Chronologie des événements
Article publié le 13 mars 2011
- 23:30 Explosion du réacteur n°3 de Fukushima Daiichi
(760 MW). Celui-ci fonctionne depuis le 22 septembre 2010, avec un
combustible mixte uranium-plutonium (MOX) beaucoup plus toxique que
le premier réacteur. 7 personnes travaillant sur la centrale sont
portées disparues. Le système de refroidissement est détruit. Au
moins 90 personnes intervenant dans la zone évacuée ont été
irradiées.
- 21:00 Nicolas Hulot et Daniel Cohn-Bendit demande un
référendum sur la question du nucléaire.
- 21:00 L’autorité de sûreté nucléaire du Japon annonce que
6 réacteurs au moins sont en difficulté : les réacteurs 1, 2 et 3 de
Fukushima Daiichi, les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima Daini (à 12
km du premier site) où des soupapes ont été ouvertes pour éviter
l’explosion des bâtiments, libérant autant de nuages radioactifs.
- 20:00 Au JT de France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet,
ministre de l’écologie dénonce l’opportunisme des antinucléaires
français et se félicite du "retour d’expériences qui va permettre
d’améliorer la sûreté des centrales en France". Henri Guaino,
conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, déclare lui :
"L’accident nucléaire au Japon pourrait favoriser l’industrie
française dont la sécurité est une marque de fabrique".
Jean-François Coppé : "En aucun cas, ces accidents ne doivent
remettre en cause les choix stratégiques du pays en matière
d’énergie".
- 18:00 Manifestation de 3 à 500 personnes à Paris, place du
Trocadéro, à l’appel du Réseau Sortir du nucléaire. Présence de
Dominique Voynet, Eva Joly, Jean-Luc Mélanchon.
- 15:50 Six journalistes japonais ont réussi à rejoindre
une commune à 2km de Fukushima-Daiichi. Ils se sont arrêtés quand
les compteurs de mesure se sont bloqués à plus de 1000 µSv/h (microsieverts par heure)
. Ils dénoncent le fait qu’ils
n’ont vu aucun panneau sur la route, ni aucun barrage policier pour
les empêcher de passer.
- 15:00 L’état d’urgence est déclaré à la centrale
d’Onagawa, plus au nord que l’autre, suite à une hausse de la
radioactivité (700 fois la normale). Il pourrait s’agir du nuage
radioactif du réacteur n°1 de Fukushima-Daiichi
- 10:00 Greenpeace s’interroge sur l’usage de l’eau de
mer, une solution "catastrophe" car le sel va non seulement corroder
les métaux, mais en se déposant risque de bloquer des conduites
assez rapidement.
- 09:00 L’ambassade de France à Tokyo incite les résidents
français (environ 9000) à quitter la capitale pour aller plus au
sud.
- 07:47 La radioactivité dans la ville de Miyagi, à 80 km du
site de Fukushima-Daiichi, est annoncé par TEPCO comme étant 400
fois supérieure à la normale.
- 00:00 Le gouvernement japonais annonce que sur onze
réacteurs arrêtés en urgence un seul s’est arrêté selon une
procédure correcte.
Il annonce également que des délestages
électriques vont être effectués sur l’ensemble du
pays :
3h par jour à tour de rôle au moins jusqu’à fin avril,
sauf dans le centre de Tokyo.
Il lance un appel à la Russie pour que celle-ci fournisse plus
de gaz.
- 23:30 Explosion du réacteur n°3 de Fukushima Daiichi
(760 MW). Celui-ci fonctionne depuis le 22 septembre 2010, avec un
combustible mixte uranium-plutonium (MOX) beaucoup plus toxique que
le premier réacteur. 7 personnes travaillant sur la centrale sont
portées disparues. Le système de refroidissement est détruit. Au
moins 90 personnes intervenant dans la zone évacuée ont été
irradiées.
- 21:00 Nicolas Hulot et Daniel Cohn-Bendit demande un
référendum sur la question du nucléaire.
- 21:00 L’autorité de sûreté nucléaire du Japon annonce que
6 réacteurs au moins sont en difficulté : les réacteurs 1, 2 et 3 de
Fukushima Daiichi, les réacteurs 1, 2 et 3 de Fukushima Daini (à 12
km du premier site) où des soupapes ont été ouvertes pour éviter
l’explosion des bâtiments, libérant autant de nuages radioactifs.
- 20:00 Au JT de France 2, Nathalie Kosciusko-Morizet,
ministre de l’écologie dénonce l’opportunisme des antinucléaires
français et se félicite du "retour d’expériences qui va permettre
d’améliorer la sûreté des centrales en France". Henri Guaino,
conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, déclare lui :
"L’accident nucléaire au Japon pourrait favoriser l’industrie
française dont la sécurité est une marque de fabrique".
Jean-François Coppé : "En aucun cas, ces accidents ne doivent
remettre en cause les choix stratégiques du pays en matière
d’énergie".
- 18:00 Manifestation de 3 à 500 personnes à Paris, place du
Trocadéro, à l’appel du Réseau Sortir du nucléaire. Présence de
Dominique Voynet, Eva Joly, Jean-Luc Mélanchon.
- 15:50 Six journalistes japonais ont réussi à rejoindre
une commune à 2km de Fukushima-Daiichi. Ils se sont arrêtés quand
les compteurs de mesure se sont bloqués à plus de 1000 µSv/h (microsieverts par heure)
. Ils dénoncent le fait qu’ils
n’ont vu aucun panneau sur la route, ni aucun barrage policier pour
les empêcher de passer.
- 15:00 L’état d’urgence est déclaré à la centrale
d’Onagawa, plus au nord que l’autre, suite à une hausse de la
radioactivité (700 fois la normale). Il pourrait s’agir du nuage
radioactif du réacteur n°1 de Fukushima-Daiichi
- 10:00 Greenpeace s’interroge sur l’usage de l’eau de
mer, une solution "catastrophe" car le sel va non seulement corroder
les métaux, mais en se déposant risque de bloquer des conduites
assez rapidement.
- 09:00 L’ambassade de France à Tokyo incite les résidents
français (environ 9000) à quitter la capitale pour aller plus au
sud.
- 07:47 La radioactivité dans la ville de Miyagi, à 80 km du
site de Fukushima-Daiichi, est annoncé par TEPCO comme étant 400
fois supérieure à la normale.
- 00:00 Le gouvernement japonais annonce que sur onze
réacteurs arrêtés en urgence un seul s’est arrêté selon une
procédure correcte.
Il annonce également que des délestages
électriques vont être effectués sur l’ensemble du
pays :
3h par jour à tour de rôle au moins jusqu’à fin avril,
sauf dans le centre de Tokyo.
Il lance un appel à la Russie pour que celle-ci fournisse plus
de gaz.
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