18 mars 2019
Le 18 mars 2019 le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) s’est arrêté automatiquement. Ce dispositif de protection du cœur du réacteur s’est déclenché suite à une montée trop rapide du niveau d’eau dans les générateurs de vapeur. L’incident s’est produit alors que le réacteur était en plein redémarrage. L’exploitant n’explique pas comment un tel incident a pu se produire mais précise avoir échangé avec l’Autorité de sûreté nucléaire. Le réacteur 4 a été redémarré le lendemain.
-* Arrêt automatique du réacteur de l’unité de production n°4 de la centrale nucléaire du Blayais
Publié le 18/03/2019
L’unité de production n°4 de la centrale du Blayais s’est arrêtée automatiquement ce lundi 18 mars à 2h20, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Le réacteur n°4 avait été mis à l’arrêt dimanche 17 mars, à la demande du gestionnaire du réseau électrique français. Lors des opérations de redémarrage, une augmentation trop rapide du niveau d’eau dans les générateurs de vapeur [1]. a déclenché les systèmes de protection du réacteur, conduisant à la mise en arrêt automatique du réacteur.
Les équipes d’exploitation de la centrale nucléaire de Blayais procèdent aux contrôles et interventions qui permettront de redémarrer l’unité de production n°4 dans les meilleurs délais.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement. Les unités de production n°1 et 3 sont connectées au réseau électrique. L’unité de production n°2 est en arrêt programmé pour maintenance depuis le 15 mars 2019.
-* Reconnexion au réseau de l’unité de production n°4
Publié le 19/03/2019
L’unité de production n°4 de la centrale nucléaire du Blayais a été reconnectée au réseau électrique lundi 18 mars à 20h50.
Pour rappel, elle s’était arrêtée automatiquement et conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur lundi 18 mars à 2h20. Lors des opérations de redémarrage [2], une augmentation trop rapide du niveau d’eau dans les générateurs de vapeur avait déclenché les systèmes de protection du réacteur, conduisant à la mise en arrêt automatique du réacteur.
Cet arrêt n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement et a fait l’objet d’échanges avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN).
Les unités de production n°1, 3 et 4 sont connectées au réseau électrique. L’unité de production n°2 est actuellement en arrêt programmé pour maintenance.
[1] Echangeurs de chaleur placés entre le circuit primaire et le circuit secondaire
[2] Le réacteur n°4 avait été mis à l’arrêt dimanche 17 mars, à la demande du gestionnaire du réseau électrique français.