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La phrase qui tue le nucléaire

Mikhaïl Gorbatchev (Prix Nobel de la Paix, dernier président de l’URSS)

Article publié le 7 août 2012



"Les horribles souvenirs de Tchernobyl et maintenant de Fukushima sont trop frais et trop frappants pour qu’on s’autorise à méditer tout autre choix que celui de mettre fin à notre dépendance à l’énergie nucléaire."



Le 27 septembre 2011, en tant que président de l’ONG Green Cross, M. Gorbatchev prenait une position extrêmement claire concernant la sortie du nucléaire, qu’il a malheureusement quelque peu nuancée par la suite, dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 mars 2012 :

27 septembre 2011 :

"J’applaudis la Suisse de franchir cette courageuse étape visant à mettre fin à sa dépendance à l’énergie nucléaire, et j’exhorte les parlementaires suisses à saisir cette opportunité historique à laquelle ils font face, qui peut garantir à leur pays un futur plus sûr et plus propre."

"Les horribles souvenirs de Tchernobyl et maintenant de Fukushima sont trop frais et trop frappants pour qu’on s’autorise à méditer tout autre choix que celui de mettre fin à notre dépendance à l’énergie nucléaire."

(Source : "Green Cross : Switzerland can send global message by voting to end reliance on nuclear energy", 27 septembre 2011)

13 mars 2012 :

"Trois pays d’Europe, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse, ont décidé de sortir du nucléaire. Ont-ils raison ?

Nous soutenons une sortie progressive du nucléaire militaire et civil. J’ai vécu l’expérience de Tchernobyl, qui tient une place énorme dans ma vie. Pour moi, il y a un avant et un après-Tchernobyl. Quatorze milliards de roubles déversés en très peu de temps pour contenir un seul réacteur dans un sarcophage ! Et pour quel résultat... On aurait pu penser que, trente-cinq ans après, le Japon, nation évoluée, confronté au désastre de Fukushima, s’en serait mieux sorti. Or, les Japonais se débattent toujours aujourd’hui dans les difficultés.

Nous soutenons les pays qui ont opté pour le désarmement et pour la fin du nucléaire civil, mais nous avons évolué dans nos prises de position. Désormais, nous pouvons comprendre que, pour certains pays comme la France, qui ont peu d’autres ressources, la transition énergétique prenne plus de temps."

(Source : Le Monde, 13 mars 2012 (lien invalide : https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/il-faut-un-tribunal-international-pour-juger-les-crimes-ecologiques_1666918_3244.html))

Le 27 septembre 2011, en tant que président de l’ONG Green Cross, M. Gorbatchev prenait une position extrêmement claire concernant la sortie du nucléaire, qu’il a malheureusement quelque peu nuancée par la suite, dans une interview accordée au journal Le Monde le 13 mars 2012 :

27 septembre 2011 :

"J’applaudis la Suisse de franchir cette courageuse étape visant à mettre fin à sa dépendance à l’énergie nucléaire, et j’exhorte les parlementaires suisses à saisir cette opportunité historique à laquelle ils font face, qui peut garantir à leur pays un futur plus sûr et plus propre."

"Les horribles souvenirs de Tchernobyl et maintenant de Fukushima sont trop frais et trop frappants pour qu’on s’autorise à méditer tout autre choix que celui de mettre fin à notre dépendance à l’énergie nucléaire."

(Source : "Green Cross : Switzerland can send global message by voting to end reliance on nuclear energy", 27 septembre 2011)

13 mars 2012 :

"Trois pays d’Europe, l’Allemagne, l’Italie et la Suisse, ont décidé de sortir du nucléaire. Ont-ils raison ?

Nous soutenons une sortie progressive du nucléaire militaire et civil. J’ai vécu l’expérience de Tchernobyl, qui tient une place énorme dans ma vie. Pour moi, il y a un avant et un après-Tchernobyl. Quatorze milliards de roubles déversés en très peu de temps pour contenir un seul réacteur dans un sarcophage ! Et pour quel résultat... On aurait pu penser que, trente-cinq ans après, le Japon, nation évoluée, confronté au désastre de Fukushima, s’en serait mieux sorti. Or, les Japonais se débattent toujours aujourd’hui dans les difficultés.

Nous soutenons les pays qui ont opté pour le désarmement et pour la fin du nucléaire civil, mais nous avons évolué dans nos prises de position. Désormais, nous pouvons comprendre que, pour certains pays comme la France, qui ont peu d’autres ressources, la transition énergétique prenne plus de temps."

(Source : Le Monde, 13 mars 2012 (lien invalide : https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/03/13/il-faut-un-tribunal-international-pour-juger-les-crimes-ecologiques_1666918_3244.html))



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