30 mars 2018
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on en sait très peu. L’exploitant de la centrale nucléaire de Saint-Laurent communique le 30 mars 2018 sur la déclaration d’un évènement significatif relatif au transport de matières nucléaires survenu le 17 janvier 2018 et déclaré le 24 janvier à l’Autorité de sûreté nucléaire. Une partie en inox d’un convoi vide expédié par la centrale était contaminée par une ou des particules radioactives. C’est à la réception du convoi que la contamination a été détectée. L’exploitant précise quand même que le confinement a été assuré durant le voyage, grâce à une bâche.
Janvier 2018 : le réacteur 2 de la centrale s’arrête automatiquement. On ne saura pas grand chose sur les causes de cet arrêt mais l’Autorité de sûreté nucléaire communiquera par ailleurs sur des évènements survenus en octobre 2017 : les équipes ont, par un enchainement d’erreurs, déclenché un arrêt automatique du réacteur 2 alors qu’elles procédaient à des contrôles de matériels de protection du cœur. L’ASN pointe clairement du doigt une culture de sûreté lacunaire et une conscience insuffisante des risques. Le même mois, la température monte trop lors d’un essai sur le réacteur 1, mais les équipes décideront de poursuivre quand même. Jamais 2 sans 3 ? On l’apprend fin mars, mais c’est aussi en janvier 2018 que la centrale a expédié un convoi de transport vide mais radioactif.
L.B.
Le 30/03/2018
Déclaration d’un événement significatif transport
La Direction de la centrale de Dampierre-en-Burly a déclaré un évènement significatif dans le domaine du Transport le 24 janvier 2018 à l’ASN.
Le 17 janvier 2018, à la réception d’un convoi vide provenant de la centrale de Saint-Laurent, une contamination a été détectée puis retirée sur une partie inox qui était confinée par une bâche.