4 mars 2019
Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Dampierre a dû être mis à l’arrêt le 4 mars 2019. La raison : une des sources électrique de secours, obligatoire, présente un "défaut sur un matériel". Le réacteur redémarrera 3 semaines plus tard, sans plus d’explication sur l’avarie en question.
Chaque réacteur à eau sous pression est équipé de deux groupes électrogènes de secours à moteur diesel. Ils sont utilisés en cas de perte des alimentations électriques normales du réacteur, comme par exemple lors d’un tremblement de terre ou d’une inondation. Si certains systèmes venaient à ne plus être alimentés en électricité l’accident majeur serait alors inévitable.
Les spécifications techniques, qui déclinent au plan opérationnel les règles générales d’exploitation de l’installation nucléaire, imposent un arrêt du réacteur si un de ses diesel n’est pas totalement fonctionnel plus de 3 jours. Quand on sait que déjà, en 2016, EDF faisait elle-même un diagnostic alarmant sur l’état de ses diesels et jugeait leur fiabilité dégradée (voir l’enquête du Journal de l’énergie faite par Martin Leers et Edmond Soularac), il n’y a pas de quoi être très surpris. À titre d’exemple récent, mi janvier 2019 le réacteur 1 du Tricastin est resté arrêté 10 jours pour un problème de diesel. Coûteuse opération, puisqu’il au delà du coût quotidien que représente un réacteur nucléaire arrêté, il a fallu remplacer le moteur diesel de 32 tonnes à l’identique.
L.B.
Publié le 04/03/2019
Lundi 4 mars 2019, à 19h30, les équipes de la centrale de Dampierre-en-Burly ont procédé à la déconnexion du réseau électrique national de l’unité de production n°1. Cette mise à l’arrêt a été réalisée à la suite d’un défaut sur un matériel d’un groupe électrogène de secours situé dans la partie non nucléaire de l’installation.
Les techniciens de la centrale mènent actuellement des expertises et les réparations nécessaires au redémarrage de l’installation.
Cet arrêt n’a aucune incidence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel et l’environnement. Les unités de production n°2 et 3 sont à disposition du réseau électrique national. L’unité de production n°4 est à l’arrêt pour optimisation du combustible.
Publié le 25/03/2019
L’unité de production n°1 de la centrale de Dampierre-en-Burly a été reconnectée le lundi 25 mars 2019 à 10h30 au réseau électrique national et a atteint sa pleine puissance à 15h.
Elle avait été mise à l’arrêt le lundi 4 mars 2019 afin de procéder à des opérations de maintenance sur un groupe électrogène de secours situé dans la partie non nucléaire de l’installation.
Cette opération n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel et l’environnement.
Les unités de production n°2,3 et 4 sont également à disposition du réseau électrique national.