Deux grands rassemblements antinucléaires en 2005 et 2006

Communiqué du 2 février 2005

L’assemblée générale du Réseau "Sortir du nucléaire" s’est tenue les 29 et 30 janvier à Valence (Drôme). Environ 150 délégués, représentant les 693 associations fédérées, ont travaillé pendant deux jours. Cette forte participation marque la montée en puissance du Réseau "Sortir du nucléaire", continue depuis 1997, année de sa création. Le mouvement antinucléaire s’est organisé à l’occasion de cette assemblée pour contrer les projets de l’industrie nucléaire. Les décisions suivantes ont en particulier été prises :

1) à l’automne 2005, grand rassemblement international près de Bure (Meuse), où est actuellement en construction un site d’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangerereux. Appel est lancé aux organisations étrangères pour en faire un véritable rassemblement international.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" :
- estime que l’enfouissement de ces déchets radioactifs est un véritable crime contre les générations futures.
- rappelle néanmoins que les projets d’enfouissement concernent moins de 5% des déchets nucléaires et que , de la mine au réacteur, des transports au retraitement, s’accumulent des quantités incroyables de déchets plus ou moins radioactifs que les autorités tentent de dissimuler ou d’intégrer dans les objets de la vie courante.
A ce sujet, le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient la manifestation du 12 février à St-Etienne contre l’envoi de ferailles radioactives d’Areva dans une fonderie ordinaire (Feursmétal, Loire)

2) les 15 et 16 avril 2006, à l’occasion des 20 ans de la catastrophe de Tchernobyl, manifestation internationale dans le Cotentin, à proximité de Flamanville, site choisi pour implantation d’un nouveau réacteur (projet EPR).
Le Réseau "Sortir du nucléaire" :
- demande l’annulation de la construction de l’EPR
- rappelle que, avec le vieillissement des centrales nucléaires, le risque d’une nouvelle catastrophe comparable à Tchernobyl est malheureusement en nette augmentation, particulièrement en France où les centrales font l’objet d’un plan drastique de restrictions budgétaires depuis 3 ans.

3) Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient la pétition et les actions proposées par la Criirad contre le projet de l’ONU d’autoriser courant 2005, à travers le « Codex alimentarius », la consommation de produits alimentaires radioactifs.

Contact Réseau "Sortir du nucléaire" : 04.78.28.29.22 ou 06.64.100.333

NB : le Réseau "Sortir du nucléaire" rassemble plusieurs centaines d’associations locales ou nationales (comme Greenpeace-France), mais aussi des syndicats (Confédération paysanne, Sud-rail, etc.) et des organisations politiques (Verts, LCR, Fédération anarchiste, Alternatifs, etc.). L’animation du Réseau est assurée par le mouvement associatif ce qui permet
de fédérer harmonieusement des mouvances antinucléaires très diverses. Créé en 1997, le Réseau "Sortir du nucléaire" est passé rapidement de quelques associations à près de 700, signant le retour au premier plan du mouvement antinucléaire français.