Cattenom

Le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) a été arrêté plusieurs mois pour remplacer un circuit fissuré. Mais son redémarrage fin août 2023 n’a pas été sans peine, EDF a cumulé les problèmes.

EDF a lancé le redémarrage du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) sans détecter qu’une pompe, pourtant requise, ne fonctionnait pas. L’industriel a testé son équipement un peu trop tard. Et ne s’est pas aperçu de la mauvaise configuration du circuit.

On croyait que tout avait tout vérifié, mais non : EDF a découvert de nouveaux défauts sur les diesels de secours de ses réacteurs nucléaires. L’affaire aura pris 4 ans. Au total, 41 réacteurs sur les 56 en fonctionnement étaient touchés. Pour certains, les 2 groupes électrogènes étaient impactés.

C’est une fissure de grande ampleur (et surtout profondeur) qui balaye toute la stratégie qu’EDF a déployée avec l’aval de l’Autorité de sûreté nucléaire : découverte début 2023 sur une zone soit-disant non sujette à la corrosion sous contrainte, il ne restait que 4 mm de métal (sur 27 mm (...)

Le vendredi 3 mars au soir, le plan d’urgence interne "sûreté radiologique" a été déclenché à la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est). Un ventilateur a pris feu en zone nucléaire. Les secours ont été appelé et ont éteint l’incendie.

À Cattenom (Grand Est), une intervention a eu lieu sur la piscine où est entreposé le combustible usé du réacteur 2. Zone parmi les plus chaudes de l’installation, et les plus risquées, la radioactivité ambiante doit y être constamment surveillée. mais encore faut-il que les appareils soient (...)

Une petite erreur peut avoir de grands pouvoirs. Comme celui de mettre en péril le refroidissement d’un réacteur nucléaire et rallonger le délai de déclenchement des protections comme les arrêts d’urgence en cas de besoin.

Un salarié de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) a été fortement irradié jeudi 2 février 2023 lors d’une intervention dans le bâtiment du réacteur 3. Il a reçu une dose supérieure à la limite maximale autorisée en toute une année. EDF, n’ayant pas trouvé de piste quant à l’origine (...)

Mi décembre 2022, plus d’un an après la découverte du phénomène, EDF annonce que ses 16 réacteurs nucléaires les plus récents sont aussi les plus "sensibles" à la corrosion sous contrainte (CSC). Il en reste six à "traiter" entièrement en 2023 et pour ceux-là EDF change de stratégie : fini les (...)

Il s’agissait de modifier le câblage des thermocouples, ces sondes de températures implantées dans le cœur des réacteurs qui fournissent des données essentielles pour éviter l’évaporation de l’eau qui refroidit le combustible. Mais les adaptateurs du nouveau système de câblage ont été mal (...)