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Informations sur ce convoi




Le mardi 11 décembre, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif a quitté Borssele, aux Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. Il est entré sur le territoire français le 11 décembre vers 22h30, pour arriver le 13 à Valognes, à 8h35.



Ce convoi était composé de combustible usé, issu de la centrale de Borseele au Pays-Bas.

Un transport tenu secret au mépris des élus, des cheminots et de la population

Malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale.

Un transport absurde et dangereux

Non seulement le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente leur volume. Cette activité est également extrêmement polluante et contamine l’eau et l’environnement. De plus, les wagons spéciaux restent irradiés pleins ou vides et il est fortement déconseillé de s’en approcher à moins de deux mètres ou d’intervenir sur le train. En outre, transporter ces déchets est extrêmement risqué : le combustible usé transporté dans les conteneurs étant hautement radioactif, les conséquences d’un accident pourraient être gravissime.

Déchets nucléaires : un casse-tête impossible à résoudre

Les centrales nucléaires produisent chaque année en France 1200 tonnes de déchets, dont personne ne sait quoi faire. Il n’existe aucune solution pour les gérer ou pour s’en débarrasser, et certains d’entre eux resteront radioactifs et dangereux pendant des milliers d’années.

Ne surtout pas enfouir, arrêter d’en produire !

A Bure, un petit village de 92 habitants à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne, l’État et l’ANDRA (l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) ont implanté un "laboratoire de recherches scientifiques souterrain" pour étudier les possibilités d’un stockage en profondeur. Mais derrière ce laboratoire, se cache un projet de stockage industriel des déchets nucléaires, le projet "CIGEO".

Un débat public sera organisé entre la mi-mars et la mi-juillet pour faire accepter ce projet, prévu depuis 1994 par l’État et l’ANDRA, qui achètent les populations et les élus à coups de subventions.

Les déchets sont le talon d’Achille du nucléaire et les laisser enfouir, c’est laisser la possibilité à l’industrie de persister. Loin d’être une réelle solution pour ces déchets, l’enfouissement est le seul moyen qu’elle a trouvé pour les cacher. Et ce n’est pas parce que nous ne sommes pas responsables de ses déchets que nous ne sommes pas tous concernés.

A Bure, comme ailleurs, pour arrêter le nucléaire, attaquons-nous à son point faible : ses déchets qui resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années.

Ce convoi était composé de combustible usé, issu de la centrale de Borseele au Pays-Bas.

Un transport tenu secret au mépris des élus, des cheminots et de la population

Malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale.

Un transport absurde et dangereux

Non seulement le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente leur volume. Cette activité est également extrêmement polluante et contamine l’eau et l’environnement. De plus, les wagons spéciaux restent irradiés pleins ou vides et il est fortement déconseillé de s’en approcher à moins de deux mètres ou d’intervenir sur le train. En outre, transporter ces déchets est extrêmement risqué : le combustible usé transporté dans les conteneurs étant hautement radioactif, les conséquences d’un accident pourraient être gravissime.

Déchets nucléaires : un casse-tête impossible à résoudre

Les centrales nucléaires produisent chaque année en France 1200 tonnes de déchets, dont personne ne sait quoi faire. Il n’existe aucune solution pour les gérer ou pour s’en débarrasser, et certains d’entre eux resteront radioactifs et dangereux pendant des milliers d’années.

Ne surtout pas enfouir, arrêter d’en produire !

A Bure, un petit village de 92 habitants à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne, l’État et l’ANDRA (l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) ont implanté un "laboratoire de recherches scientifiques souterrain" pour étudier les possibilités d’un stockage en profondeur. Mais derrière ce laboratoire, se cache un projet de stockage industriel des déchets nucléaires, le projet "CIGEO".

Un débat public sera organisé entre la mi-mars et la mi-juillet pour faire accepter ce projet, prévu depuis 1994 par l’État et l’ANDRA, qui achètent les populations et les élus à coups de subventions.

Les déchets sont le talon d’Achille du nucléaire et les laisser enfouir, c’est laisser la possibilité à l’industrie de persister. Loin d’être une réelle solution pour ces déchets, l’enfouissement est le seul moyen qu’elle a trouvé pour les cacher. Et ce n’est pas parce que nous ne sommes pas responsables de ses déchets que nous ne sommes pas tous concernés.

A Bure, comme ailleurs, pour arrêter le nucléaire, attaquons-nous à son point faible : ses déchets qui resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années.



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