3 septembre 2014
Le 3 septembre 2014, des contrôles réalisés sur l’installation ont permis de détecter un défaut de serrage de vis sur le circuit de graissage de pompes de l’unité de production n° 2.
Défaut de serrage de vis sur un circuit de graissage de pompes sur l’unité de production n° 2
03/10/2014
Le 3 septembre 2014, des contrôles réalisés sur l’installation ont permis de détecter un défaut de serrage de vis sur le circuit de graissage de pompes de l’unité de production n° 2.
Les deux pompes concernées contribuent au fonctionnement des circuits de secours de l’installation*.
Leur graissage a toujours été assuré.
Dès la détection de cet écart, les équipes de la centrale ont procédé au resserrage de ces vis.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
A la suite de la détection du défaut de serrage de ces vis la direction de la centrale de Chooz l’a déclaré le 2 octobre à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
*Le refroidissement d’une centrale nucléaire est assuré par un circuit de refroidissement. Des systèmes redondants et indépendants les uns des autres sont en place pour refroidir quoiqu’il arrive les installations. En cas de panne du circuit de refroidissement, un circuit de secours prend ainsi le relais.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45926.html
Absence de dispositif de freinage sur des vis de deux vannes du système d’injection de sécurité
14/10/2014
Le 2 octobre 2014, l’exploitant de la centrale de Chooz a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un évènement significatif pour la sûreté relatif à un défaut de freinage sur plusieurs vis de deux vannes du système d’injection de sécurité moyenne pression (RIS-MP) du réacteur n° 2.
Le 3 septembre 2014, l’exploitant a contrôlé la visserie de vannes du circuit de lubrification des pompes du système d’injection de sécurité des deux réacteurs à la suite d’un défaut constaté sur ces matériels à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine. Ce contrôle a révélé qu’une vis sur quatre sur une vanne ainsi que deux vis sur quatre sur une autre vanne du réacteur n°2 étaient affectées par un défaut de serrage ayant pour origine l’absence de dispositif de freinage ; ces deux vannes se situent sur chacune des deux voies redondantes du système RIS-MP. Dès la détection de l’écart, l’exploitant a procédé au resserrage et au freinage de ces vis.
L’exploitant a vérifié qu’aucune fuite n’était apparue au niveau des vis desserrées.
Lors d’un accident de perte de réfrigérant primaire, le système RIS permet de réaliser un appoint en eau au circuit primaire du réacteur. Une utilisation prolongée du système RIS-MP aurait pu accélérer le phénomène de desserrage des vis jusqu’à engendrer une fuite, ce qui, à terme, aurait pu le rendre inopérant.
En raison du caractère commun de ce mode de défaillance affectant les deux voies du système considéré, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.