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L’EPR en bref

EPR ? Vous avez dit EPR ?

Publié le 6 septembre 2012



EPR, ce sont les initiales de European Pressurized (Water) Reactor, qui se tra- duit par Réacteur à Eau Pressurisée Européen, bien qu’à ce jour l’Europe n’y soit pas engagée. Pour le marché américain, l’EPR prend le nom d’Evolutionary Pressurized (Water) Reactor (Réacteur à Eau Pressurisée Evolutionnaire) qui souligne la continuité technologique avec les réacteurs construits aux États-Unis depuis un demi-siècle. C’est un réacteur à fission nucléaire, d’une puissance de 1600 MWe, conçu par Siemens et Framatome en 1992. Aujourd’hui, Areva en est le constructeur et Siemens s’est retiré du projet. L’Etat a autorisé la construction de l’EPR à Flamanville dans la Manche pour en faire une vitrine commerciale, et EDF a commencé les travaux de construction en juillet 2006. Ce réacteur à eau sous pression est de conception similaire aux 58 réacteurs actuels du parc nucléaire français. Ces réacteurs s’inspirent tous du réacteur américain à eau sous pression Westinghouse. 54 d’entre eux sont d’ailleurs sous licence américaine Westinghouse. Le chantier du premier EPR, commencé début 2005 à Olkiluoto, en Finlande, est marqué par d’incessants problèmes de contrôle qualité et sa mise en service, au départ prévue pour 2009, n’interviendra pas avant 2012. Début 2009, TVO, l’électricien finlandais qui a commandé l’EPR,et Areva annon- çaient 38 mois de retard sur la livraison du réacteur. Les problèmes rencon- trés sur la qualité des matériaux (béton et aciers) au moment de la construction pourraient avoir des conséquences graves en cas de situation accidentelle. Le coût du réacteur est passé en moins de trois ans de 3 à plus de 5 milliards d’euros !

EPR, ce sont les initiales de European Pressurized (Water) Reactor, qui se tra- duit par Réacteur à Eau Pressurisée Européen, bien qu’à ce jour l’Europe n’y soit pas engagée. Pour le marché américain, l’EPR prend le nom d’Evolutionary Pressurized (Water) Reactor (Réacteur à Eau Pressurisée Evolutionnaire) qui souligne la continuité technologique avec les réacteurs construits aux États-Unis depuis un demi-siècle. C’est un réacteur à fission nucléaire, d’une puissance de 1600 MWe, conçu par Siemens et Framatome en 1992. Aujourd’hui, Areva en est le constructeur et Siemens s’est retiré du projet. L’Etat a autorisé la construction de l’EPR à Flamanville dans la Manche pour en faire une vitrine commerciale, et EDF a commencé les travaux de construction en juillet 2006. Ce réacteur à eau sous pression est de conception similaire aux 58 réacteurs actuels du parc nucléaire français. Ces réacteurs s’inspirent tous du réacteur américain à eau sous pression Westinghouse. 54 d’entre eux sont d’ailleurs sous licence américaine Westinghouse. Le chantier du premier EPR, commencé début 2005 à Olkiluoto, en Finlande, est marqué par d’incessants problèmes de contrôle qualité et sa mise en service, au départ prévue pour 2009, n’interviendra pas avant 2012. Début 2009, TVO, l’électricien finlandais qui a commandé l’EPR,et Areva annon- çaient 38 mois de retard sur la livraison du réacteur. Les problèmes rencon- trés sur la qualité des matériaux (béton et aciers) au moment de la construction pourraient avoir des conséquences graves en cas de situation accidentelle. Le coût du réacteur est passé en moins de trois ans de 3 à plus de 5 milliards d’euros !



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