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Départ imminent d’un convoi de déchets très radioactifs vers l’Allemagne (Romandie news)

4 novembre 2010 |




CAEN - Un convoi de déchets nucléaires retraités à l’usine Areva de la Hague (Manche) s’apprête à quitter la Normandie pour l’Allemagne où les antinucléaires l’attendent de pied ferme, alors que le débat sur l’atome s’enflamme à nouveau outre-Rhin.

Selon Greenpeace, le convoi doit partir vendredi de la gare de Valognes (Manche). Le train doit arriver samedi à Gorleben (Allemagne) après un parcours jalonné de manifestations antinucléaires, qui trouveront leur point d’orgue au terminus où près de 30.000 personnes sont attendues par les écologistes.

"Il s’agit du transport le plus radioactif qui ait jamais eu lieu. Ce transport concentre au moins deux fois plus de radioactivité que le total des pollutions radioactives émises par la catastrophe de Tchernobyl", affirme le réseau français Sortir du nucléaire dans un communiqué.

Areva a indiqué avoir préparé un convoi de 123 tonnes, soit 308 conteneurs, de déchets nucléaires, correspondant à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an.

Mais "ce convoi est moins radioactif" que le dernier parti de La Hague pour l’Allemagne en novembre 2008, affirme Christophe Neugnot, directeur de la communication de l’usine de retraitement sans confirmer ses dates.

"Ces déchets sont issus de combustibles allemands qui ont un taux d’usure plus important que les précédents (ils ont été utilisés plus longtemps) et donc les déchets sont plus radioactifs", maintient Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France.

"C’est un écran de fumée des antinucléaires pour masquer la relance du nucléaire dans quasiment tous les pays européens", répond Christophe Neugnot.

En Allemagne, les députés ont adopté la semaine dernière un projet de loi prolongeant de 12 ans en moyenne la durée de vie des 17 réacteurs nucléaires allemands, alors qu’elle devait sortir du nucléaire en 2020. Mais l’opinion publique est majoritairement hostile à ce vote selon les sondages.

Lors du transport de 2008 près de 16.000 policiers avaient été déployés en Allemagne. Le train était resté bloqué pendant 14 heures à la frontière par des militants.

Mardi déjà le "commando Sébastien Briard" en hommage à un jeune écologiste français, mort au cours d’une manifestation antinucléaire en 2004, a revendiqué le sabotage d’une ligne de train de banlieue berlinoise qui a perturbé le trafic.

En France des manifestations sont annoncées à Valognes, Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg, selon Sortir du nucléaire.

Vendredi Greenpeace a déposé plainte contre l’entreposage depuis le 25 octobre de conteneurs en gare de Valognes, à 35 km de l’usine Areva. Mardi l’ONG a relevé "des pics" selon elle au passage des camions qui acheminent progressivement les déchets de la Hague à Valognes.

Les conseillers régionaux Europe Ecologie "soutiennent toutes les initiatives associatives non violentes qui jalonneront le parcours du convoi". "Les garanties d’étanchéité et de sécurité ne sont pas apportées" et surtout "aucune solution de stockage viable n’existe", argumentent-ils dans communiqué.

"Le site d’entreposage intérimaire à Gorleben est lui aussi totalement inadapté : c’est un hangar", affirme M. Rousselet.

Mercredi la Commission européenne a jugé trop vulnérables les systèmes actuels de gestion des déchets nucléaires dans l’UE. Chaque année 7.000 mètres cubes de déchets non retraitables, d’une capacité de nuisance d’un million d’année sont produits par les 143 réacteurs de l’UE, dont 58 en France.

CAEN - Un convoi de déchets nucléaires retraités à l’usine Areva de la Hague (Manche) s’apprête à quitter la Normandie pour l’Allemagne où les antinucléaires l’attendent de pied ferme, alors que le débat sur l’atome s’enflamme à nouveau outre-Rhin.

Selon Greenpeace, le convoi doit partir vendredi de la gare de Valognes (Manche). Le train doit arriver samedi à Gorleben (Allemagne) après un parcours jalonné de manifestations antinucléaires, qui trouveront leur point d’orgue au terminus où près de 30.000 personnes sont attendues par les écologistes.

"Il s’agit du transport le plus radioactif qui ait jamais eu lieu. Ce transport concentre au moins deux fois plus de radioactivité que le total des pollutions radioactives émises par la catastrophe de Tchernobyl", affirme le réseau français Sortir du nucléaire dans un communiqué.

Areva a indiqué avoir préparé un convoi de 123 tonnes, soit 308 conteneurs, de déchets nucléaires, correspondant à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an.

Mais "ce convoi est moins radioactif" que le dernier parti de La Hague pour l’Allemagne en novembre 2008, affirme Christophe Neugnot, directeur de la communication de l’usine de retraitement sans confirmer ses dates.

"Ces déchets sont issus de combustibles allemands qui ont un taux d’usure plus important que les précédents (ils ont été utilisés plus longtemps) et donc les déchets sont plus radioactifs", maintient Yannick Rousselet, chargé des questions nucléaires à Greenpeace France.

"C’est un écran de fumée des antinucléaires pour masquer la relance du nucléaire dans quasiment tous les pays européens", répond Christophe Neugnot.

En Allemagne, les députés ont adopté la semaine dernière un projet de loi prolongeant de 12 ans en moyenne la durée de vie des 17 réacteurs nucléaires allemands, alors qu’elle devait sortir du nucléaire en 2020. Mais l’opinion publique est majoritairement hostile à ce vote selon les sondages.

Lors du transport de 2008 près de 16.000 policiers avaient été déployés en Allemagne. Le train était resté bloqué pendant 14 heures à la frontière par des militants.

Mardi déjà le "commando Sébastien Briard" en hommage à un jeune écologiste français, mort au cours d’une manifestation antinucléaire en 2004, a revendiqué le sabotage d’une ligne de train de banlieue berlinoise qui a perturbé le trafic.

En France des manifestations sont annoncées à Valognes, Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy et Strasbourg, selon Sortir du nucléaire.

Vendredi Greenpeace a déposé plainte contre l’entreposage depuis le 25 octobre de conteneurs en gare de Valognes, à 35 km de l’usine Areva. Mardi l’ONG a relevé "des pics" selon elle au passage des camions qui acheminent progressivement les déchets de la Hague à Valognes.

Les conseillers régionaux Europe Ecologie "soutiennent toutes les initiatives associatives non violentes qui jalonneront le parcours du convoi". "Les garanties d’étanchéité et de sécurité ne sont pas apportées" et surtout "aucune solution de stockage viable n’existe", argumentent-ils dans communiqué.

"Le site d’entreposage intérimaire à Gorleben est lui aussi totalement inadapté : c’est un hangar", affirme M. Rousselet.

Mercredi la Commission européenne a jugé trop vulnérables les systèmes actuels de gestion des déchets nucléaires dans l’UE. Chaque année 7.000 mètres cubes de déchets non retraitables, d’une capacité de nuisance d’un million d’année sont produits par les 143 réacteurs de l’UE, dont 58 en France.



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