8 octobre 2013
Le 8 octobre 2013, l’exploitant de la centrale de Cattenom a constaté, lors des essais de redémarrage après l’arrêt pour rechargement du réacteur n° 1, que la pompe d’injection de secours aux joints des pompes primaires avait été indisponible pendant une durée prolongée.
Défaut d’étanchéité de robinetterie sur les unités de production n° 1 et n° 3
17/02/2014
Le 16 octobre 2013, la centrale de Cattenom avait déclaré un évènement significatif sûreté de niveau 1 suite à la détection d’un défaut d’étanchéité sur deux vannes du circuit permettant d’ajuster les paramètres chimiques du circuit primaire* de l’unité de production n° 1. La réparation des deux vannes a été réalisée par les équipes de la centrale. Comme après chaque déclaration, les équipes de la centrale ont mené des contrôles complémentaires ayant permis de détecter un défaut similaire sur l’unité de production n° 3. Les équipes de la centrale de Cattenom ont donc procédé au remplacement des deux vannes de l’unité de production n° 3 pendant l’arrêt pour rechargement à l’automne 2013.
Cette détection a conduit la direction de la centrale à réindicer, le 10 janvier 2014, la déclaration initiale auprès de l’Autorité de Sûreté Nucléaire. L’évènement reste au niveau 1 de l’échelle INES qui compte 7 échelons.
A titre préventif, les équipes de la centrale ont profité de l’arrêt pour maintenance de l’unité de production n° 2 du 2 au 12 février 2014 pour effectuer la même opération sur les deux vannes.
* Le circuit primaire est un circuit fermé qui assure, dans les générateurs de vapeur, la transmission de la chaleur dégagée dans le coeur du réacteur à l’eau du circuit secondaire.
Défaut d’étanchéité de robinetterie sur l’unité de production n° 1
16/10/2013
Depuis le 7 juin 2013, l’unité de production n° 1 de la centrale nucléaire de Cattenom est en arrêt programmé pour réaliser des travaux de maintenance et renouveler une partie de son combustible.
Le 27 septembre 2013, lors des contrôles préalables au redémarrage de l’unité de production, les équipes de maintenance ont détecté un défaut d’étanchéité sur deux vannes du circuit qui permet d’ajuster les paramètres chimiques du circuit primaire*. Le 30 septembre 2013, la centrale nucléaire de Cattenom a déclaré cet évènement significatif sûreté à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 0 de l’échelle INES, qui en compte 7. La réparation des deux vannes a été achevée le 6 octobre 2013.
Comme après chaque déclaration d’évènement significatif sûreté, les équipes de la centrale ont mené une analyse approfondie de l’évènement. Cette analyse a mis en évidence que le défaut d’étanchéité était antérieur à l’arrêt de l’unité de production n°1. La direction de la centrale a donc proposé le 16 octobre 2013 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de reclasser cet évènement au niveau 1. Le circuit concerné permet d’injecter de l’eau borée** dans le circuit primaire.
Cet évènement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
*Le circuit primaire est un circuit fermé qui assure, dans les générateurs de vapeur, la transmission de la chaleur dégagée dans le coeur du réacteur à l’eau du circuit secondaire. **Le bore est utilisé dans les réacteurs de centrales nucléaires pour absorber les neutrons et contrôler la réaction en chaîne.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45876.html
Mise à jour d’un événement significatif pour la sûreté : Indisponibilité prolongée d’une pompe de sauvegarde
17/02/2014
Le 8 octobre 2013, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom a constaté, lors des essais de redémarrage après l’arrêt pour simple rechargement du réacteur n°1, que la pompe d’injection de secours aux joints des pompes primaires (nécessaire en cas de perte totale des alimentations électriques) avait été indisponible pendant une durée prolongée.
L’injection d’eau sous haute pression au niveau des joints des pompes primaires permet d’assurer l’étanchéité du circuit primaire en évitant toute remontée d’eau de ce circuit. Cette injection est assurée par deux pompes du système de contrôle volumétrique et chimique en fonctionnement normal. En situation de perte totale des alimentations électriques, cette injection aux joints des pompes primaires est assurée par une troisième pompe spécifique.
Le 8 octobre 2013, lors d’un essai périodique visant à contrôler le débit d’injection de secours aux joints des pompes primaires en cas de perte totale des alimentations électriques, l’exploitant a constaté que ce débit était inférieur au minimum requis par les règles générales d’exploitation. Après investigation, il s’est avéré que le dernier réglage de la pompe d’injection a été réalisé lors du précédent arrêt pour rechargement en combustible en 2012. Le débit d’injection de secours n’était donc plus garanti depuis cette date.
Suite à la détection de cet écart sur le réacteur n°1, des contrôles complémentaires ont été réalisés sur les réacteurs n°2, n°3 et n°4 de la centrale nucléaire de Cattenom. Ils ont permis d’identifier une situation similaire sur les réacteurs n°2 et n°3. L’ensemble de ces écarts a été traité.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation. Toutefois, en raison de la détection tardive et des conséquences potentielles en cas de perte des alimentations électriques, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
Indisponibilité prolongée d’une pompe de sauvegarde
Paris, le 21 Octobre 2013
Le 8 octobre 2013, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom a constaté, lors des essais de redémarrage après l’arrêt pour simple rechargement du réacteur n° 1, que la pompe d’injection de secours aux joints des pompes primaires (nécessaire en cas de perte totale des alimentations électriques) avait été indisponible pendant une durée prolongée.
L’injection d’eau sous haute pression au niveau des joints des pompes primaires permet d’assurer l’étanchéité du circuit primaire en évitant toute remontée d’eau de ce circuit. Cette injection est assurée par deux pompes du système de contrôle volumétrique et chimique en fonctionnement normal. En situation de perte totale des alimentations électriques, cette injection aux joints des pompes primaires est assurée par une troisième pompe spécifique.
Le 8 octobre 2013, lors d’un essai périodique visant à contrôler le débit d’injection de secours aux joints des pompes primaires en cas de perte totale des alimentations électriques, l’exploitant a constaté que ce débit était inférieur au minimum requis par les règles générales d’exploitation. Après investigation, il s’est avéré que le dernier réglage de la pompe d’injection a été réalisé lors du précédent arrêt pour rechargement en combustible en 2012. Le débit d’injection de secours n’était donc plus garanti depuis cette date.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation. Toutefois, en raison de la détection tardive et des conséquences potentielles en cas de perte des alimentations électriques, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
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