28 décembre 2014
Fin décembre 2014, de l’eau contenant du tritium s’est répandue dans un caniveau suite à une fuite sur une tuyauterie d’évacuation des effluents.
Surveillance des eaux souterraines suite à un marquage par du tritium : point d’info au 10 février 2015
11/02/2015
En décembre dernier, une fuite sur une canalisation contenant de l’eau tritiée a entrainé un marquage des eaux souterraines s’écoulant en dessous des installations de la centrale nucléaire du Bugey. Cette fuite a fait l’objet d’une déclaration d’événement significatif environnement, le 8 janvier 2015, auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire.
La fuite a été rapidement détectée et les équipes de la centrale ont procédé à la réparation de la canalisation, mettant fin à l’écoulement. Suite à cet événement, la centrale a mis en place une surveillance élargie des eaux souterraines dans la zone située autour de la canalisation.
Cette surveillance met en évidence une nouvelle zone de marquage à proximité des caniveaux dans le sens de l’écoulement des eaux souterraines vers le Rhône. Les mesures réalisées dans ces zones affichent des valeurs globalement décroissantes mais qui fluctuent en fonction du niveau d’eau du Rhône et du déplacement des eaux souterraines vers le fleuve (quelques dizaines à 1800 becquerels par litre).
Compte tenu de la lenteur de l’écoulement et donc de l’élimination de l’eau tritiée, cette surveillance renforcée restera en place pendant plusieurs mois.
Cet événement n’a pas d’impact significatif pour l’environnement, ni d’impact sanitaire sur les populations. Cette eau destinée à être rejetée dans le Rhône, ne fait l’objet d’aucun usage direct ni pour l’eau potable ni pour les besoins agricoles. Le tritium présente par ailleurs une très faible toxicité pour l’homme et l’environnement et les concentrations relevées sont largement inférieures aux normes de potabilité fixées par l’organisation mondiale de la santé de 10 000 becquerels par litre.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45869.html
Déclaration d’un évènement significatif environnement
09/01/2015
Fin décembre 2014, de l’eau contenant du tritium s’est répandue dans un caniveau suite à une fuite sur une tuyauterie d’évacuation des effluents traités et destinés à être rejetés.
La tuyauterie a été isolée et l’Autorité de sûreté nucléaire a été immédiatement informée.
Les techniciens de la centrale ont rapidement procédé à la réparation de la tuyauterie.
En parallèle, une surveillance renforcée des piézomètres* à proximité immédiate du caniveau a permis aux techniciens de constater un marquage au tritium dans les eaux souterraines de la centrale, au niveau de l’un des puits de contrôle (700 Becquerels/litre). Cette eau ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable, ni pour les besoins agricoles.
Les analyses des prélèvements d’eau réalisées sur les autres piézomètres n’ont pas montré la présence de tritium. Cet événement n’a pas d’impact significatif pour l’environnement, ni d’impact sanitaire sur les populations. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fixé la norme de potabilité de l’eau à 10 000 Bq/l.
En raison d’une présence en tritium supérieure à 100 Bq/l, cet événement a été déclaré le 8 janvier à l’Autorité de sûreté nucléaire comme événement significatif pour l’environnement.
* Puits de contrôle permettant de faire des prélèvements dans la nappe phréatique.
Qu’est-ce que le tritium ? Le tritium est un isotope radioactif de l’hydrogène. Il présente une très faible énergie et une très faible toxicité pour l’homme et l’environnement. Le tritium est produit :
▸ soit naturellement par l’action des rayons cosmiques sur des composants de l’air comme l’azote ou l’oxygène,
▸ soit artificiellement comme, par exemple, dans le cadre du fonctionnement normal des centrales nucléaires (sa quantité est directement liée à la production d’énergie fournie par chaque réacteur).
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45869.html