28 avril 2014
Le 28 avril 2014, au cours de la mise à l’arrêt programmée du réacteur n° 2 de la centrale de Golfech, la pression du circuit primaire a atteint une valeur située au-dessus du domaine d’exploitation autorisé durant 38 minutes.
Ecart d’exploitation lors de la mise à l’arrêt de l’unité de production n° 2
30/04/2014
L’unité de production n° 2 de la centrale de Golfech est en arrêt programmé depuis le 26 avril 2014 pour renouveler une partie du combustible et effectuer des opérations de maintenance et de contrôle.
La mise à l’arrêt d’un réacteur passe par des phases successives devant respecter un certain nombre de critères prescrits par les règles d’exploitation d’une centrale.
Le 28 avril 2014, lors de la mise à l’arrêt de l’unité de production n° 2 de Golfech, les équipes de la centrale ont constaté une baisse de pression du circuit primaire en-dessous de la limite autorisée par les règles générales d’exploitation pendant 38 minutes.
Dès la détection de cet écart, les opérateurs ont immédiatement engagé les actions correctrices afin de revenir dans les conditions prescrites par les règles d’exploitation.
Cet évènement n’a eu aucune conséquence sur le fonctionnement et la sûreté de l’installation. Toutefois, comme il s’agit d’un écart aux règles d’exploitation et en raison de sa détection tardive, la direction du CNPE de Golfech l’a déclaré à l’Autorité de Sûreté Nucléaire le 29 mars 2014 et a proposé de le classer au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte7.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45904.html
Sortie du domaine d’exploitation autorisé du réacteur n° 2 de la centrale de Golfech par pression basse
02/05/2014
Le 28 avril 2014, au cours de la mise à l’arrêt programmée du réacteur n° 2 de la centrale de Golfech, la pression du circuit primaire a atteint une valeur située au-dessus du domaine d’exploitation autorisé durant 38 minutes.
Le circuit primaire est un circuit fermé, contenant de l’eau sous pression. Cette eau s’échauffe dans la cuve du réacteur au contact des éléments de combustible. Afin de se prémunir contre tout risque d’ébullition qui diminuerait l’efficacité du refroidissement du cœur du réacteur, les règles générales d’exploitation (RGE) fixent les limites de température et de pression de ce circuit. Ces limites, appelées également « domaine d’exploitation », permettent par ailleurs de respecter les plages de fonctionnement des pompes du circuit primaire et de s’assurer de leur absence de dégradation. Ces limites doivent être respectées en permanence, notamment lors des opérations de mise à l’arrêt ou de redémarrage du réacteur.
Le 28 avril 2014 à 3h30, dans le cadre de la mise à l’arrêt programmée du réacteur n° 2, la diminution de la température et de la pression du circuit primaire a été engagée. Au cours de ces opérations, les RGE imposaient que la pression du circuit primaire reste constamment supérieure à 25 bars absolus. A 4h40, l’équipe en charge de la conduite du réacteur a constaté tardivement que la pression du circuit primaire était de 23 bars absolus. L’action de remontée en pression a été immédiatement entreprise et le niveau de pression est redevenu conforme à 5h01. L’analyse de l’exploitant a montré que les limites du domaine d’exploitation du circuit primaire ont été franchies à 4h23. Le réacteur est donc resté en dehors des limites imposées pendant 38 minutes par pression basse.
Du fait de la faible dépressurisation du circuit primaire par rapport aux limites imposées, cet événement n’a pas eu de conséquence réelle sur le personnel, sur l’environnement et sur la sûreté de l’installation. Toutefois, compte tenu du non-respect des règles générales d’exploitation et du délai de détection de l’écart, il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.