12 juillet 2017
Des vannes d’un robinet placé en zone nucléaire du réacteur 4 mises en position non-conforme, des essais répétés qui ne détectent pas le problème, près d’un mois pour que l’exploitant se rende compte que ce robinet est bloqué, pour finalement découvrir de surcroit un mauvais branchement sur une autre vanne de commande et le mauvais montage de 2 autres... Il aura fallu baisser la pression et la température du réacteur pour résoudre ces différents problèmes, quand ils ont enfin été décelés.
L.B.
Le 12/07/17
INDISPONIBILITÉ D’UNE VANNE SUR L’UNITÉ DE PRODUCTION N°4
L’unité de production n°4 est à l’arrêt programmé pour maintenance et renouvellement du combustible depuis le 15 avril 2017.
Le 10 juin 2017, les équipes de la centrale interviennent sur les électrovannes d’un robinet situé dans la partie nucléaire de l’installation. Lors de cette opération de maintenance elles positionnent, de manière non-conforme, les électrovannes de commande de ce robinet. Ce défaut de positionnement n’a pas été détecté lors des deux essais réalisés à l’issue de l’intervention dans le but de valider le bon fonctionnement du robinet.
Le 3 juillet 2017, les équipes de la centrale détectent l’impossibilité de manœuvrer le robinet depuis la salle de commande et débutent un diagnostic pour identifier l’origine de la défaillance.
Au-delà du défaut de positionnement de l’électrovanne, les équipes détectent un défaut de branchement d’un des fils d’alimentation d’une électrovanne et un écart dans le montage des deux autres électrovannes de commande.
Les équipes sont alors, immédiatement intervenues. Elles ont dû baisser la pression et la température de l’unité de production n°4 afin de remettre ces électrovannes en conformité et de retrouver le bon fonctionnement et la disponibilité du robinet.
L’indisponibilité de ce robinet n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. En revanche elle constitue un écart à nos règles générales d’exploitation. Cet événement a été déclaré le 10 juillet 2017, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, comme événement significatif pour la sûreté au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7.