Cattenom

Parce qu’EDF n’a pas tenu compte de ses erreurs passées et n’a pas transmis toutes les informations à son fournisseur, l’exploitant a équipé 17 réacteurs de pièces non-conformes. Des pièces sur 2 circuits essentiels, à Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent, Penly, Paluel et Saint-Alban.

La centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) vient de découvrir plusieurs anomalies sur des circuits essentiels en cas d’incident. Sur les 4 réacteurs nucléaires du site. Des fixations absentes ou mal montées, qui n’ont pas été détectées lors des derniers examens de conformité de l’installation.

Dans la nuit du 5 au 6 mars 2020, deux réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom ont été arrêtés. Ils ne produisent plus d’électricité à cause... d’un problème électrique. Les faits ont commencé un peu plus tôt dans la semaine.

En novembre 2019, 7 réacteurs étaient concernés. EDF vient d’en annoncer 16 de plus. Pour la moitié d’entre eux, les 2 moteurs diesels censés alimenter en électricité les systèmes de sauvegarde des réacteurs sont tellement dégradés qu’ils n’auraient pas résisté à un séisme.

Interrompre le refroidissement d’un réacteur nucléaire pour tester 1 système, c’est ce qui était prévu au plan national par EDF depuis des années. La procédure de tests a été modifiée en 2008 mais n’a pas été mise à jour correctement. Résultat : le refroidissement du réacteur 1 de (...)

Le 30 octobre, huit militant·es et un porte-parole de Greenpeace France seront jugé·es en appel à Metz. En première instance, deux d’entre eux ont été condamnés à de la prison ferme, les autres à cinq mois avec sursis. Leur crime ? Avoir dénoncé le risque nucléaire en allumant un feu (...)

Le 25 octobre 2019, le réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) s’est arrêté alors qu’il était en plein fonctionnement. Selon EDF, c’est la panne d’un capteur sur un générateur de vapeur qui a déclenché l’arrêt automatique.

Série noire à Cattenom (Moselle). Le site nucléaire a déclaré en à peine 3 semaines 5 évènements significatifs pour la sûreté. Quasiment tous les réacteurs sont concernés, mais le réacteur 3 tout particulièrement.

Le 26 septembre 2019, alors que le réacteur 3 était à l’arrêt pour maintenance et que les opérations de rechargement du combustible étaient en cours, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom (Grand Est) a découvert l’absence d’un dispositif d’obturation sur une ouverture de l’enceinte.

Un mauvais réglage, et l’alarme censée signaler une augmentation anormale de la réaction nucléaire en chaine ne rempli pas son rôle. C’est ce qu’il s’est passé pour le réacteur 3 de la centrale de Cattenom (Moselle), alors que le combustible nucléaire était justement en train d’être mis dans (...)