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Bloqué pendant 7 h par des militants en Allemagne, un train d’uranium est arrivé en France

12 novembre 2014 |




Lundi 10 novembre, à partir de 17h et pendant plus de 7 h, des militants allemands de l’organisation "Robin Wood" ont bloqué un train transportant du concentré de minerai d’uranium ("yellowcake") à son départ du port de Hambourg. Le train est ensuite reparti vers la France.



Lundi 10 novembre, à partir de 17h et pendant plus de 7 h, des militants allemands de l’organisation "Robin Wood" ont bloqué un train transportant du concentré de minerai d’uranium ("yellowcake") à son départ du port de Hambourg. Des cordes avaient été tendues au-dessus des rails, auxquels les militants avaient pendu des banderoles et s’étaient eux-mêmes accrochés.

Sur la banderole : "Sur les rails, sur les routes, dans les ports et sur la mer, Pour stopper les transports atomiques, nous nous mettons en travers !"

Lire un compte-rendu de l’action en français : "Hambourg : des écureuils bloquent un train d’uranium plus de 7 heures"

Plus d’images

Le chargement d’uranium avait été déchargé au port de Hambourg quelques jours auparavant. Acheminé par un bateau en provenance de Saint-Pétersbourg, il provenait apparemment d’Ouzbékistan ou du Kazakhstan.

Après le blocage, le train est reparti, passant par Brême, Münster et Cologne, où il a été aperçu mardi vers 6h du matin. Il a passé la frontière mercredi, au niveau de Perl/Apach et a été vu à Maizières-les-Metz (à côté de Woippy) à 13h20. Contrairement à d’habitude, il ne s’est pas arrêté sur le triage de Woippy, les voies étant en travaux.

Après être passé par la vallée du Rhône, Miramas, Montpellier et Bézier, le convoi est arrivé le vendredi l’usine Comurhex de Malvési, dans la banlieue de Narbonne, le vendredi 14 novembre à 8h40.C’est ici que l’uranium subira les premiers traitements destinés à le transformer en combustible nucléaire (et plus tard en déchet ingérable). Pour la première fois, le convoi était accompagné d’un hélicoptère.

Mise à jour jeudi après-midi :

Nous avions supposé mercredi que le train vu à proximité de Metz pouvait ne pas être le même que celui bloqué à Hambourg lundi soir mais cette hypothèse est désormais exclue. Il s’avère finalement, à l’examen de nouvelles vidéos du convoi, que le train que nous avons pu photographier à Metz, et qui avait été vu à Cologne le même jour est composé des mêmes containers que celui qui avait été bloqué à Hambourg lundi soir. Le chargement a juste été rangé différemment et des wagons supplémentaires ont été rajoutés.

Contacts pour plus d’infos : 06 85 23 05 11 ou sur mobilisations@sortirdunucleaire.fr

Photos de François Drapier à côté de Woippy :


Communiqué de l’association Robin Wood

Version allemande : https://www.robinwood.de/Newsdetails.13+M566a149faa7.0.html

ROBIN WOOD - Des militant(e)s manifestent contre le transport d’uranium dans le port d’Hambourg

Des militants écologistes de l’association Robin Wood manifestent actuellement dans le port Hambourg contre un transport de concentré de minerais d’uranium. Les militants demandent au maire Hambourg Olaf Scholz d’interdire les transports de matières radioactives dans le port, ils demandent aussi à l’entreprise C. Steinweg chargée des opérations de manutention de mettre un terme à ce trafic d’uranium.

En ce moment même, les militants ont tendu une grande banderole "Stop aux transports nucléaires ! » au dessus des rails.

Jeudi dernier, le porte-conteneurs « Sheksna » est arrivé chargé de fret radioactif dans le port de Hambourg. Il provenait de Saint-Pétersbourg (Russie) et il a mouillé dans le port de Hambourg-Steinwerder, sur le Quai Max-Brauer, dans le terminal portuaire Sud Ouest géré par l’entreprise de transport international C. Steinweg. A cet endroit ont été déchargés 15 conteneurs d’uranium provenant du Kazakhstan ou de l’Ouzbékistan, deux états aux régimes politiques autoritaires appartenant à la Communauté des États Indépendants (CEI).

De août 2013 à août 2014 , la firme C. Steinweg a déchargé près de 5 milles tonnes de concentrés d’uranium à Hambourg-Steinwerder. Cela représente presque 10% du transport mondial d’uranium. De juin à août 2014, 52% de cet uranium provenaient de pays de la CEI en passant par Saint-Pétersbourg, 38% provenaient de la Namibie, et les 10% restant provenaient du Brésil ou des USA. Au Kazakhstan, la plupart des mines d’uranium sont creusées dans des formations de grès. L’uranium est extrait avec une méthode de type fracturation hydraulique : on injecte de grande quantités d’acide sulfurique dans le sol pour dissoudre l’uranium dans le cadre d’un processus de lixiviation in situ. Au bout de quelques mois, la solution est aspirée hors de terre et l’on extrait l’uranium contenu dans celle-ci. Le processus affecte la nappe phréatique, et les effets à long terme sont incertains.

Le Kazakhstan a quadruplé sa production d’uranium, passant de 5 279 tonnes en 2006 à 22 574 tonnes en 2013. Il a ainsi augmenté sa part de marché mondiale de 28 à 38% et est devenu le pays leader mondial de la production d’uranium. Les mines d’uranium, comme l’ensemble de l’industrie nucléaire, sont soumises au ministère kazakh de l’énergie atomique et la société minière d’État Kazatomprom.

La société de Hambourg C. Steinweg a déjà stocké auparavant des matières radioactives dans des conteneurs défectueux pendant plus d’un mois dans leurs locaux du port de Steinwerder. Les militants antinucléaires ont inspecté les locaux de la société. Le 18 août 2014, des personnes ont bloqué un train de plus de 15 conteneurs de concentrés d’uranium provenant de Namibie, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan.

L’uranium déchargé par C. Steinweg est destiné à l’usine de conversion de Malvési près de Narbonne. La cargaison radioactive est transportée par le train en quatre jours de Hambourg via Brême, Osnabrück, Münster, Cologne, Coblence et Woippy, jusqu’à Malvési . En collaboration avec des antinucléaires français, nous surveillons et critiquons ces transports régulièrement, explique Tobias Darge, chargé de mission Energie de l’association Robin Wood.

Contact sur place : Tobias Darge, ROBIN WOOD-Energiereferent, Tel. 0176 / 24 24 98 15

Lundi 10 novembre, à partir de 17h et pendant plus de 7 h, des militants allemands de l’organisation "Robin Wood" ont bloqué un train transportant du concentré de minerai d’uranium ("yellowcake") à son départ du port de Hambourg. Des cordes avaient été tendues au-dessus des rails, auxquels les militants avaient pendu des banderoles et s’étaient eux-mêmes accrochés.

Sur la banderole : "Sur les rails, sur les routes, dans les ports et sur la mer, Pour stopper les transports atomiques, nous nous mettons en travers !"

Lire un compte-rendu de l’action en français : "Hambourg : des écureuils bloquent un train d’uranium plus de 7 heures"

Plus d’images

Le chargement d’uranium avait été déchargé au port de Hambourg quelques jours auparavant. Acheminé par un bateau en provenance de Saint-Pétersbourg, il provenait apparemment d’Ouzbékistan ou du Kazakhstan.

Après le blocage, le train est reparti, passant par Brême, Münster et Cologne, où il a été aperçu mardi vers 6h du matin. Il a passé la frontière mercredi, au niveau de Perl/Apach et a été vu à Maizières-les-Metz (à côté de Woippy) à 13h20. Contrairement à d’habitude, il ne s’est pas arrêté sur le triage de Woippy, les voies étant en travaux.

Après être passé par la vallée du Rhône, Miramas, Montpellier et Bézier, le convoi est arrivé le vendredi l’usine Comurhex de Malvési, dans la banlieue de Narbonne, le vendredi 14 novembre à 8h40.C’est ici que l’uranium subira les premiers traitements destinés à le transformer en combustible nucléaire (et plus tard en déchet ingérable). Pour la première fois, le convoi était accompagné d’un hélicoptère.

Mise à jour jeudi après-midi :

Nous avions supposé mercredi que le train vu à proximité de Metz pouvait ne pas être le même que celui bloqué à Hambourg lundi soir mais cette hypothèse est désormais exclue. Il s’avère finalement, à l’examen de nouvelles vidéos du convoi, que le train que nous avons pu photographier à Metz, et qui avait été vu à Cologne le même jour est composé des mêmes containers que celui qui avait été bloqué à Hambourg lundi soir. Le chargement a juste été rangé différemment et des wagons supplémentaires ont été rajoutés.

Contacts pour plus d’infos : 06 85 23 05 11 ou sur mobilisations@sortirdunucleaire.fr

Photos de François Drapier à côté de Woippy :


Communiqué de l’association Robin Wood

Version allemande : https://www.robinwood.de/Newsdetails.13+M566a149faa7.0.html

ROBIN WOOD - Des militant(e)s manifestent contre le transport d’uranium dans le port d’Hambourg

Des militants écologistes de l’association Robin Wood manifestent actuellement dans le port Hambourg contre un transport de concentré de minerais d’uranium. Les militants demandent au maire Hambourg Olaf Scholz d’interdire les transports de matières radioactives dans le port, ils demandent aussi à l’entreprise C. Steinweg chargée des opérations de manutention de mettre un terme à ce trafic d’uranium.

En ce moment même, les militants ont tendu une grande banderole "Stop aux transports nucléaires ! » au dessus des rails.

Jeudi dernier, le porte-conteneurs « Sheksna » est arrivé chargé de fret radioactif dans le port de Hambourg. Il provenait de Saint-Pétersbourg (Russie) et il a mouillé dans le port de Hambourg-Steinwerder, sur le Quai Max-Brauer, dans le terminal portuaire Sud Ouest géré par l’entreprise de transport international C. Steinweg. A cet endroit ont été déchargés 15 conteneurs d’uranium provenant du Kazakhstan ou de l’Ouzbékistan, deux états aux régimes politiques autoritaires appartenant à la Communauté des États Indépendants (CEI).

De août 2013 à août 2014 , la firme C. Steinweg a déchargé près de 5 milles tonnes de concentrés d’uranium à Hambourg-Steinwerder. Cela représente presque 10% du transport mondial d’uranium. De juin à août 2014, 52% de cet uranium provenaient de pays de la CEI en passant par Saint-Pétersbourg, 38% provenaient de la Namibie, et les 10% restant provenaient du Brésil ou des USA. Au Kazakhstan, la plupart des mines d’uranium sont creusées dans des formations de grès. L’uranium est extrait avec une méthode de type fracturation hydraulique : on injecte de grande quantités d’acide sulfurique dans le sol pour dissoudre l’uranium dans le cadre d’un processus de lixiviation in situ. Au bout de quelques mois, la solution est aspirée hors de terre et l’on extrait l’uranium contenu dans celle-ci. Le processus affecte la nappe phréatique, et les effets à long terme sont incertains.

Le Kazakhstan a quadruplé sa production d’uranium, passant de 5 279 tonnes en 2006 à 22 574 tonnes en 2013. Il a ainsi augmenté sa part de marché mondiale de 28 à 38% et est devenu le pays leader mondial de la production d’uranium. Les mines d’uranium, comme l’ensemble de l’industrie nucléaire, sont soumises au ministère kazakh de l’énergie atomique et la société minière d’État Kazatomprom.

La société de Hambourg C. Steinweg a déjà stocké auparavant des matières radioactives dans des conteneurs défectueux pendant plus d’un mois dans leurs locaux du port de Steinwerder. Les militants antinucléaires ont inspecté les locaux de la société. Le 18 août 2014, des personnes ont bloqué un train de plus de 15 conteneurs de concentrés d’uranium provenant de Namibie, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan.

L’uranium déchargé par C. Steinweg est destiné à l’usine de conversion de Malvési près de Narbonne. La cargaison radioactive est transportée par le train en quatre jours de Hambourg via Brême, Osnabrück, Münster, Cologne, Coblence et Woippy, jusqu’à Malvési . En collaboration avec des antinucléaires français, nous surveillons et critiquons ces transports régulièrement, explique Tobias Darge, chargé de mission Energie de l’association Robin Wood.

Contact sur place : Tobias Darge, ROBIN WOOD-Energiereferent, Tel. 0176 / 24 24 98 15



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