Du cesium retrouvé dans les urines d’enfants de Fukushima à la une du Japan Times et d’autres quotidiens. De petites quantités de cesium ont été analysées dans les urines de 10 enfants de Fukushima confirmant leur exposition aux radiations. L’analyse a été effectuée par le laboratoire français indépendant ACRO. D’après le test, les plus grandes quantités d’isotopes sont 1.13 becquerels de cesium 134 par litre d’urine chez une petite fille de 8 ans pendant et 1.30 becquerels de cesium 137 par litre d’urine chez un petit garçon de 7 ans.Les associations pressent le gouvernement japonais d’effectuer des tests auprès de tous les enfants de Fukushima
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L’Acro dans son communiqué de presse déclare : « ces résultats devraient inciter les autorités japonaises à mesurer systématiquement la contamination interne des habitants qui ont été exposés aux panaches radioactifs et de ceux qui vivent dans les territoires contaminés et qui sont donc vraisemblablement soumis à une contamination chronique. Cela peut se faire sans difficulté technique (par anthropogammamétrie). »Dans le Mainichi, le ministre chargé de l’Education et de la Science Yoshiaki Takagi, lui répond que les taux de radioactivité présents dans l’urine des enfants ne posent aucun risque pour la santé. Le total des expositions au rayonnement interne pour les enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent 70 ans serait 7,8 microsieverts de césium radioactif 134 et 8,9 microsieverts de césium 137, contre la dose annuelle admissible de 1 000 microsieverts pour le public, a dit le ministre.
Des contrôles de santé seraient nécessaires pour une analyse plus détaillée, mais ce n’est pas quelque chose qui affecte immédiatement la santé des enfants, a dit Takagi.