16 novembre 2017
Alors que le réacteur 2 est en plein redémarrage, la température du circuit primaire est montée au delà du seuil autorisé de 4 degrés. Les équipes n’ont pas réussi à le faire revenir à une température adéquate dans les délais prescrits par les règles d’exploitation. Communication minimale de l’exploitant qui signale l’évènement mais n’explique en rien le pourquoi du comment.
Le 16/11/17
Non respect d’une règle d’exploitation sur l’unité de production n°2
Le 12 novembre 2017, l’unité de production n°2 est en arrêt programmé pour maintenance et rechargement de son combustible, depuis le 5 août 2017.
A 4h44, dans le cadre des opérations de redémarrage, les équipes de la centrale procèdent à des essais programmés, destinés à contrôler l’étanchéité de vannes permettant l’isolement de l’un des circuits de refroidissement. A 5h50, les équipes constatent que la température du circuit primaire dépasse de 4 degrés la température requise par les règles d’exploitation. Les équipes de la centrale ont alors immédiatement procédé aux manœuvres permettant de revenir à une température règlementaire.
Cet événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations et sur la sécurité des intervenants. Néanmoins, la durée tolérable de ce dépassement de faible amplitude (1h) ayant été dépassée de 6 minutes, cet événement constitue un écart aux Spécifications Techniques d’Exploitation (STE). Il a été déclaré le 14 novembre 2017 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.
Le 28/11/2017
Non-respect des spécifications techniques d’exploitation du réacteur 2
Le 14 novembre 2017, l’exploitant de la centrale nucléaire de Chooz a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un évènement significatif pour la sûreté relatif au non-respect des spécifications techniques d’exploitation du réacteur 2.
Le 12 novembre 2017, le réacteur 2 est en arrêt pour maintenance et renouvellement du combustible ; l’exploitant procède à la montée progressive en pression et en température du circuit primaire (circuit détenant les assemblages de combustible) en vue de son redémarrage.
Dans ce cadre un essai destiné à vérifier l’isolement entre le circuit primaire et le circuit qui assure le refroidissement du réacteur à l’arrêt est réalisé. La réalisation de cet essai autorise l’indisponibilité de deux pompes du système d’injection de sécurité, sous réserve de ne pas maintenir la température du circuit primaire à plus de 180 °C pendant plus d’une heure.
L’exploitant constate le dépassement de cette limite (184°C) pendant 1 h 26, avant de procéder au retour à la température spécifiée.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs. Il a néanmoins été classé au niveau 1 de l’échelle INES en raison du non-respect des spécifications techniques d’exploitation en vigueur.