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Changeons d’ère, sortons du nucléaire !

Et les déchets, on en fait quoi ?

Article publié le 24 janvier 2011



Sait-on vraiment recycler les déchets nucléaires ? En réalité, à l’usine de "retraitement" de La Hague, on se contente de séparer les radioéléments qui constituent le combustible usé. Cette opération, qui produit de nouveaux déchets, ne permet d’en "recycler" qu’une infime partie sous forme de MOX, un combustible très dangereux. Les 98 % de matières restantes sont inutilisables. L’usine de La Hague est autorisée à polluer 1000 fois plus qu’un réacteur nucléaire. On retrouve ses rejets toxiques jusqu’en Arctique. [1]

On ne sait pas confiner la radioactivité pendant des siècles. Au Centre de Stockage de la Manche, les fûts de déchets fuient déjà depuis des années. Enfouir les déchets à 500 mètres sous terre, comme cela est prévu à Bure (Meuse), ne résoudrait rien : impossible de garantir la stabilité du sous-sol pendant des milliers d’années, ni d’empêcher des infiltrations d’eau qui contamineraient les nappes phréatiques. Ainsi, des milliers de litres d’eau pénètrent quotidiennement dans l’ancienne mine d’Asse (Allemagne), où on s’est débarrassé de 126 000 fûts radioactifs ! [2]

Et comment préserver durant des siècles la mémoire des déchets enfouis, pour éviter qu’un explorateur de l’an 3000 n’y accède par inadvertance ? Enterrer des déchets en profondeur est irréversible. C’est empoisonner un territoire entier pour des milliers d’années... mais les populations n’ont pas leur mot à dire.

171 000 ans, c’est la durée nécessaire pour que le plutonium perde 99% de sa radioactivité.

 [3]

Sait-on vraiment recycler les déchets nucléaires ? En réalité, à l’usine de "retraitement" de La Hague, on se contente de séparer les radioéléments qui constituent le combustible usé. Cette opération, qui produit de nouveaux déchets, ne permet d’en "recycler" qu’une infime partie sous forme de MOX, un combustible très dangereux. Les 98 % de matières restantes sont inutilisables. L’usine de La Hague est autorisée à polluer 1000 fois plus qu’un réacteur nucléaire. On retrouve ses rejets toxiques jusqu’en Arctique. [1]

On ne sait pas confiner la radioactivité pendant des siècles. Au Centre de Stockage de la Manche, les fûts de déchets fuient déjà depuis des années. Enfouir les déchets à 500 mètres sous terre, comme cela est prévu à Bure (Meuse), ne résoudrait rien : impossible de garantir la stabilité du sous-sol pendant des milliers d’années, ni d’empêcher des infiltrations d’eau qui contamineraient les nappes phréatiques. Ainsi, des milliers de litres d’eau pénètrent quotidiennement dans l’ancienne mine d’Asse (Allemagne), où on s’est débarrassé de 126 000 fûts radioactifs ! [2]

Et comment préserver durant des siècles la mémoire des déchets enfouis, pour éviter qu’un explorateur de l’an 3000 n’y accède par inadvertance ? Enterrer des déchets en profondeur est irréversible. C’est empoisonner un territoire entier pour des milliers d’années... mais les populations n’ont pas leur mot à dire.

171 000 ans, c’est la durée nécessaire pour que le plutonium perde 99% de sa radioactivité.

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Thèmes
 Déchets radioactifs