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La phrase qui tue le nucléaire

Peter Bradford (ancien membre dirigeant de l’autorité de sûreté nucléaire des États-Unis)

Article publié le 6 août 2012



"L’ennemi le plus implacable du nucléaire dans les 30 dernières années a été non pas le risque pour la santé du public, mais celui pour le portefeuille des investisseurs."



De 1977 à 1982, Peter Bradford a été l’un des 5 dirigeants de la U.S. Nuclear Regulatory Commission, l’autorité de sûreté nucléaire des États-Unis ; il a accédé à ces fonctions sur nomination du Président Jimmy Carter et après confirmation par le Sénat des États-Unis. Il est actuellement vice-président de l’organisation non gouvernementale Union of Concerned Scientists et il dispense des cours sur l’énergie nucléaire et sur la politique publique à la Vermont Law School.

Dans son article "The nuclear landscape" publié en mars 2012 par la prestigieuse revue scientifique Nature, Peter Bradford écrivait :

"Toutefois, l’ennemi le plus implacable du nucléaire dans les 30 dernières années a été non pas le risque pour la santé du public, mais celui pour le portefeuille des investisseurs. Aucun nouveau projet nucléaire n’a jamais été commandé avec succès sur un marché de l’énergie compétitif, nulle part dans le monde. [...]

"Du fait de forces économiques contraires, il ne faut pas s’attendre à ce que de nouvelles capacités nucléaires puissent contribuer de façon significative à la production mondiale d’énergie ni aux politiques de lutte contre le changement climatique dans les décennies à venir."

"Au moment de la catastrophe de Fukushima, seuls quatre pays (la Chine, la Russie, l’Inde et la Corée du Sud) construisaient plus de deux réacteurs. Dans ces quatre pays, les citoyens paient pour les nouveaux réacteurs que le gouvernement décide de construire, à travers des subventions directes ou des hausses du prix de l’énergie."

(Source : "The nuclear landscape", Peter Bradford, Nature, vol. 483, 8 mars 2012, p.151-152 / Extraits accessibles au public dans Why taxpayers serve nuclear power and not the other way around, The Guardian)

De 1977 à 1982, Peter Bradford a été l’un des 5 dirigeants de la U.S. Nuclear Regulatory Commission, l’autorité de sûreté nucléaire des États-Unis ; il a accédé à ces fonctions sur nomination du Président Jimmy Carter et après confirmation par le Sénat des États-Unis. Il est actuellement vice-président de l’organisation non gouvernementale Union of Concerned Scientists et il dispense des cours sur l’énergie nucléaire et sur la politique publique à la Vermont Law School.

Dans son article "The nuclear landscape" publié en mars 2012 par la prestigieuse revue scientifique Nature, Peter Bradford écrivait :

"Toutefois, l’ennemi le plus implacable du nucléaire dans les 30 dernières années a été non pas le risque pour la santé du public, mais celui pour le portefeuille des investisseurs. Aucun nouveau projet nucléaire n’a jamais été commandé avec succès sur un marché de l’énergie compétitif, nulle part dans le monde. [...]

"Du fait de forces économiques contraires, il ne faut pas s’attendre à ce que de nouvelles capacités nucléaires puissent contribuer de façon significative à la production mondiale d’énergie ni aux politiques de lutte contre le changement climatique dans les décennies à venir."

"Au moment de la catastrophe de Fukushima, seuls quatre pays (la Chine, la Russie, l’Inde et la Corée du Sud) construisaient plus de deux réacteurs. Dans ces quatre pays, les citoyens paient pour les nouveaux réacteurs que le gouvernement décide de construire, à travers des subventions directes ou des hausses du prix de l’énergie."

(Source : "The nuclear landscape", Peter Bradford, Nature, vol. 483, 8 mars 2012, p.151-152 / Extraits accessibles au public dans Why taxpayers serve nuclear power and not the other way around, The Guardian)



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