Chronologie des événements
Article publié le 12 mars 2011
- 21:50 L’AIEA annonce que 140 000 personnes au total ont
déjà été évacuées.
- 16:10 Le gouvernement allemand invite ses ressortissants
habitants Tokyo ou plus au nord à partir vers le sud du pays.
- 16:00 Début de la distribution de pastille d’iode dans un
rayon de 50 km autour des deux sites nucléaires. L’iode protège du
cancer de la thyroïde mais pas des autres cancers : le césium et le
strontium attaquent la moelle osseuse, le plutonium les poumons, le
carbone va partout.
L’accident est d’abord estimé de niveau 4 (par
comparaison : Three Mile Island a été classé au niveau 5, Tchernobyl
au niveau 7, le plus haut niveau). Il passera à 6 le 14 mars.
- 13:30 L’alerte est donné sur le site de Fukushima-Daini
(4 réacteurs), 12 km plus au sud et une évacuation des populations
commence dans un rayon de 20 km (50 000 personnes de plus).
À la
même heure, en France, l’Autorité de Sûreté Nucléaire promet la transparence.
- 07:36 L’enceinte du bâtiment réacteur n°1 explose. La
télévision japonaise filme en direct : on voit des flammes
gigantesques sortir du bâtiment et un immense nuage de poussières
s’élever à plusieurs centaines de mètres.
Les autorités ont déjà
évacué la population à 10 km à la ronde et étende la mesure à 20 km
(50 000 personnes).
Ils demandent aux personnes habitant dans un
rayon de 50 km de s’enfermer chez elles.
Le vent souffle de sud-est
emmenant le nuage radioactif au large… et vers l’Alaska et le
Canada.
A noter que les réacteurs japonais sont plus résistants aux
séismes que les réacteurs français (5 enceintes au lieu de 3).
Officiellement, c’est une bulle d’hydrogène qui a fait sauter le
bâtiment. Le cœur est alors en fusion… à l’air libre ! (détection de
césium dans le nuage). De l’eau de mer enrichie en bore est injectée
pour essayer de noyer le cœur. La radioactivité sur le site est
alors mesurée à 10 000 fois la normale. L’utilisation de l’eau de
mer provoque une corrosion qui condamne définitivement le réacteur... mais ce n’est pas la priorité !
- 21:50 L’AIEA annonce que 140 000 personnes au total ont
déjà été évacuées.
- 16:10 Le gouvernement allemand invite ses ressortissants
habitants Tokyo ou plus au nord à partir vers le sud du pays.
- 16:00 Début de la distribution de pastille d’iode dans un
rayon de 50 km autour des deux sites nucléaires. L’iode protège du
cancer de la thyroïde mais pas des autres cancers : le césium et le
strontium attaquent la moelle osseuse, le plutonium les poumons, le
carbone va partout.
L’accident est d’abord estimé de niveau 4 (par
comparaison : Three Mile Island a été classé au niveau 5, Tchernobyl
au niveau 7, le plus haut niveau). Il passera à 6 le 14 mars.
- 13:30 L’alerte est donné sur le site de Fukushima-Daini
(4 réacteurs), 12 km plus au sud et une évacuation des populations
commence dans un rayon de 20 km (50 000 personnes de plus).
À la
même heure, en France, l’Autorité de Sûreté Nucléaire promet la transparence.
- 07:36 L’enceinte du bâtiment réacteur n°1 explose. La
télévision japonaise filme en direct : on voit des flammes
gigantesques sortir du bâtiment et un immense nuage de poussières
s’élever à plusieurs centaines de mètres.
Les autorités ont déjà
évacué la population à 10 km à la ronde et étende la mesure à 20 km
(50 000 personnes).
Ils demandent aux personnes habitant dans un
rayon de 50 km de s’enfermer chez elles.
Le vent souffle de sud-est
emmenant le nuage radioactif au large… et vers l’Alaska et le
Canada.
A noter que les réacteurs japonais sont plus résistants aux
séismes que les réacteurs français (5 enceintes au lieu de 3).
Officiellement, c’est une bulle d’hydrogène qui a fait sauter le
bâtiment. Le cœur est alors en fusion… à l’air libre ! (détection de
césium dans le nuage). De l’eau de mer enrichie en bore est injectée
pour essayer de noyer le cœur. La radioactivité sur le site est
alors mesurée à 10 000 fois la normale. L’utilisation de l’eau de
mer provoque une corrosion qui condamne définitivement le réacteur... mais ce n’est pas la priorité !
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