Cattenom

Une petite découverte lourde de conséquences et qui en dit long. 52 des 58 réacteurs nucléaire français sont concernés : la ventilation et la surveillance atmosphérique des bâtiments réacteurs ne seraient pas assurées en cas de séisme, rendant tout confinement de la radioactivité impossible.

8 février 2019 : découverte d’un sérieux défaut sur une pompe du circuit d’injection de sécurité du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle). Le dernier contrôle complet de cette pompe date de plus de 15 ans.

EDF a annoncé le 11 février 2019 une nouvelle anomalie sur ses réacteurs nucléaires : le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) n’aurait pas résisté à un séisme. Embêtant pour un système qui assure le refroidissement de tous les matériels et fluides qui servent au fonctionnement et à (...)

Nouvel appel aux pompiers sur le site nucléaire de Cattenom (Moselle). Mercredi 23 janvier 2019, un tableau électrique situé dans un bâtiment hors zone contrôlée a surchauffé.

En novembre et en décembre 2018, des problèmes ont été constatés sur un des diesels du réacteur 3 de Cattenom. Celui-ci refusait de fonctionner correctement, mais l’exploitant ne l’a pas considéré comme indisponible pour autant.

Dans la nuit du vendredi 30 novembre 2018, les pompiers ont été appelés par la centrale nucléaire de Cattenom. Un essai sur le diesel d’ultime secours du réacteur 2 ne s’est pas bien passé.

Nouvelle anomalie générique déclarée le 23 novembre 2018 : en cas de séisme, des passerelles adjacentes aux bâtiments de 15 réacteurs s’effondreraient sur des équipements nécessaires au fonctionnement des générateurs de vapeur.

20 juin 2017 : EDF déclarait que 20 réacteurs nucléaires étaient concernés par des défauts de résistance aux séismes. Un an et demi plus tard, après contrôles supplémentaires, ce sont en fait 48 réacteurs qui auraient pu perdre leur alimentation électrique.

Le 30 octobre 2018, EDF a déclaré un évènement significatif pour la sûreté : sur 8 réacteurs nucléaires, des modifications ont été faites lors de la 3ème visite décennale sur des équipements mais en "oubliant" de les rendre résistants aux séismes.

Le réacteur 3 de la centrale nucléaire transfrontalière de Cattenom (Moselle) s’est arrêté automatiquement le 18 septembre 2018. Une donnée erronée aurait été transmise par un des systèmes de demande de mise à l’arrêt automatique.