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Archives campagnes

Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Informations sur ce convoi




Retrouvez sur cette page des informations complémentaires et des documents relatifs à ce convoi.



Un transport à haut risque

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi comporte des risques importants en terme de sûreté et de sécurité. Il devrait en outre traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR“ (Cask for storage and transport of radioactive material) se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots. La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle (1).

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent d’ailleurs à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’Etat et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.

La situation a même empiré ces derniers mois ; les autorités mettent tout en œuvre pour qu’aucune information ne puissent filtrer sur l’existence de ces convois, quitte à employer des stratagèmes scabreux pour camoufler ces trains et les faire passer pour des trains classiques. Cela, afin d’éviter des mobilisations antinucléaires qui pourraient attirer l’attention sur l’existence des ces transports et sur les risques.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire (2). Certains pays étrangers, dont l’Italie, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – tel une patate chaude - à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

Un transport illégal ?

Ces transports de déchets italiens ont été autorisés par un accord entre les gouvernements français et italien (3). Dans le cadre d’un contrat conclu entre AREVA et la société italienne SOGIN (Société de gestion des installations nucléaires), AREVA doit traiter à l’usine de La Hague 220 tonnes de combustibles à base d’uranium et 15 tonnes de combustibles MOX (oxydes mixtes d’uranium et de plutonium) issus des réacteurs italiens en démantèlement.

Or, les délais de retour en Italie (entre 2020 et 2025) de ces déchets ne semblent pas justifiés techniquement, alors que cette justification est un des critères imposés par la réglementation en vigueur. L’ASN, dans une note d’information du 18 décembre 2007 (4), avait d’ailleurs tenu « à rappeler publiquement ses réserves » sur la légalité de cet accord.

En Italie comme en France une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail, le nucléaire est une impasse : en Italie comme en France, on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires. En France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500m sous terre à Bure dans la Meuse ; en Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France, afin de repousser la question de leur gestion dans le temps.

Aujourd’hui une seule solution reste crédible : arrêter d’en produire en sortant au plus vite du nucléaire.

Notes :

(1) En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesur é, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

(2) 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

(3) Cet accord a été signé le 24 novembre 2006 et ratifié par le décret n° 2007-742 du 7 mai 2007, voir https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte

(4) https://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2007/Transport-de-combustibles-uses-italiens


Quelques documents

 Dossier Criirad sur les risques liés au transport des combustibles irradiés https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

 ASN note d’information du 18 décembre 2007 https://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2007/Transport-de-combustibles-uses-italiens

 Décret ratifiant l’accord France-Italie autorisant les transports de déchets entre l’Italie et la France https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte=


Le communiqué du Réseau "Sortir du nucléaire" du 23 juillet en Italien

Un trasporto di rifiuti italiani altamente radioattivi si sta preparando nel più grande segreto par GlobalInfoAction Italia, lundi 23 juillet 2012, 14:07 · Comunicato stampa comune della Rete "Sortir du nucléaire"e del sindacato Sud-Rail - 23 luglio 2012

déchets nucléaires italiens en gare de Versailles 8.02.11 copyright Martin Leers

Un trasporto di rifiuti italiani altamente radioattivi si sta preparando nel più grande segreto Il traffico di rifiuti radioattivi riprende tra l’Italia e la Francia - mentre gli arrivi di combustibili esausti italiani sul suolo francese erano cessati dal mese di maggio 2011, in seguito alle forti mobilitazioni nella Valle di Susa ed in Francia, una nuova spedizione verso La Hague si prepara nel più grande segreto. Decisamente nucleare e trasparenza non vanno molto d’accordo !

Un treno con un carico di combustibile esausto italiano altamente radioattivo dovrebbe lasciare l’Italia nelle ore a venire per raggiungere il terminale ferroviario di Valognes (Manica). In Francia, dovrebbe attraversare 12 dipartimenti (1), e passare di nuovo sulle vie ferroviare del RER in regione parigina. Una volta arrivati al terminale di Valognes, questi rifiuti saranno avviati via strada alla fabbrica AREVA di La Hague per essere - secondo il termine adoperato dall’industria - "trattati". Dovrebbero tornare poi in Italia, probabilmente tra il 2020 e il 2025, dove non c’è nessuna soluzione per stoccarli. Più di 20 anni dopo l’arresto del suo ultimo reattore, lo sfruttamento dell’energia nucleare negli anni 1980 lascia all’Italia una pesante eredità...

Un trasporto ad alto rischio

Altamente radioattivo, il combustibile esausto,composto in maggior parte da uranio, ma anche da plutonio e da prodotti di fissione ed attinidi minori, libera molto calore e radioattività. Questo convoglio comporta dei rischi importanti in termine di sicurezza. Inoltre dovrebbe attraversare delle zone urbane densamente popolate.

Gli irraggiamenti radioattivi "Gamma "emessi dai container "Castor", (Cask for storage and transport of radioactive material), si propagano a parecchie decine di metri dal vagone, provocando cosi un rischio per le persone che si trovano vicino, abitanti e ferrovieri. La regolamentazione, iniqua ed obsoleta, sul trasporto delle materie radioattive consente degli addebiti di dose autorizzati fino a 2 millisievert all’ora a contatto del vagone, ossia un livello di radiazione di circa 20 000 volte superiore alla radioattività naturale (2). E’ imperativo che i poteri pubblici rivedano urgentemente queste norme.

Infine,troviamo le norme di resistenza agli shock ed all’incendio del "Castor", ridicolmente basse e non prendono in considerazione situazioni che potrebbero presentarsi in caso di incidente ferroviario grave.

La Rete "Sortir du nucléaire" ed il sindacato Sud-rail vogliono ricordare che è consigliato ai dipendenti ed al pubblico di tenersi lontani da un convoglio altamente radioattivo fermo in stazione, ed incitano i ferrovieri ad esercitare il loro diritto di ritiro in caso di intervento su questi convogli.

Un trasporto tenuto segreto

Nonostante questi rischi, le autorità non forniscono nessuna informazione su questo tipo di trasporti, e tacciono la loro esistenza e la loro pericolosità per la popolazione ed i lavoratori coinvolti. Certi servizi dello stato e le collettività ed eletti locali che dovrebbero essere formati ed avvertiti per potere reagire e mettere in opera un piano di emergenza in caso di problemi,vengono mantenuti nell’ignoranza.

La situazione è peggiorata anche in questi ultimi mesi ; le autorità fanno di tutto affinché nessuna informazione possa filtrare sull’esistenza di questi convogli, a costo di adoperare degli stratagemmi scabrosi per camuffare questi treni e farli passare per i treni classici. Ciò, per evitare le mobilitazioni antinucleari, in forte aumento che potrebbero attirare l’attenzione sull’esistenza di questi trasporti e sui rischi.

Un trasporto inutile

L’industria nucleare produce ogni anno tonnellate di rifiuti con i quali non si sa cosa fare (3). Certi paesi stranieri di cui l’Italia, mandano il combustibile esausto generato dalle loro centrali-come una patata bollente- alla fabbrica AREVA di La Hague affinché sia "trattato " : cosi il paese viene regolarmente attraversato da questi rifiuti che si aggiungono a quelli generati dai reattori francesi, per un volume che supera i 500 convogli all’anno.

Tuttavia, lungi dall’ essere una soluzione, il "trattamento "dei rifiuti genera dei rischi e dei trasporti supplementari. Contamina in modo irreversibile la punta del Cotentin ed il Mare del Nord rigettando degli effluenti chimici e radioattivi nell’acqua e l’ambiente. E per di più è inutile : il trattamento alla fabbrica Areva di La Hague non diminuisce la radioattività dei rifiuti, ma al contrario aumenta il loro volume.

In Italia come in Francia, stesso vicolo cieco : non si sa cosa fare con i rifiuti nucleari

Per la Rete "Sortir du nucléaire" ed il sindacato Sud-rail, bisogna uscire dal nucleare. In Italia come in Francia, il nucleare è un vicolo cieco : non si sa cosa fare con i rifiuti nucleari. In Francia, le autorità vorrebbero seppellirli a 500m sotto terra a Bure nella Mosa ; in Italia, in attesa di trovare un’ipotetica soluzione, li mandano in Francia, per rimandare la questione della loro gestione nel tempo, .

Oggi una sola soluzione resta credibile : smettere di produrrne uscendo al più presto dal nucleare.

La Rete "Sortir du nucléaire", il sindacato Sud-rail e l’associazione italiana "Legambiente Vallesusa" saranno dunque una volta ancora mobilitati contro questo trasporto e chiamano a mobilitarsi lungo il tragitto.

Note :

(1) La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche

(2) nel 1998, il laboratorio della CRIIRAD ha misurato a 50 metri da un vagone che trasportava del combustibile irradiato, un flusso di radiazione gamma nettamente superiore al normale. L’addebito di dose gamma neutroni era più di 500 volte superiore al livello naturale, a 1 metro dal vagone. Cosi’ come ricorda regolarmente la Criirad, la regolamentazione autorizza la circolazione, nei luoghi accessibili al pubblico, di vagoni cui il livello di radiazione al contatto può essere così importante, che in soli 30 minuti di presenza, un individuo può ricevere la dose massimale annua ammissibile per il pubblico. Vedere la nota CRIIRAD N°11-20 Rischi legati al trasporto dei combustibili irradiati, Valenza, 8 febbraio 2011, : https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

(3) 1 200 tonnellate all’anno, solo per la Francia.

Ritrovate tutte le notizie relative a questo trasporto : tragitto, orari, mobilitazioni lungo il percorso... https://www.sortirdunucleaire.org/Transport-Saluggia-LaHague

Contatti stampa : Laura Hameaux-06 85 23 05 11 - Francesco Mativet - 06 03 92 20 13

Traduzione : Global Info Action


Le communiqué de l’association italienne "Legambiente Vallesusa" (en italien)

Percorso cantato da uccellini no nuke : VERCELLI, NOVARA, MORTARA, ALESSANDRIA, ASTI, TORINO LINGOTTO, BARDONECCHIA, MODANE

DOMANI CHIEDIAMO AI NOSTRI SINDACI DI ESSERE INFORMATI : A UN METRO DAl CASTOR PER UN TEMPO DI UN ORA SI ASSUME LA DOSE ANNUA CONSENTITA DI RADIAZIONI PER LA POPOLAZIONE CIVILE ( misurazioni effetuate dal laboratorio indfipendente del criiriad)

Domenica notte è possibile il terzo passaggio del treno nucleare diretto in Francia...LEGAMBIENTE CONTINUERÀ A VIOLARE OGNI SEGRETO, COMUNICANDO ORA e LUOGO del PASSAGGIO DEL TRENO,INFORMANDO I CITTADINI DEI PERICOLI E RISCHI CHE CORRONO,. NESSUN CITTADINO PUÒ ESSERE SOTTOPOSTO AD ALCUN TIPO DI TRATTAMENTO SENZA IL SUO CONSENSO....LA COSTITUZIONE GARANTISCE IL DIRITTO ALL’INFORMAZIONE. SE IL TRENO PASSERÀ PER LA VALSUSA NOI SAREMO LI AD ACCOGLIERLO, NON FAREMO PASSARE SOTTO SILENZIO L’ENNESIMA TRUFFA, CHE CON LA COMPLICITÀ DI PREZZOLATI PSEUDO-GIORNALISTI SI STÀ COMPIENDO. Centinaia di milioni di euro spesi per ingrassare esclusivamente le tasche di AREVA e SOGIN, senza alcun beneficio, le scorie torneranno nuovamente in italia con il loro carico radioattivo pressochè immutato e andranno nel luogo più insicuro al mondo : SALUGGIA sulla riva della Dora Riparia che già in diverse occasioni ha rischiato di essere sommerso. Gli unici due atti che andrebbero invece compiuti, e cioè : la costruzione immediata di un impianto per solidificare le scorie liquide presenti all’esterno del reattore Avogadro (sempre sito sogin di saluggia) e l’individuazione di un deposito nazionale capace di contenere, nella maniera più sicura possibile le scorie del nostro nucleare pregresso, non vengono realizzati. Il riprocessamento delle scorie, che tanto viene sbandierato come indispensabile per lo stoccaggio in sicurezza, altro non è che l’estrazione, attraverso un procedimento chimico-fisico del plutonio presente nelle barre (1%)..il plutonio serve a costruire bombe...e sicuramente se noi rendiamo disponibile una sostanza, ci sarà senza alcun dubbio, qualcuno, che nei prossimi 20.000 anni troverà il modo di usarla...

mario actis - pres.legambiente valsusa - 3200514499

...A SARA DURA...

NO TAV


Transports de déchets italiens passés

 Du 8 mai 2011 au 10 mai 2011 :
Transport de déchets hautement radioactifs de l’Italie vers La France

 Du 7 février 2011 à partir de 08H00 au 8 février 2011 : Train de déchets radioactifs Italie - Valognes (Manche)
https://www.sortirdunucleaire.org/article/train-de-dechets-radioactifs-2232

 Du 6 février 2011 au 7 février 2011 : Actions en Italie sur le passage du convoi radioactif Italie-La Hague
https://www.sortirdunucleaire.org/article/actions-en-italie-lors-du-passage

Un transport à haut risque

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi comporte des risques importants en terme de sûreté et de sécurité. Il devrait en outre traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR“ (Cask for storage and transport of radioactive material) se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots. La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle (1).

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent d’ailleurs à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’Etat et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.

La situation a même empiré ces derniers mois ; les autorités mettent tout en œuvre pour qu’aucune information ne puissent filtrer sur l’existence de ces convois, quitte à employer des stratagèmes scabreux pour camoufler ces trains et les faire passer pour des trains classiques. Cela, afin d’éviter des mobilisations antinucléaires qui pourraient attirer l’attention sur l’existence des ces transports et sur les risques.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire (2). Certains pays étrangers, dont l’Italie, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – tel une patate chaude - à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

Un transport illégal ?

Ces transports de déchets italiens ont été autorisés par un accord entre les gouvernements français et italien (3). Dans le cadre d’un contrat conclu entre AREVA et la société italienne SOGIN (Société de gestion des installations nucléaires), AREVA doit traiter à l’usine de La Hague 220 tonnes de combustibles à base d’uranium et 15 tonnes de combustibles MOX (oxydes mixtes d’uranium et de plutonium) issus des réacteurs italiens en démantèlement.

Or, les délais de retour en Italie (entre 2020 et 2025) de ces déchets ne semblent pas justifiés techniquement, alors que cette justification est un des critères imposés par la réglementation en vigueur. L’ASN, dans une note d’information du 18 décembre 2007 (4), avait d’ailleurs tenu « à rappeler publiquement ses réserves » sur la légalité de cet accord.

En Italie comme en France une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail, le nucléaire est une impasse : en Italie comme en France, on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires. En France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500m sous terre à Bure dans la Meuse ; en Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France, afin de repousser la question de leur gestion dans le temps.

Aujourd’hui une seule solution reste crédible : arrêter d’en produire en sortant au plus vite du nucléaire.

Notes :

(1) En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesur é, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

(2) 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

(3) Cet accord a été signé le 24 novembre 2006 et ratifié par le décret n° 2007-742 du 7 mai 2007, voir https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte

(4) https://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2007/Transport-de-combustibles-uses-italiens


Quelques documents

 Dossier Criirad sur les risques liés au transport des combustibles irradiés https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

 ASN note d’information du 18 décembre 2007 https://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2007/Transport-de-combustibles-uses-italiens

 Décret ratifiant l’accord France-Italie autorisant les transports de déchets entre l’Italie et la France https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte=


Le communiqué du Réseau "Sortir du nucléaire" du 23 juillet en Italien

Un trasporto di rifiuti italiani altamente radioattivi si sta preparando nel più grande segreto par GlobalInfoAction Italia, lundi 23 juillet 2012, 14:07 · Comunicato stampa comune della Rete "Sortir du nucléaire"e del sindacato Sud-Rail - 23 luglio 2012

déchets nucléaires italiens en gare de Versailles 8.02.11 copyright Martin Leers

Un trasporto di rifiuti italiani altamente radioattivi si sta preparando nel più grande segreto Il traffico di rifiuti radioattivi riprende tra l’Italia e la Francia - mentre gli arrivi di combustibili esausti italiani sul suolo francese erano cessati dal mese di maggio 2011, in seguito alle forti mobilitazioni nella Valle di Susa ed in Francia, una nuova spedizione verso La Hague si prepara nel più grande segreto. Decisamente nucleare e trasparenza non vanno molto d’accordo !

Un treno con un carico di combustibile esausto italiano altamente radioattivo dovrebbe lasciare l’Italia nelle ore a venire per raggiungere il terminale ferroviario di Valognes (Manica). In Francia, dovrebbe attraversare 12 dipartimenti (1), e passare di nuovo sulle vie ferroviare del RER in regione parigina. Una volta arrivati al terminale di Valognes, questi rifiuti saranno avviati via strada alla fabbrica AREVA di La Hague per essere - secondo il termine adoperato dall’industria - "trattati". Dovrebbero tornare poi in Italia, probabilmente tra il 2020 e il 2025, dove non c’è nessuna soluzione per stoccarli. Più di 20 anni dopo l’arresto del suo ultimo reattore, lo sfruttamento dell’energia nucleare negli anni 1980 lascia all’Italia una pesante eredità...

Un trasporto ad alto rischio

Altamente radioattivo, il combustibile esausto,composto in maggior parte da uranio, ma anche da plutonio e da prodotti di fissione ed attinidi minori, libera molto calore e radioattività. Questo convoglio comporta dei rischi importanti in termine di sicurezza. Inoltre dovrebbe attraversare delle zone urbane densamente popolate.

Gli irraggiamenti radioattivi "Gamma "emessi dai container "Castor", (Cask for storage and transport of radioactive material), si propagano a parecchie decine di metri dal vagone, provocando cosi un rischio per le persone che si trovano vicino, abitanti e ferrovieri. La regolamentazione, iniqua ed obsoleta, sul trasporto delle materie radioattive consente degli addebiti di dose autorizzati fino a 2 millisievert all’ora a contatto del vagone, ossia un livello di radiazione di circa 20 000 volte superiore alla radioattività naturale (2). E’ imperativo che i poteri pubblici rivedano urgentemente queste norme.

Infine,troviamo le norme di resistenza agli shock ed all’incendio del "Castor", ridicolmente basse e non prendono in considerazione situazioni che potrebbero presentarsi in caso di incidente ferroviario grave.

La Rete "Sortir du nucléaire" ed il sindacato Sud-rail vogliono ricordare che è consigliato ai dipendenti ed al pubblico di tenersi lontani da un convoglio altamente radioattivo fermo in stazione, ed incitano i ferrovieri ad esercitare il loro diritto di ritiro in caso di intervento su questi convogli.

Un trasporto tenuto segreto

Nonostante questi rischi, le autorità non forniscono nessuna informazione su questo tipo di trasporti, e tacciono la loro esistenza e la loro pericolosità per la popolazione ed i lavoratori coinvolti. Certi servizi dello stato e le collettività ed eletti locali che dovrebbero essere formati ed avvertiti per potere reagire e mettere in opera un piano di emergenza in caso di problemi,vengono mantenuti nell’ignoranza.

La situazione è peggiorata anche in questi ultimi mesi ; le autorità fanno di tutto affinché nessuna informazione possa filtrare sull’esistenza di questi convogli, a costo di adoperare degli stratagemmi scabrosi per camuffare questi treni e farli passare per i treni classici. Ciò, per evitare le mobilitazioni antinucleari, in forte aumento che potrebbero attirare l’attenzione sull’esistenza di questi trasporti e sui rischi.

Un trasporto inutile

L’industria nucleare produce ogni anno tonnellate di rifiuti con i quali non si sa cosa fare (3). Certi paesi stranieri di cui l’Italia, mandano il combustibile esausto generato dalle loro centrali-come una patata bollente- alla fabbrica AREVA di La Hague affinché sia "trattato " : cosi il paese viene regolarmente attraversato da questi rifiuti che si aggiungono a quelli generati dai reattori francesi, per un volume che supera i 500 convogli all’anno.

Tuttavia, lungi dall’ essere una soluzione, il "trattamento "dei rifiuti genera dei rischi e dei trasporti supplementari. Contamina in modo irreversibile la punta del Cotentin ed il Mare del Nord rigettando degli effluenti chimici e radioattivi nell’acqua e l’ambiente. E per di più è inutile : il trattamento alla fabbrica Areva di La Hague non diminuisce la radioattività dei rifiuti, ma al contrario aumenta il loro volume.

In Italia come in Francia, stesso vicolo cieco : non si sa cosa fare con i rifiuti nucleari

Per la Rete "Sortir du nucléaire" ed il sindacato Sud-rail, bisogna uscire dal nucleare. In Italia come in Francia, il nucleare è un vicolo cieco : non si sa cosa fare con i rifiuti nucleari. In Francia, le autorità vorrebbero seppellirli a 500m sotto terra a Bure nella Mosa ; in Italia, in attesa di trovare un’ipotetica soluzione, li mandano in Francia, per rimandare la questione della loro gestione nel tempo, .

Oggi una sola soluzione resta credibile : smettere di produrrne uscendo al più presto dal nucleare.

La Rete "Sortir du nucléaire", il sindacato Sud-rail e l’associazione italiana "Legambiente Vallesusa" saranno dunque una volta ancora mobilitati contro questo trasporto e chiamano a mobilitarsi lungo il tragitto.

Note :

(1) La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche

(2) nel 1998, il laboratorio della CRIIRAD ha misurato a 50 metri da un vagone che trasportava del combustibile irradiato, un flusso di radiazione gamma nettamente superiore al normale. L’addebito di dose gamma neutroni era più di 500 volte superiore al livello naturale, a 1 metro dal vagone. Cosi’ come ricorda regolarmente la Criirad, la regolamentazione autorizza la circolazione, nei luoghi accessibili al pubblico, di vagoni cui il livello di radiazione al contatto può essere così importante, che in soli 30 minuti di presenza, un individuo può ricevere la dose massimale annua ammissibile per il pubblico. Vedere la nota CRIIRAD N°11-20 Rischi legati al trasporto dei combustibili irradiati, Valenza, 8 febbraio 2011, : https://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

(3) 1 200 tonnellate all’anno, solo per la Francia.

Ritrovate tutte le notizie relative a questo trasporto : tragitto, orari, mobilitazioni lungo il percorso... https://www.sortirdunucleaire.org/Transport-Saluggia-LaHague

Contatti stampa : Laura Hameaux-06 85 23 05 11 - Francesco Mativet - 06 03 92 20 13

Traduzione : Global Info Action


Le communiqué de l’association italienne "Legambiente Vallesusa" (en italien)

Percorso cantato da uccellini no nuke : VERCELLI, NOVARA, MORTARA, ALESSANDRIA, ASTI, TORINO LINGOTTO, BARDONECCHIA, MODANE

DOMANI CHIEDIAMO AI NOSTRI SINDACI DI ESSERE INFORMATI : A UN METRO DAl CASTOR PER UN TEMPO DI UN ORA SI ASSUME LA DOSE ANNUA CONSENTITA DI RADIAZIONI PER LA POPOLAZIONE CIVILE ( misurazioni effetuate dal laboratorio indfipendente del criiriad)

Domenica notte è possibile il terzo passaggio del treno nucleare diretto in Francia...LEGAMBIENTE CONTINUERÀ A VIOLARE OGNI SEGRETO, COMUNICANDO ORA e LUOGO del PASSAGGIO DEL TRENO,INFORMANDO I CITTADINI DEI PERICOLI E RISCHI CHE CORRONO,. NESSUN CITTADINO PUÒ ESSERE SOTTOPOSTO AD ALCUN TIPO DI TRATTAMENTO SENZA IL SUO CONSENSO....LA COSTITUZIONE GARANTISCE IL DIRITTO ALL’INFORMAZIONE. SE IL TRENO PASSERÀ PER LA VALSUSA NOI SAREMO LI AD ACCOGLIERLO, NON FAREMO PASSARE SOTTO SILENZIO L’ENNESIMA TRUFFA, CHE CON LA COMPLICITÀ DI PREZZOLATI PSEUDO-GIORNALISTI SI STÀ COMPIENDO. Centinaia di milioni di euro spesi per ingrassare esclusivamente le tasche di AREVA e SOGIN, senza alcun beneficio, le scorie torneranno nuovamente in italia con il loro carico radioattivo pressochè immutato e andranno nel luogo più insicuro al mondo : SALUGGIA sulla riva della Dora Riparia che già in diverse occasioni ha rischiato di essere sommerso. Gli unici due atti che andrebbero invece compiuti, e cioè : la costruzione immediata di un impianto per solidificare le scorie liquide presenti all’esterno del reattore Avogadro (sempre sito sogin di saluggia) e l’individuazione di un deposito nazionale capace di contenere, nella maniera più sicura possibile le scorie del nostro nucleare pregresso, non vengono realizzati. Il riprocessamento delle scorie, che tanto viene sbandierato come indispensabile per lo stoccaggio in sicurezza, altro non è che l’estrazione, attraverso un procedimento chimico-fisico del plutonio presente nelle barre (1%)..il plutonio serve a costruire bombe...e sicuramente se noi rendiamo disponibile una sostanza, ci sarà senza alcun dubbio, qualcuno, che nei prossimi 20.000 anni troverà il modo di usarla...

mario actis - pres.legambiente valsusa - 3200514499

...A SARA DURA...

NO TAV


Transports de déchets italiens passés

 Du 8 mai 2011 au 10 mai 2011 :
Transport de déchets hautement radioactifs de l’Italie vers La France

 Du 7 février 2011 à partir de 08H00 au 8 février 2011 : Train de déchets radioactifs Italie - Valognes (Manche)
https://www.sortirdunucleaire.org/article/train-de-dechets-radioactifs-2232

 Du 6 février 2011 au 7 février 2011 : Actions en Italie sur le passage du convoi radioactif Italie-La Hague
https://www.sortirdunucleaire.org/article/actions-en-italie-lors-du-passage



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