Parti Communiste, en tant que soutien de longue date de tous les programmes atomiques, pose comme principe que le nucléaire n’est plus dangereux dès lors qu’il n’est plus capitaliste. Pierre Laurent, premier secrétaire du Parti Communiste, plaide pour "un nucléaire sécurisé, 100 % public, dans un mix énergétique rééquilibré" .

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche et lui-même partisan de la sortie du nucléaire, ne fait pas mystère de cette opposition : « C’est vrai que c’était une réelle difficulté entre nous. Même dans nos partis : une minorité dans le Parti de gauche n’est pas d’accord sur l’urgence de la sortie du nucléaire et une minorité au Parti communiste n’est pas favorable au nucléaire, même sécurisé et public », déclarait-il pour TerraEco en octobre dernier.

La position médiane adoptée par le Front de Gauche consiste à demander la tenue d’un débat national suivi d’un référendum, pour laisser aux citoyens le soin de trancher et inscrire le résultat dans la Constitution. « Des questions si sérieuses ne peuvent être traitées aussi rapidement et être mêlées à des accords électoraux », argumente Pierre Laurent. Pour Jean-Luc Mélenchon, « le référendum n’est pas une solution au rabais. Ce sera une grande première, il n’y a jamais eu de débat public sur le nucléaire en France ». Pour Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale du Parti de Gauche, « On a toutes les cartes en main pour en faire un beau moment d’éducation populaire, de débat argumenté et de démocratie directe. » Le Front de Gauche plaide également pour « la mise en place d’un plan de financement pour la sobriété et l’efficacité énergétiques et pour la diversification des sources d’énergie ».

Le consensus est total quant au devenir des travailleurs du nucléaire. Le Front de Gauche prévoit par ailleurs la création d’un « pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total ».

Le Parti de Gauche propose de réduire les dépenses liées à la dissuasion nucléaire, notamment aérienne. Quant au PCF, il a toujours été un fervent partisan du désarmement nucléaire. Le programme du Front de gauche va donc dans le sens de la dénucléarisation militaire. Pourtant, le candidat Mélanchon, comme le souligne à juste titre Armes nucléaires STOP, n’est pas vraiment sur la même ligne. Invité le 7 mars dernier de l’émission "Expliquez-vous" sur Europe 1, il estimait "être partisan d’une défense nationale, [en tant que] partisan de l’indépendance de la France. [...] Je pense que nous avons une défense nationale qui peut être efficace et qui l’est déjà, qui peut être encore plus efficace qui doit s’appuyer davantage dur l’implication populaire, mais dedans il y a la dissuasion nucléaire, donc faut assumer. Un merci à nos amis d’Armes nucléaires STOP pour leur vigilance !

https://www.placeaupeuple2012.fr/

L’évaluation de Jean-Luc Mélenchon s’est avérée plus difficile que pour les autres candidats, dans la mesure où le Front de Gauche réunit deux partis qui montrent de grandes différences culturelles sur l’environnement en général, et le nucléaire en particulier.

Le Parti de Gauche a une position parfaitement claire sur la sortie du nucléaire, inspirée du scénario Négawatt et détaillée dans la proposition n°101 « organiser la sortie planifiée de l’électronucléaire ». Ce texte prévoit une décision immédiate de sortie progressive du nucléaire, par non-renouvellement des réacteurs et arrêt des programmes en cours, avec toutefois, en parallèle, l’élaboration d’un scénario de sortie très rapide mobilisable en temps de crise.

En revanche, le Parti Communiste, en tant que soutien de longue date de tous les programmes atomiques, pose comme principe que le nucléaire n’est plus dangereux dès lors qu’il n’est plus capitaliste. Pierre Laurent, premier secrétaire du Parti Communiste, plaide pour "un nucléaire sécurisé, 100 % public, dans un mix énergétique rééquilibré" .

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche et lui-même partisan de la sortie du nucléaire, ne fait pas mystère de cette opposition : « C’est vrai que c’était une réelle difficulté entre nous. Même dans nos partis : une minorité dans le Parti de gauche n’est pas d’accord sur l’urgence de la sortie du nucléaire et une minorité au Parti communiste n’est pas favorable au nucléaire, même sécurisé et public », déclarait-il pour TerraEco en octobre dernier.

La position médiane adoptée par le Front de Gauche consiste à demander la tenue d’un débat national suivi d’un référendum, pour laisser aux citoyens le soin de trancher et inscrire le résultat dans la Constitution. « Des questions si sérieuses ne peuvent être traitées aussi rapidement et être mêlées à des accords électoraux », argumente Pierre Laurent. Pour Jean-Luc Mélenchon, « le référendum n’est pas une solution au rabais. Ce sera une grande première, il n’y a jamais eu de débat public sur le nucléaire en France ». Pour Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale du Parti de Gauche, « On a toutes les cartes en main pour en faire un beau moment d’éducation populaire, de débat argumenté et de démocratie directe. » Le Front de Gauche plaide également pour « la mise en place d’un plan de financement pour la sobriété et l’efficacité énergétiques et pour la diversification des sources d’énergie ».

Le consensus est total quant au devenir des travailleurs du nucléaire. Le Front de Gauche prévoit par ailleurs la création d’un « pôle 100% public de l’énergie comprenant EDF, GDF, Areva et Total ».

Le Parti de Gauche propose de réduire les dépenses liées à la dissuasion nucléaire, notamment aérienne. Quant au PCF, il a toujours été un fervent partisan du désarmement nucléaire. Le programme du Front de gauche va donc dans le sens de la dénucléarisation militaire. Pourtant, le candidat Mélanchon, comme le souligne à juste titre Armes nucléaires STOP, n’est pas vraiment sur la même ligne. Invité le 7 mars dernier de l’émission "Expliquez-vous" sur Europe 1, il estimait "être partisan d’une défense nationale, [en tant que] partisan de l’indépendance de la France. [...] Je pense que nous avons une défense nationale qui peut être efficace et qui l’est déjà, qui peut être encore plus efficace qui doit s’appuyer davantage dur l’implication populaire, mais dedans il y a la dissuasion nucléaire, donc faut assumer. Un merci à nos amis d’Armes nucléaires STOP pour leur vigilance !

https://www.placeaupeuple2012.fr/



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