31 décembre 2014
Le 31 décembre 2014, à l’occasion d’un diagnostic réalisé sur les installations, les investigations menées par EDF ont permis d’identifier qu’une vanne participant à l’isolement de l’enceinte n’était pas dans la bonne configuration. Après vérification, EDF a déterminé que cette vanne n’était pas dans la position requise depuis le début du mois de décembre 2014.
Détection tardive d’un défaut de positionnement de vanne de l’unité de production n° 4
06/01/2015
Le 31 décembre 2014, l’unité de production n° 4 de la centrale du Tricastin est en phase de redémarrage après son arrêt programmé pour maintenance.
Le 3 décembre, les équipes procèdent à des essais techniques sur l’une des vannes assurant l’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Le 31 décembre, lors d’un contrôle, les équipes de la centrale constatent un défaut de fermeture au niveau de cette vanne. Dès la détection de cet écart, les techniciens procèdent à la remise en conformité de la vanne, conformément aux règles d’exploitation, et effectuent un contrôle afin de s’assurer de son bon fonctionnement. Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, mais il constitue un écart aux règles générales d’exploitation.
La centrale nucléaire du Tricastin a déclaré cet événement le 5 janvier 2015 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), au niveau 1 de l’échelle INES, en raison du délai de détection de cet écart.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45968.html
Indisponibilité d’une vanne participant à l’isolement de l’enceinte
13/01/2015
Centrale nucléaire du Tricastin - Réacteurs de 900 MWe - EDF
Le 5 janvier 2015, l’exploitant de la centrale nucléaire du Tricastin a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif à l’indisponibilité d’une vanne participant à l’isolement de l’enceinte de confinement du réacteur n° 4.
L’enceinte de confinement est une enceinte étanche en béton, contenant la cuve du réacteur, le circuit primaire, les générateurs de vapeur, ainsi que les principaux auxiliaires importants pour la sûreté d’un réacteur à eau sous pression. Elle constitue la troisième des trois barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement (la première barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire). Elle est destinée, en cas d’accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d’une rupture du circuit primaire. Comme de nombreuses canalisations traversent cette enceinte, des vannes, situées de part et d’autre de la paroi de béton, permettent d’obturer chacune des canalisations lorsque les spécifications techniques, les procédures de conduite ou la situation exigent une étanchéité complète de l’enceinte.
Le 31 décembre 2014, à l’occasion d’un diagnostic réalisé sur les installations, les investigations menées par EDF ont permis d’identifier qu’une vanne participant à l’isolement de l’enceinte n’était pas dans la bonne configuration. Après vérification, EDF a déterminé que cette vanne n’était pas dans la position requise depuis le début du mois de décembre 2014.
Dès détection de l’écart, EDF a remis la vanne en conformité.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs.
Cependant, les spécifications techniques d’exploitation imposent à EDF d’amorcer la mise à l’arrêt du réacteur dans un délai de 8 heures lorsque cette vanne d’isolement de l’enceinte de confinement n’est pas disponible. En raison de la détection tardive de cet événement, cette conduite à tenir n’a par conséquent pas été respectée et cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.