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Film : Tchernobyl, le monde d’après

Article publié le 25 avril 2018



Plus de trois décennies après Tchernobyl, la vie dans "le monde d’après" reste l’objet de témoignages limités et de reportages contradictoires allant du lénifiant à l’apocalyptique. L’évolution de l’état de santé de la population nourrit des controverses irréductibles, nombre d’études allant jusqu’à omettre le facteur radiations dans son incontestable dégradation. L’ancienne génération peut croire la page à peu près tournée, une page que les jeunes générations sont en majorité incapables de situer dans l’histoire du XXe siècle. La désinformation a de plus en plus le champ libre. Ainsi, après avoir instillé l’idée que la Zone Interdite était un véritable Eden, des auteurs de cette désinformation ont entrepris de donner à croire qu’habiter dans une région contaminée est une expérience valant d’être vécue – une chance, à Tchernobyl comme à Fukushima !

Voir la bande annonce

Début mai 2016, l’association Enfants de Tchernobyl Belarus a décidé de combler un vide en donnant la parole à quelques unes des rares personnes qui ont consacré leur vie à réduire autant que possible les risques et dommages qui menacent la population du fait d’un environnement radioactif. Surmontant le syndrome de la victime, refusant toute passivité fataliste, elles se dressent comme des figures de "derniers liquidateurs" investies dans une tâche sans fin – vivantes incarnations du Mythe de Sysiphe. Ce film a pour ambition première de leur rendre justice.

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/377263832747879/

Note de l’auteur

Des données récemment collectées révèlent que les malformations cardiaques congénitales dans la population enfantine de la région de Minsk (à 475 km de Tchernobyl) sont de 10 à 20 fois plus fréquentes que la normale et que le nombre d’enfants rendus invalides par une maladie cardiaque y a doublé entre 2014 et 2017. Des morts subites frappent des écoliers dans les cours de récréation. Ces enfants sont des "héritiers" de Tcher­nobyl.

Par ailleurs le bulletin de janvier-février 2008 du bu­reau biélorusse de l’ONU rapporte une information totale­ment absente du rapport officiel présentant le bilan défi­nitif de la catastrophe, tel qu’établi fin 2005 par le Cher­nobyl Forum, un document signé par toutes les agences et organisations de l’ONU et par les gouvernements des trois pays les plus touchés, le Belarus, l’Ukraine et la Russie. On apprend notamment dans ce bulletin que :

"selon le Directeur-adjoint de l’Hôpital central de Stolyn, le docteur Raisa Misura, 60% des femmes en âge d’enfanter (18-40 ans) et plus de 84% des femmes enceintes ont une pathologie. C’est pourquoi la naissance d’un enfant en parfaite santé est un événement rare. Presque 90% des nouveaux-nés tombent dans les groupes de santé II et III [santé moyenne, mauvaise santé et maladies chroniques ; le groupe IV est celui des invalides – diabète, paralysie cérébrale, trisomie 21, pathologies cardiaques graves etc,NDA].

“Le faible niveau de connaissance et le manque de compétences en matière de pratiques radio-écologiques exigent vraiment de nouveaux efforts” souligne Raisa Misura. "

Ainsi, les instances les plus impliquées dans le déni des séquelles sanitaires de Tchernobyl, parmi les plus farouches partisans de l’énergie atomique, s’empêtrent dans les contradictions : le bureau de l’ONU au Belarus publie des données niées par le Chernobyl Forum Report, selon lequel l’accident n’a provoqué que 50 morts et 4000 cancers à venir, moins que le bilan – morts et blessés – d’une journée de circulation routière dans l’ex-URSS.

Ce travail ne prendra tout son sens et toute sa portée qu’avec la contribution du plus grand nombre à ses promotion et diffusion. Chacune et chacun est invité à se concerter avec les associations écologiques et anti- nucléaires locales pour organiser une ou plusieurs projections, éventuellement suivies de débats. Pour ce faire prendre contact avec Yves Lenoir.

tél : 01 45 88 63 08 ; email : yaj.lenoir@free.fr

Projections du film

 le 26 à Paris (7 Parnassiens, la première officielle avec les invités biélorusses)
 le 28 en Avignon (Utopia)
 le 30 à Nice (Mercury)
 le 3 mai à Paris (Espace Jean Dame, en présence du Maire du IIème)
 le 14 mai à Vitré (Aurore)
 le 15 mai à Lannion (Les Baladins)
 le 5 juin à Blois (Le lobis)
 le 12 août à Pont l’évêque

D’autres projets sont en discussion à Épinal, Rennes, Lyon, Toulouse, Châlon, etc.

Plus de trois décennies après Tchernobyl, la vie dans "le monde d’après" reste l’objet de témoignages limités et de reportages contradictoires allant du lénifiant à l’apocalyptique. L’évolution de l’état de santé de la population nourrit des controverses irréductibles, nombre d’études allant jusqu’à omettre le facteur radiations dans son incontestable dégradation. L’ancienne génération peut croire la page à peu près tournée, une page que les jeunes générations sont en majorité incapables de situer dans l’histoire du XXe siècle. La désinformation a de plus en plus le champ libre. Ainsi, après avoir instillé l’idée que la Zone Interdite était un véritable Eden, des auteurs de cette désinformation ont entrepris de donner à croire qu’habiter dans une région contaminée est une expérience valant d’être vécue – une chance, à Tchernobyl comme à Fukushima !

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Début mai 2016, l’association Enfants de Tchernobyl Belarus a décidé de combler un vide en donnant la parole à quelques unes des rares personnes qui ont consacré leur vie à réduire autant que possible les risques et dommages qui menacent la population du fait d’un environnement radioactif. Surmontant le syndrome de la victime, refusant toute passivité fataliste, elles se dressent comme des figures de "derniers liquidateurs" investies dans une tâche sans fin – vivantes incarnations du Mythe de Sysiphe. Ce film a pour ambition première de leur rendre justice.

Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/377263832747879/

Note de l’auteur

Des données récemment collectées révèlent que les malformations cardiaques congénitales dans la population enfantine de la région de Minsk (à 475 km de Tchernobyl) sont de 10 à 20 fois plus fréquentes que la normale et que le nombre d’enfants rendus invalides par une maladie cardiaque y a doublé entre 2014 et 2017. Des morts subites frappent des écoliers dans les cours de récréation. Ces enfants sont des "héritiers" de Tcher­nobyl.

Par ailleurs le bulletin de janvier-février 2008 du bu­reau biélorusse de l’ONU rapporte une information totale­ment absente du rapport officiel présentant le bilan défi­nitif de la catastrophe, tel qu’établi fin 2005 par le Cher­nobyl Forum, un document signé par toutes les agences et organisations de l’ONU et par les gouvernements des trois pays les plus touchés, le Belarus, l’Ukraine et la Russie. On apprend notamment dans ce bulletin que :

"selon le Directeur-adjoint de l’Hôpital central de Stolyn, le docteur Raisa Misura, 60% des femmes en âge d’enfanter (18-40 ans) et plus de 84% des femmes enceintes ont une pathologie. C’est pourquoi la naissance d’un enfant en parfaite santé est un événement rare. Presque 90% des nouveaux-nés tombent dans les groupes de santé II et III [santé moyenne, mauvaise santé et maladies chroniques ; le groupe IV est celui des invalides – diabète, paralysie cérébrale, trisomie 21, pathologies cardiaques graves etc,NDA].

“Le faible niveau de connaissance et le manque de compétences en matière de pratiques radio-écologiques exigent vraiment de nouveaux efforts” souligne Raisa Misura. "

Ainsi, les instances les plus impliquées dans le déni des séquelles sanitaires de Tchernobyl, parmi les plus farouches partisans de l’énergie atomique, s’empêtrent dans les contradictions : le bureau de l’ONU au Belarus publie des données niées par le Chernobyl Forum Report, selon lequel l’accident n’a provoqué que 50 morts et 4000 cancers à venir, moins que le bilan – morts et blessés – d’une journée de circulation routière dans l’ex-URSS.

Ce travail ne prendra tout son sens et toute sa portée qu’avec la contribution du plus grand nombre à ses promotion et diffusion. Chacune et chacun est invité à se concerter avec les associations écologiques et anti- nucléaires locales pour organiser une ou plusieurs projections, éventuellement suivies de débats. Pour ce faire prendre contact avec Yves Lenoir.

tél : 01 45 88 63 08 ; email : yaj.lenoir@free.fr

Projections du film

 le 26 à Paris (7 Parnassiens, la première officielle avec les invités biélorusses)
 le 28 en Avignon (Utopia)
 le 30 à Nice (Mercury)
 le 3 mai à Paris (Espace Jean Dame, en présence du Maire du IIème)
 le 14 mai à Vitré (Aurore)
 le 15 mai à Lannion (Les Baladins)
 le 5 juin à Blois (Le lobis)
 le 12 août à Pont l’évêque

D’autres projets sont en discussion à Épinal, Rennes, Lyon, Toulouse, Châlon, etc.



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