9 septembre 2013
Le 9 septembre 2013, lors de la préparation d’un chantier, l’exploitant détecte des traces de bore au niveau d’une soudure d’une tuyauterie du circuit de refroidissement de la piscine d’entreposage du combustible du réacteur n° 4.
Non conformité sur des renforts de joints de soudure de tuyauterie
15/10/2013
Le 9 septembre 2013, lors de la préparation d’un chantier dans le bâtiment combustible de l’unité de production n° 4, un salarié constate la présence de traces blanches de bore* au niveau de la soudure de 2 tuyauteries d’un circuit de refroidissement.
Des contrôles sont alors réalisés sur l’ensemble des tuyauteries similaires des bâtiments combustibles de la centrale de Tricastin.
Aucune anomalie n’est détectée.
Cependant, les équipes en charge des contrôles identifient l’absence de renforts de joints de soudure sur les tuyauteries des unités de production n° 2 et 4.
Dès la détection de cet écart, des travaux sont entrepris pour que les renforts de joints soient ajoutés, conformément au référentiel de conception. Cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations ni sur l’environnement.
La direction de la centrale du Tricastin a déclaré cet événement, le 14 octobre 2013, à l’Autorité de sûreté nucléaire au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7, en raison du non respect d’une règle de conception.
* Le bore est utilisé pour sa propriété d’absorbeur de neutrons.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45968.html
Ecart de conformité relatif à l’absence de renforts au niveau de piquages des circuits de refroidissement des piscines d’entreposage du combustible des réacteurs n° 2 et 4
Paris, le 17 Octobre 2013
Le 14 octobre 2013, l’exploitant de la centrale nucléaire du Tricastin a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté portant sur un écart de conformité relatif à l’absence de renforts au niveau de piquages des circuits de refroidissement des piscines d’entreposage du combustible des réacteurs n° 2 et 4.
Le 9 septembre 2013, lors de la préparation d’un chantier, l’exploitant détecte des traces de bore au niveau d’une soudure d’une tuyauterie du circuit de refroidissement de la piscine d’entreposage du combustible du réacteur n°4. Le 19 septembre 2013, les analyses conduites par EDF ont mis en évidence qu’un renfort, pourtant prévu à la conception, n’avait pas été mis en place sur la soudure d’un piquage des circuits de refroidissement des piscines d’entreposage du combustible des réacteurs n°2 et 4.
Le 9 octobre 2013, les services d’ingénierie d’EDF confirment que l’absence de ces renforts ne permet pas de garantir la tenue de la tuyauterie aux sollicitations mécaniques qui se seraient produites en cas d’accident (comme par exemple la survenue d’un séisme). Dans ce cas de figure, la défaillance de la soudure aurait pu avoir pour conséquence la perte du refroidissement normal des piscines d’entreposage du combustible des réacteurs n°2 et 4.
Un écart similaire avait été constaté en 1991 sur le réacteur n°3, ce qui avait conduit l’exploitant à procéder à l’ajout de renforts pour ce réacteur. L’exploitant n’avait alors pas étendu ses contrôles aux trois autres réacteurs de l’établissement.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs.
Cependant, en raison de la prise en compte insuffisante du retour d’expérience de l’écart constaté en 1991, qui aurait permis d’éviter qu’un tel événement ne se reproduise, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES