Faire un don

Appel à mobilisation contre les transports d’uranium entre Hambourg et Malvési

Article publié le 16 janvier 2015



La totalité de l’uranium utilisé dans les centrales nucléaires françaises est importée de l’étranger et est acheminé en France par bateau.

Si une partie de cet uranium, celui en provenance du Niger et du Canada, arrive dans les ports du Havre et de Fos-sur-mer, un travail d’enquête nous a permis de découvrir que de nombreuses cargaisons d’uranium destinées à la France arrivent dans des ports allemands comme celui d’Hambourg. Cet uranium provient de Namibie, du Kazakhstan et de l’Ouzbékistan. Dans ces deux derniers cas, l’uranium a traversé la Russie puis été chargé sur des bateaux à Saint-Pétersbourg avant d’arriver à Hambourg.



Après déchargement au port, les conteneurs de concentré de minerai d’uranium sont ensuite chargés sur des wagons et traversent l’Allemagne et la France pour rejoindre, par le train, l’usine Areva-Comurhex de Malvési, près de Narbonne. Ces transports via les ports allemands ont lieu très régulièrement : tous les mois environ.

À l’occasion de l’arrivée de la prochaine cargaison d’uranium, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation tout au long du trajet et à l’organisation de vigies et de rassemblements dans les communes traversées. D’ores et déjà, un rassemblement et une inspection citoyenne sont prévues en gare de Narbonne pour "accueillir" comme il se doit ce convoi mortifère. Vous aussi barrez la route à l’uranium et mobilisez-vous près de chez vous !


Pourquoi se mobiliser contre ce transport ?

L’extraction de l’uranium est l’une des activités les plus polluantes au monde. En Namibie, le minerai est principalement extrait dans une mine géante à ciel ouvert, ce qui disperse des poussières radioactives sur toute une région. Au Kazakhstan et en Ouzbékistan, les compagnies minières utilisent une technique d’extraction proche de la fracturation hydraulique, qui souille durablement les sous-sols.

L’uranium contenu dans ces wagons va ensuite être transformé, enrichi, utilisé dans des centrales (ou pour fabriquer des armes), générant à la fin des tonnes de déchets dangereux et ingérables. Voilà le prix de notre gaspillage énergétique !

Enfin, même si l’uranium contenu dans ces wagons n’est pas encore enrichi, il ne s’agit pas de transports anodins : chaque convoi dégage plusieurs milliers de milliards de becquerels !

Quel trajet les trains d’uranium empruntent-ils ?

Les cargaisons d’uranium acheminé en France via l’Allemagne mettent en moyenne 4 jours pour arriver à l’usine de Malvési (2 jours en Allemagne - 2 jours en France) et empruntent l’axe Woippy (Metz) – Dijon – Lyon - Miramas – Montpellier – Béziers - Narbonne et traversent les départements de : Moselle, Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Côte d’Or, Saône-et-Loire (ou Ain selon le trajet emprunté), Rhône, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude.

Voir la carte simplifiée du réseau SNCF ici


Comment les reconnaître ?

Les conteneurs d’uranium sont transportés sur des wagons plateaux. Les trains en comportent souvent au moins une bonne dizaine.

Tract à télécharger

Tract transport uranium Allemagne-France à télécharger

Ils ressemblent à ça :

ou ça :

Et ils comportent toujours deux logos : un losange radioactif et une plaque orange symbolisant le danger, commençant par UN ou 70 suivi d’un n° à 4 chiffres, ici 2912


Organiser une vigie

Pourquoi organiser une vigie ?

Secret et opacité sont les maîtres mots de l’industrie nucléaire, qui fait tout pour cacher ces transports à haut risque. L’organisation de vigies nous permet de collecter des informations sur la fréquence, les horaires et trajets précis, la composition de ces convois, et ainsi de pouvoir les mettre en lumière et s’y opposer.

En pratique comment ça se passe ?

Les vigies s’organisent facilement et vous n’avez pas besoin d’être nombreux. Il vous suffit de constituer quelques équipes de 2 militants qui se relaieront pour attendre le passage du convoi et collecter les informations utiles.

 Étape n° 1 : se placer dans un lieu avec une bonne visibilité, à l’extérieur des installations de la SNCF, muni(e) d’un appareil photo, d’un papier, d’un stylo et d’une montre ;
 Étape n° 2 : au moment du passage d’un train, repérer si celui-ci correspond au descriptif puis identifier la plaque ou l’autocollant indiquant la radioactivité situé à l’arrière et/ou sur les côtés ;
 Étape n° 3 : faire des photos ;
 Étape n° 4 : relever le N° à 4 chiffres du bas de la plaque orange située à l’arrière et/ou sur les côtés et/ou à l’avant, c’est le plus important et il se nomme le code ONU
 Étape n° 5 : noter le lieu, la date et l’heure de visualisation du convoi (veillez donc à avoir l’heure avec vous) ;
 Étape n° 6 : transmettre ces informations à votre contact.


Organiser une action

Pour informer la population et dénoncer ces transports radioactifs, vous pouvez organiser des présences devant les gares, distribuer des tracts aux usagers, coller des affiches ou mettre en place toute action qui vous parait pertinente. Contactez-nous pour en discuter ! Et retrouvez des idées et des conseils ici pour organiser votre action.


Mettre en place une journée de formation et de discussion sur les transports radioactifs

Afin de mettre en place ou de renforcer des dynamiques locales contre ces convois, et de constituer des équipes de vigies et de personnes prêtes à agir, nous mettons en place des journées de partage d’information et de formation à la surveillance et à l’action contre les transports radioactifs dans les secteurs de Metz, Dijon, Lyon et dans les Bouches-du-Rhône ou le Gard. Contactez-nous pour discuter de vos besoins, nous élaborerons ensemble le programme.


Commander dès maintenant du matériel de campagne !

Nous mettons à votre disposition, des tracts, affiches, banderoles, autocollants... pour être visible et ne plus laisser ces trains passer inaperçus ! Commandez-les dès maintenant sur notre boutique militante.


Contacts

Si vous et votre groupes êtes intéressés pour participer à cette campagne, pour rejoindre nos équipes de vigies, participer ou nous aider à accueillir et organiser l’une de ces journées de formation, merci de nous contacter à cette adresse : mobilisations@sortirdunucleaire.fr ou sur le 0685230511 (Laura) ou 0760150123 (Mélisande)

Après déchargement au port, les conteneurs de concentré de minerai d’uranium sont ensuite chargés sur des wagons et traversent l’Allemagne et la France pour rejoindre, par le train, l’usine Areva-Comurhex de Malvési, près de Narbonne. Ces transports via les ports allemands ont lieu très régulièrement : tous les mois environ.

À l’occasion de l’arrivée de la prochaine cargaison d’uranium, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation tout au long du trajet et à l’organisation de vigies et de rassemblements dans les communes traversées. D’ores et déjà, un rassemblement et une inspection citoyenne sont prévues en gare de Narbonne pour "accueillir" comme il se doit ce convoi mortifère. Vous aussi barrez la route à l’uranium et mobilisez-vous près de chez vous !


Pourquoi se mobiliser contre ce transport ?

L’extraction de l’uranium est l’une des activités les plus polluantes au monde. En Namibie, le minerai est principalement extrait dans une mine géante à ciel ouvert, ce qui disperse des poussières radioactives sur toute une région. Au Kazakhstan et en Ouzbékistan, les compagnies minières utilisent une technique d’extraction proche de la fracturation hydraulique, qui souille durablement les sous-sols.

L’uranium contenu dans ces wagons va ensuite être transformé, enrichi, utilisé dans des centrales (ou pour fabriquer des armes), générant à la fin des tonnes de déchets dangereux et ingérables. Voilà le prix de notre gaspillage énergétique !

Enfin, même si l’uranium contenu dans ces wagons n’est pas encore enrichi, il ne s’agit pas de transports anodins : chaque convoi dégage plusieurs milliers de milliards de becquerels !

Quel trajet les trains d’uranium empruntent-ils ?

Les cargaisons d’uranium acheminé en France via l’Allemagne mettent en moyenne 4 jours pour arriver à l’usine de Malvési (2 jours en Allemagne - 2 jours en France) et empruntent l’axe Woippy (Metz) – Dijon – Lyon - Miramas – Montpellier – Béziers - Narbonne et traversent les départements de : Moselle, Meurthe-et-Moselle, Haute-Marne, Côte d’Or, Saône-et-Loire (ou Ain selon le trajet emprunté), Rhône, Drôme, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude.

Voir la carte simplifiée du réseau SNCF ici


Comment les reconnaître ?

Les conteneurs d’uranium sont transportés sur des wagons plateaux. Les trains en comportent souvent au moins une bonne dizaine.

Tract à télécharger

Tract transport uranium Allemagne-France à télécharger

Ils ressemblent à ça :

ou ça :

Et ils comportent toujours deux logos : un losange radioactif et une plaque orange symbolisant le danger, commençant par UN ou 70 suivi d’un n° à 4 chiffres, ici 2912


Organiser une vigie

Pourquoi organiser une vigie ?

Secret et opacité sont les maîtres mots de l’industrie nucléaire, qui fait tout pour cacher ces transports à haut risque. L’organisation de vigies nous permet de collecter des informations sur la fréquence, les horaires et trajets précis, la composition de ces convois, et ainsi de pouvoir les mettre en lumière et s’y opposer.

En pratique comment ça se passe ?

Les vigies s’organisent facilement et vous n’avez pas besoin d’être nombreux. Il vous suffit de constituer quelques équipes de 2 militants qui se relaieront pour attendre le passage du convoi et collecter les informations utiles.

 Étape n° 1 : se placer dans un lieu avec une bonne visibilité, à l’extérieur des installations de la SNCF, muni(e) d’un appareil photo, d’un papier, d’un stylo et d’une montre ;
 Étape n° 2 : au moment du passage d’un train, repérer si celui-ci correspond au descriptif puis identifier la plaque ou l’autocollant indiquant la radioactivité situé à l’arrière et/ou sur les côtés ;
 Étape n° 3 : faire des photos ;
 Étape n° 4 : relever le N° à 4 chiffres du bas de la plaque orange située à l’arrière et/ou sur les côtés et/ou à l’avant, c’est le plus important et il se nomme le code ONU
 Étape n° 5 : noter le lieu, la date et l’heure de visualisation du convoi (veillez donc à avoir l’heure avec vous) ;
 Étape n° 6 : transmettre ces informations à votre contact.


Organiser une action

Pour informer la population et dénoncer ces transports radioactifs, vous pouvez organiser des présences devant les gares, distribuer des tracts aux usagers, coller des affiches ou mettre en place toute action qui vous parait pertinente. Contactez-nous pour en discuter ! Et retrouvez des idées et des conseils ici pour organiser votre action.


Mettre en place une journée de formation et de discussion sur les transports radioactifs

Afin de mettre en place ou de renforcer des dynamiques locales contre ces convois, et de constituer des équipes de vigies et de personnes prêtes à agir, nous mettons en place des journées de partage d’information et de formation à la surveillance et à l’action contre les transports radioactifs dans les secteurs de Metz, Dijon, Lyon et dans les Bouches-du-Rhône ou le Gard. Contactez-nous pour discuter de vos besoins, nous élaborerons ensemble le programme.


Commander dès maintenant du matériel de campagne !

Nous mettons à votre disposition, des tracts, affiches, banderoles, autocollants... pour être visible et ne plus laisser ces trains passer inaperçus ! Commandez-les dès maintenant sur notre boutique militante.


Contacts

Si vous et votre groupes êtes intéressés pour participer à cette campagne, pour rejoindre nos équipes de vigies, participer ou nous aider à accueillir et organiser l’une de ces journées de formation, merci de nous contacter à cette adresse : mobilisations@sortirdunucleaire.fr ou sur le 0685230511 (Laura) ou 0760150123 (Mélisande)