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Australie : Marche "Walk away from uranium mining"

Entre Leonora et Menzies

Article publié le 11 septembre 2011



Depuis le 7 septembre et le départ de Leonora nous sommes entrés dans un nouveau territoire aborigène, le Wongi Territory du nom de la famille ethnique y résidant. Nous longeons la route goudronnée, avec toute l’attention nécessaire face aux immenses Road Train qui circulent et qui peuvent tracter jusqu’à 4 remorques.



Cette route est d’ores et déjà utilisée par les exploitants miniers (or principalement) pour convoyer le minerai non concassé jusqu’à Sydney ou Melbourne, distant de plusieurs milliers de kms) où se trouvent les ports ayant le droit d’exporter. Si les projets de mines d’uranium en Australie de l’Ouest voient le jour, c’est cette même route qui va connaitre un afflux de camions chargés de Yellowcake, mixture contenant de l’uranium non encore séparé des autres matières.
A Menzies nous serons accueillis par Jeffrey et Christine qui représentent la communauté aborigène du territoire Wongi. Jeffrey est un prêtre qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il y a un an, lors d’une réunion avec l’exploitant minier BhP, il aurait déclaré : "La bière est la pisse du diable, l’uranium sa merde".
Depuis quelques jours le groupe de marcheurs fond peu à peu et nous nous retrouvons à une petite trentaine dont huit enfants qu’ils nous faut surveiller attentivement lors de nos 27 km de marche quotidienne en bord de route. Dans une dizaine de jours à Kalgoorlie quelques nouveaux marcheurs devraient nous rejoindre.

Entre-temps le soutien viendra de la communauté aborigène qui se joindra à nous dès Menzies, ce dimanche 11 septembre. En attendant, sur le bord de la route, des automobilistes et chauffeurs routiers nous soutiennent d’un geste de la main ou d’un coup de klaxon !

André est quant à lui parti à Alice Springs pour une rencontre avec les Aborigènes sur le sujet des mines d’uranium. Il devrait revenir en début de semaine, je reste donc le seul français à marcher.

Jocelyn

Cette route est d’ores et déjà utilisée par les exploitants miniers (or principalement) pour convoyer le minerai non concassé jusqu’à Sydney ou Melbourne, distant de plusieurs milliers de kms) où se trouvent les ports ayant le droit d’exporter. Si les projets de mines d’uranium en Australie de l’Ouest voient le jour, c’est cette même route qui va connaitre un afflux de camions chargés de Yellowcake, mixture contenant de l’uranium non encore séparé des autres matières.
A Menzies nous serons accueillis par Jeffrey et Christine qui représentent la communauté aborigène du territoire Wongi. Jeffrey est un prêtre qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il y a un an, lors d’une réunion avec l’exploitant minier BhP, il aurait déclaré : "La bière est la pisse du diable, l’uranium sa merde".
Depuis quelques jours le groupe de marcheurs fond peu à peu et nous nous retrouvons à une petite trentaine dont huit enfants qu’ils nous faut surveiller attentivement lors de nos 27 km de marche quotidienne en bord de route. Dans une dizaine de jours à Kalgoorlie quelques nouveaux marcheurs devraient nous rejoindre.

Entre-temps le soutien viendra de la communauté aborigène qui se joindra à nous dès Menzies, ce dimanche 11 septembre. En attendant, sur le bord de la route, des automobilistes et chauffeurs routiers nous soutiennent d’un geste de la main ou d’un coup de klaxon !

André est quant à lui parti à Alice Springs pour une rencontre avec les Aborigènes sur le sujet des mines d’uranium. Il devrait revenir en début de semaine, je reste donc le seul français à marcher.

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