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Et ce qui devait arriver AREVA...

Action du 08 juillet 2011

Article publié le 15 juillet 2011



Alors que le réacteur n°3 de la centrale du Fukushima Daiichi, qui contenait du MOX (combustible à base d’uranium et de plutonium) (*) produit par AREVA, se trouve toujours dans une situation alarmante et que plusieurs accidents nucléaires majeurs sont toujours en cours, l’entreprise poursuit son partenariat contre-nature avec la Fédération Française d’Athlétisme. Cette année encore, elle finançait le meeting AREVA, aux frais du contribuable.
Des militants du Réseau « Sortir du nucléaire » ont tenté de dénoncer sur place le financement de l’athlétisme français par AREVA. Ce qui n’était malheureusement pas au goût de la police française, au service du grand champion de la pollution radioactive.


La police à la solde d’AREVA - Quand la liberté d’informer devient un délit

Les militants s’étaient donné rendez-vous dans l’après-midi à la mairie de St Ouen, ils se sont séparés en petits groupes pour éviter de se faire contrôler et de se faire confisquer le matériel. Malheureusement des policiers en civil étaient déjà présents à St Ouen et ont rapidement identifié les équipes se dirigeant vers le Stade de France. Quelques instants plus tard un cordon de CRS a immobilisé une partie des militants et ils se sont immédiatement mis à les fouiller alors que le tractage n’avait même pas commencé.

Photos : Martin Leers

Sans même leur donner le choix de quitter les lieux les CRS ont ensuite forcé les personnes arrêtées à monter dans un car pour les conduire au commissariat de Saint Denis avec le chauffage monté à fond (en plein été) et les écoutilles d’aération fermées.

Photos : Martin Leers

Une partie des militants ont ensuite été placé en interrogatoire pendant lesquels un « gardien de la Paix » aurait froidement fait savoir à un ressortissant japonais qu’il aurait mieux fait de rester à Fukushima... Les autres personnes arrêtées ont été conduites dans un autre bus au commissariat d’Aubervilliers pour subir un contrôle d’identité avant d’être relâchées sans audition.

Fort heureusement 2 groupes de militants ont réussi à passer les barrages policiers et ont rapidement écoulé le stock de tracts avec un public plutôt accueillant et désireux de s’informer sur leur contestation.

Autres photos par Cyril https://www.flickr.com/photos/cyrilcavalie/sets/72157627177224934/detail/

La police à la solde d’AREVA - Quand la liberté d’informer devient un délit

Les militants s’étaient donné rendez-vous dans l’après-midi à la mairie de St Ouen, ils se sont séparés en petits groupes pour éviter de se faire contrôler et de se faire confisquer le matériel. Malheureusement des policiers en civil étaient déjà présents à St Ouen et ont rapidement identifié les équipes se dirigeant vers le Stade de France. Quelques instants plus tard un cordon de CRS a immobilisé une partie des militants et ils se sont immédiatement mis à les fouiller alors que le tractage n’avait même pas commencé.

Photos : Martin Leers

Sans même leur donner le choix de quitter les lieux les CRS ont ensuite forcé les personnes arrêtées à monter dans un car pour les conduire au commissariat de Saint Denis avec le chauffage monté à fond (en plein été) et les écoutilles d’aération fermées.

Photos : Martin Leers

Une partie des militants ont ensuite été placé en interrogatoire pendant lesquels un « gardien de la Paix » aurait froidement fait savoir à un ressortissant japonais qu’il aurait mieux fait de rester à Fukushima... Les autres personnes arrêtées ont été conduites dans un autre bus au commissariat d’Aubervilliers pour subir un contrôle d’identité avant d’être relâchées sans audition.

Fort heureusement 2 groupes de militants ont réussi à passer les barrages policiers et ont rapidement écoulé le stock de tracts avec un public plutôt accueillant et désireux de s’informer sur leur contestation.

Autres photos par Cyril https://www.flickr.com/photos/cyrilcavalie/sets/72157627177224934/detail/



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