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Forçats du nucléaire et erreur humaine

Article publié le 15 novembre 2013



La sûreté d’une centrale dépend de la technique… mais aussi beaucoup du facteur humain.

Pour économiser, EDF confie les opérations les plus dangereuses à des sous-traitants mal payés. Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le plus de risques, et les travaux les plus exposés. Ils reçoivent 80% des doses annuelles de radioactivité, contre 20% aux agents d’EDF.

 Ces sous-traitants subissent des cadences de travail difficiles. Trop peu formés, trop peu payés, beaucoup sont des travailleurs nomades qui enchaînent les contrats, de centrale en centrale. Pour conserver leur emploi, ils sont poussés à prendre des risques avec leur santé, mais aussi avec la sûreté des installations. Dans de telles conditions, une erreur humaine est vite arrivée...

 La sous-traitance en cascade permet également aux exploitants nucléaires de s’exonérer de leurs responsabilités et de faire peser les risques sur des travailleurs sans en assumer les conséquences. La Cour d’appel de Montpellier vient ainsi de dégager de toute responsabilité la Comurhex, filiale d’Areva, pour la leucémie développée par un sous-traitant qui avait travaillé 4 ans sur son site de Malvési (Aude).

Pour savoir plus sur les travailleurs du nucléaire, consultez notre dossier

À commander dans notre boutique :

La sûreté d’une centrale dépend de la technique… mais aussi beaucoup du facteur humain.

Pour économiser, EDF confie les opérations les plus dangereuses à des sous-traitants mal payés. Ils sont 22.000 à travailler dans les 19 centrales nucléaires de France pour assurer notamment la maintenance et l’entretien des installations. Ce sont eux qui assurent les tâches qui comportent le plus de risques, et les travaux les plus exposés. Ils reçoivent 80% des doses annuelles de radioactivité, contre 20% aux agents d’EDF.

 Ces sous-traitants subissent des cadences de travail difficiles. Trop peu formés, trop peu payés, beaucoup sont des travailleurs nomades qui enchaînent les contrats, de centrale en centrale. Pour conserver leur emploi, ils sont poussés à prendre des risques avec leur santé, mais aussi avec la sûreté des installations. Dans de telles conditions, une erreur humaine est vite arrivée...

 La sous-traitance en cascade permet également aux exploitants nucléaires de s’exonérer de leurs responsabilités et de faire peser les risques sur des travailleurs sans en assumer les conséquences. La Cour d’appel de Montpellier vient ainsi de dégager de toute responsabilité la Comurhex, filiale d’Areva, pour la leucémie développée par un sous-traitant qui avait travaillé 4 ans sur son site de Malvési (Aude).

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