25 mars 2015
A la suite d’une opération de maintenance, des techniciens de la centrale réalisent un test de mise en service d’un groupe électrogène de secours. Durant le test, les équipes essaient de connecter le tableau électrique à l’alimentation principale. Cette opération n’a pas pu être réalisée, à cause d’un branchement incorrect.
Indisponibilité temporaire de l’alimentation d’un tableau électrique sur l’unité de production n° 4 d’EDF Cruas-Meysse
31/03/2015
Le 25 mars, l’unité de production n° 4 de la centrale de Cruas-Meysse est en fonctionnement.
A la suite d’une opération de maintenance, des techniciens de la centrale réalisent un test de mise en service d’un groupe électrogène de secours pour s’assurer de son bon fonctionnement. Pour cela, ils le connectent à un tableau électrique.
Durant le test, les équipes de la centrale essaient de connecter le tableau électrique à l’alimentation principale. Cette opération n’a pas pu être réalisée, de ce fait, le tableau a été considéré indisponible. Le diagnostic montre qu’un branchement était incorrect.
Le 26 mars, une intervention sur le branchement permet de retrouver une situation conforme.
Durant cette période, le tableau électrique est toujours resté sous tension et alimentait normalement les matériels nécessaires au fonctionnement de la centrale. Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté nucléaire, ni sur l’environnement. Toutefois, cette indisponibilité temporaire constitue un écart aux règles générales d’exploitation.
La Direction de la centrale a déclaré cet événement à l’Autorité de sûreté nucléaire le 30 mars, au niveau 1 de l’échelle INES.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45910.html
Non-respect des spécifications techniques d’exploitation portant sur la double alimentation électrique permanente des systèmes de sauvegarde du réacteur n° 4
07/04/2015
Centrale nucléaire de Cruas-Meysse - Réacteurs de 900 MWe - EDF
Le 30 mars 2015, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté portant sur le fait que pendant 3 heures un tableau électrique alimentant une partie des systèmes de sauvegarde du réacteur n° 4 n’a été alimenté que par une seule source électrique.
Sur les réacteurs exploités par EDF, il existe des systèmes dits « de sauvegarde », qui sont utilisés en cas d’incident ou d’accident pour refroidir le cœur du réacteur. Ces systèmes de sauvegarde sont conçus avec 2 « voies » indépendantes et redondantes capables d’assurer à elle-seule 100% de leur fonction. Chacune de ces voies (dites « A » et « B ») dispose de sa propre alimentation électrique dédiée. Les tableaux électriques alimentant ces matériels de sauvegarde sont eux-mêmes alimentés en temps normal par le réseau électrique national et peuvent être secourus, si besoin, par l’un des groupes électrogènes de secours installés sur la centrale nucléaire.
Le 25 mars 2015, dans le cadre d’une opération de maintenance, le tableau électrique alimentant les systèmes de sauvegarde de la « voie A » du réacteur n° 4 a été alimenté par un groupe électrogène de secours de la centrale nucléaire. Au cours de cette intervention, à partir de 23h, l’exploitant n’a temporairement pas été en capacité de rétablir l’alimentation de ce tableau par le réseau électrique national.
Or, les spécifications techniques d’exploitation prévoient que le tableau électrique des systèmes de sauvegarde de la « voie A » du réacteur n° 4 doit en permanence disposer de deux sources d’alimentation.
Le 26 mars 2015, vers 1h du matin, les équipes de l’exploitant sont parvenues à identifier un défaut sur des connections électriques et à les réparer. Le basculement de l’alimentation électrique du tableau sur la source externe normale a pu être réalisé vers 1h45.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, sur l’environnement ou sur les travailleurs. En particulier, les tableaux électriques alimentant les matériels des systèmes de sauvegarde des 2 voies ont toujours été alimentés au cours de l’événement.
Cependant, en raison du non-respect pendant près de 3 heures d’une prescription permanente des spécifications techniques d’exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.