Conférences - Débats
Réunion publique anti-nucléaire (Coordination anti-nucléaire IDF)
Paris (75003) - Ile-de-France
Vendredi 4 octobre 2024
À partir de 19:00
Lieu : Salle Hénaff - annexe Varlin de la Bourse du travail - 29 boulevard du Temple 75003
Buffet & présentations-débat : Nucléaire & - Vieillissement des centrales - Transports - Climat - EAU
Dans le cadre de la mobilisation nationale du 12 octobre à Rouen Relance du nucléaire : en serons nous de nouveau les victimes passives ?
Sous prétexte d’objectifs bas carbone à respecter en matière d’énergie, Macron a choisi de relancer la production d’électricité nucléaire. Belle affaire pour les industriels... mais pour nous ?
Si le nucléaire est en déclin au niveau mondial - il est passé sous la barre des 10 % d’électricité en 2023 (17,5 % en 1993), soit environ 2 % de l’énergie mondiale, ce n’est pas pour rien. C’est le moyen le plus inefficace (33 % d’efficacité énergétique...) et le plus coûteux de produire de l’électricité. Et aussi le plus dangereux ! Rappelons que les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ont fait des centaines de milliers de victimes, et qu’elles ne sont pas terminées : un nouveau sarcophage a dû être construit en Ukraine et les réacteurs détruits de Fukushima rejettent quotidiennement de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique.
De surcroît, le nucléaire nous empoisonne au quotidien : il menace la santé des travailleurs qui entretiennent ses réacteurs et transportent son minerai et ses déchets à travers le pays ; il contamine l’eau que nous buvons (la centrale de Nogent a une bonne part de responsabilité dans la pollution chimique de la Seine), il réchauffe les fleuves, menaçant la vie aquatique ; enfin, il contribue au dérèglement climatique : responsable de plus de la moitié des prélèvements d’eau en France, il réchauffe en outre directement l’atmosphère en évacuant les énormes quantités de chaleur et de vapeur d’eau produites par la réaction nucléaire.
L’urgence climatique commande ? Mais le programme de relance qui repose sur 6 + 8 nouveaux EPR et d’hypothétiques SMR ne peut aboutir au mieux qu’en 2040 ! L’EPR de Flamanville accuse déjà 12 ans de retard, un coût multiplié par 6, des procédures judiciaires pour malfaçons ; après son récent démarrage, il a dû s’arrêter au bout de 24 heures suite à un incident. Quant aux SMR, 2 seulement fonctionnent dans le monde, le reste n’est que lubie et projets sur papier.
En fait, la « relance » suppose surtout la prolongation de la vie des vieilles centrales, dont le coût a été chiffré à 100 milliards par la Cour des Comptes, et qui nous fait courir des risques insensés.
Contre la relance du programme nucléaire : réunion publique à Paris le 4 octobre et manifestation nationale à Rouen le 12 octobre (village festif à partir de 10h30, déambulation l’après midi, concerts le soir) + marche à Penly le 13 octobre
Contact organisation :
antinuk-idf@proton.me
Buffet & présentations-débat : Nucléaire & - Vieillissement des centrales - Transports - Climat - EAU
Dans le cadre de la mobilisation nationale du 12 octobre à Rouen Relance du nucléaire : en serons nous de nouveau les victimes passives ?
Sous prétexte d’objectifs bas carbone à respecter en matière d’énergie, Macron a choisi de relancer la production d’électricité nucléaire. Belle affaire pour les industriels... mais pour nous ?
Si le nucléaire est en déclin au niveau mondial - il est passé sous la barre des 10 % d’électricité en 2023 (17,5 % en 1993), soit environ 2 % de l’énergie mondiale, ce n’est pas pour rien. C’est le moyen le plus inefficace (33 % d’efficacité énergétique...) et le plus coûteux de produire de l’électricité. Et aussi le plus dangereux ! Rappelons que les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ont fait des centaines de milliers de victimes, et qu’elles ne sont pas terminées : un nouveau sarcophage a dû être construit en Ukraine et les réacteurs détruits de Fukushima rejettent quotidiennement de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique.
De surcroît, le nucléaire nous empoisonne au quotidien : il menace la santé des travailleurs qui entretiennent ses réacteurs et transportent son minerai et ses déchets à travers le pays ; il contamine l’eau que nous buvons (la centrale de Nogent a une bonne part de responsabilité dans la pollution chimique de la Seine), il réchauffe les fleuves, menaçant la vie aquatique ; enfin, il contribue au dérèglement climatique : responsable de plus de la moitié des prélèvements d’eau en France, il réchauffe en outre directement l’atmosphère en évacuant les énormes quantités de chaleur et de vapeur d’eau produites par la réaction nucléaire.
L’urgence climatique commande ? Mais le programme de relance qui repose sur 6 + 8 nouveaux EPR et d’hypothétiques SMR ne peut aboutir au mieux qu’en 2040 ! L’EPR de Flamanville accuse déjà 12 ans de retard, un coût multiplié par 6, des procédures judiciaires pour malfaçons ; après son récent démarrage, il a dû s’arrêter au bout de 24 heures suite à un incident. Quant aux SMR, 2 seulement fonctionnent dans le monde, le reste n’est que lubie et projets sur papier.
En fait, la « relance » suppose surtout la prolongation de la vie des vieilles centrales, dont le coût a été chiffré à 100 milliards par la Cour des Comptes, et qui nous fait courir des risques insensés.
Contre la relance du programme nucléaire : réunion publique à Paris le 4 octobre et manifestation nationale à Rouen le 12 octobre (village festif à partir de 10h30, déambulation l’après midi, concerts le soir) + marche à Penly le 13 octobre
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