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Communiqué des association antinucléaires alsaciennes du 5 septembre 2012

Article publié le 6 septembre 2012



Ce 5 septembre 2012, nos trois associations ont rencontré un conseiller technique de Madame Delphine BATHO, Ministre de l’Ecologie, pour rappeler les dangers que la centrale nucléaire de Fessenheim fait peser sur les populations et exiger la communication d’un calendrier pour la fermeture rapide et définitive de cette centrale.



Elles ont également demandé à avoir dorénavant un droit de suivi sur les interventions exigées par l’ASN, de faire partie du comité de pilotage pour la fermeture et ont communiqué au ministère des pistes pour la reconversion du site.

Elles ont constaté beaucoup de flou, puisqu’à ce jour la seule initiative prise par le ministère concernerait une étude portant sur l’approvisionnement électrique régional, dont l’échéance n’est pas encore annoncée. Alors que Fessenheim est parfois à l’arrêt pendant des mois (nombreuses pannes, maintenance, visites décennales...) sans que cela n’affecte notre approvisionnement. Les deux réacteurs ont été notamment arrêtés simultanément du 30 juillet au 6 novembre 2011.

La décision de fermeture irrévocable promise par le Président Hollande a toutefois été confirmée. En l’occurrence, nos associations ont alerté le ministère sur le fait que les travaux exigés par l’ASN (échéance 2013) engendreraient des dépenses considérables, ce qui serait une aberration au moment où notre pays doit faire des économies, puisque la centrale est d’ores et déjà vouée à la fermeture !

Or, peu après la sortie du ministère, nous apprenons par les medias qu’un accident a eu lieu à Fessenheim. "Accident", car, évidemment, la décence n’autorisera plus EDF à parler "d’incident", lorsque la chair de ses salariés est meurtrie. Ceci est le 24éme événement comptabilisé depuis la remise en service du réacteur n°2 le 6 mars 2012 : depuis plusieurs années, la centrale alsacienne chiffre trois fois plus de problèmes que les autres unités françaises. Faudra-t-il qu’il y ait un jour des morts, pour que le Gouvernement et le Président de la République aient le courage d’arrêter cette exploitation dont les risques sont connus et dénoncés ? Déjà plus de 130 communes et collectivités d’Alsace, de Franche-Comté, d’Allemagne, de Suisse, ont voté des motions pour obtenir cette fermeture immédiate (et non en 2017, fin du mandat présidentiel).

Le "problème Fessenheim" dépasse nos frontières, la radioactivité ne s’arrêtant pas au Rhin, comme nous le savons depuis Tchernobyl. Les associations invitent les populations d’Alsace à interpeller leurs élus pour rendre rapidement réelle cette fermeture. Au Japon, il a suffi de 14 mois pour fermer 54 réacteurs...

 C.S.F.R. (Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin)
 STOP FESSENHEIM (Membre du Réseau "Sortir du nucléaire")
 Alsace Nature (Membre du Réseau "Sortir du nucléaire")
 STOP TRANSPORTS – HALTE AU NUCLEAIRE (Membre du Réseau "Sortir du nucléaire")

Elles ont également demandé à avoir dorénavant un droit de suivi sur les interventions exigées par l’ASN, de faire partie du comité de pilotage pour la fermeture et ont communiqué au ministère des pistes pour la reconversion du site.

Elles ont constaté beaucoup de flou, puisqu’à ce jour la seule initiative prise par le ministère concernerait une étude portant sur l’approvisionnement électrique régional, dont l’échéance n’est pas encore annoncée. Alors que Fessenheim est parfois à l’arrêt pendant des mois (nombreuses pannes, maintenance, visites décennales...) sans que cela n’affecte notre approvisionnement. Les deux réacteurs ont été notamment arrêtés simultanément du 30 juillet au 6 novembre 2011.

La décision de fermeture irrévocable promise par le Président Hollande a toutefois été confirmée. En l’occurrence, nos associations ont alerté le ministère sur le fait que les travaux exigés par l’ASN (échéance 2013) engendreraient des dépenses considérables, ce qui serait une aberration au moment où notre pays doit faire des économies, puisque la centrale est d’ores et déjà vouée à la fermeture !

Or, peu après la sortie du ministère, nous apprenons par les medias qu’un accident a eu lieu à Fessenheim. "Accident", car, évidemment, la décence n’autorisera plus EDF à parler "d’incident", lorsque la chair de ses salariés est meurtrie. Ceci est le 24éme événement comptabilisé depuis la remise en service du réacteur n°2 le 6 mars 2012 : depuis plusieurs années, la centrale alsacienne chiffre trois fois plus de problèmes que les autres unités françaises. Faudra-t-il qu’il y ait un jour des morts, pour que le Gouvernement et le Président de la République aient le courage d’arrêter cette exploitation dont les risques sont connus et dénoncés ? Déjà plus de 130 communes et collectivités d’Alsace, de Franche-Comté, d’Allemagne, de Suisse, ont voté des motions pour obtenir cette fermeture immédiate (et non en 2017, fin du mandat présidentiel).

Le "problème Fessenheim" dépasse nos frontières, la radioactivité ne s’arrêtant pas au Rhin, comme nous le savons depuis Tchernobyl. Les associations invitent les populations d’Alsace à interpeller leurs élus pour rendre rapidement réelle cette fermeture. Au Japon, il a suffi de 14 mois pour fermer 54 réacteurs...

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