26 octobre 2014
Le 26 octobre 2014, au cours d’un essai périodique visant à vérifier le bon fonctionnement du système de ventilation du bâtiment abritant la piscine d’entreposage du combustible, l’exploitant a découvert que les dispositifs pneumatiques de manœuvre de deux organes d’isolement de ce système de ventilation n’étaient plus alimentés en air et ne pouvaient donc plus être fermés.
Indisponibilité d’un système de ventilation de secours sur l’unité de production n° 1
31/10/2014
Le 26 octobre 2014, lors d’un essai périodique, les équipes de la centrale de Cruas-Meysse ont détecté l’indisponibilité d’un système de ventilation de secours* dans le bâtiment combustible de l’unité de production n° 1.
Les investigations ont montré qu’une pièce remplacée sur l’un des robinets du système, au cours d’une opération de maintenance réalisée le 2 septembre 2014, n’était pas adaptée.
Dès la détection de l’écart, les techniciens sont intervenus sur le système de ventilation afin de le rendre de nouveau disponible.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
Cependant, il constitue un écart aux règles générales d’exploitation. La direction de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a décidé de le déclarer, le jeudi 30 octobre, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
* Ce système de ventilation est utilisé en cas d’incident lors de la manutention du combustible.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45910.html
Indisponibilité partielle du système de confinement de la piscine d’entreposage du combustible
06/11/2014
Le 30 octobre 2014, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à l’indisponibilité partielle du système de confinement de la piscine d’entreposage du combustible du réacteur n°1.
Sur les réacteurs à eau pressurisée exploités par EDF, le confinement des locaux présentant un risque de contamination repose sur :
un confinement dit « statique », apporté par l’étanchéité des parois des locaux ;
un confinement dit « dynamique », lié à la mise en dépression des locaux par les systèmes de ventilation.
Le 26 octobre 2014, au cours d’un essai périodique visant à vérifier le bon fonctionnement du système de ventilation du bâtiment abritant la piscine d’entreposage du combustible, l’exploitant a découvert que les dispositifs pneumatiques de manœuvre de deux organes d’isolement de ce système de ventilation n’étaient plus alimentés en air et ne pouvaient donc plus être fermés.
A la suite de la détection de cet écart, EDF a rapidement identifié qu’un détendeur était fermé alors qu’il aurait dû être ouvert et a remis l’installation en conformité. Les premières investigations menées par l’exploitant ont révélé que ce détendeur était resté fermé à la suite d’une opération de maintenance inappropriée réalisée le 2 septembre 2014.
En cas d’accident affectant les éléments de combustible présents dans ce bâtiment, les organes d’isolement installés sur le système de ventilation du bâtiment abritant la piscine d’entreposage du combustible doivent être fermés afin de garantir le confinement statique du hall de la piscine.
En cas d’indisponibilité partielle du système de ventilation du bâtiment d’entreposage des éléments combustibles, les spécifications techniques d’exploitation du réacteur prévoient :
l’arrêt des manutentions d’éléments combustibles ;
une réparation sous 3 jours.
Rétrospectivement, au cours de cet incident, le système de ventilation du bâtiment d’entreposage des éléments de combustible a été partiellement indisponible 54 jours et des manutentions d’éléments combustibles ont eu lieu pendant cette période.
Cet incident n’a eu aucune conséquence sur la santé des travailleurs, ni sur l’environnement. En outre, le confinement dynamique du hall de la piscine du bâtiment d’entreposage des éléments de combustible est resté disponible pendant toute cette période.
En raison du non-respect des spécifications techniques d’exploitation, cet incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
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