EPR Flamanville

Le 28 novembre 2018, 4 associations ont déposé un recours pour faire annuler l’autorisation de mise en service de la cuve de l’EPR. Le Conseil d’Etat a finalement rejeté notre requête.

La plainte déposée par les associations a fait l’objet d’un classement sans suite par le Parquet de Paris.

Mercredi 27 juin 2018, un test est réalisé sur un des moteurs diesel servant d’alimentation électrique de secours au futur réacteur EPR. L’essai tourne mal, un important dégagement de fumée a nécessité l’intervention des pompiers pendant 2h.

Épineuse question de la sécurité informatique des installations nucléaires. EDF porte plainte suite à l’effraction de 150 armoires contenant les matériels informatiques du système contrôle-commande du réacteur EPR de Flamanville.

EDF se vantait à tort début 2018 du succès des premiers essais de démarrage. Et avec les révélations sur les défauts de plusieurs pièces essentielles pour la sûreté, le calendrier va être plus que tendu pour démarrer l’EPR, et la note plus que salée.

Le 5 décembre 2017, 200 personnes ont été évacuées du chantier de l’EPR. Une fuite d’huile est entrée au contact d’une source de chaleur, engendrant une fumée qui a rendu l’air des locaux irrespirable.

Le Conseil d’Etat a finalement conclu à l’irrecevabilité de la requête des associations.

Parmi des milliers de tonnes de déchets découverts par hasard en 2016 sous le chantier de l’EPR et présentés par EDF comme "non dangereux", une centaine de tenues contaminées a été trouvée.

Le 11 avril 2019, le Conseil d’Etat a finalement rejeté le recours des associations, mais il a tout de même reconnu que le décret d’autorisation de création d’une INB pouvait être remis en cause.

Le 16 octobre 2017, le Conseil d’Etat a finalement décidé de rejeter notre recours.