Compte-rendu : Printemps 2017 - des actions partout en France contre le nucléaire
En commémoration des 6 ans de la catastrophe de Fukushima, des milliers de personnes se sont données rendez-vous pour dénoncer le risque nucléaire.
2 gros temps forts à Strasbourg et Fessenheim, mais aussi à Paris, sur les ponts de la Loire, de Lyon et dans plusieurs dizaines d’autres lieux en France :
Manifestations à Strasbourg/Fessenheim :
Action du 18 mars sur les ponts lyonnais et rassemblement
Lyon, action de sensibilisation sur le site nucléaire du Bugey
Ce samedi 18 mars 2017, 150 militants antinucléaires de la coordination STOP BUGEY ont investi à Lyon, les ponts Morand, Lafayette, Wilson, La Guillotière et Université sur le Rhône, avec de nombreuses banderoles. Il s’agissait d’une opération de sensibilisation de la population lyonnaise aux risques du site nucléaire du Bugey situé à 30 km de Lyon. Des dizaines de milliers d’automobilistes ont vu les banderoles annonçant le risque d’un accident grave comme à Fukushima ou Tchernobyl et 10 000 tracts d’information ont été distribués aux piétons empruntant les 5 ponts.
Cet après-midi de sensibilisation s’est terminée par un regroupement des militants sur la place Pradel avec quelques allocutions, dont celle d’une japonaise du groupe d’habitants de la commune de Namie actuellement en France pour raconter leur drame puisque toute la population de Namie a été évacuée il y a 6 ans suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima.
Aux portes de Lyon, le site nucléaire du Bugey, avec quatre vieux réacteurs encore en
fonctionnement, présente un risque certain d"accident qui s’accroît d’année en année. En effet, EDF veut prolonger jusqu’à 60 ans le fonctionnement de ces réacteurs déjà âgés de 39 ans et 38 ans et prend ainsi en otage toute la population de la région lyonnaise. Sur ce même site, au bord du Rhône, EDF va ouvrir un centre de conditionnement et de stockage de déchets fortement radioactifs (ICEDA), véritable menace pour l’eau et l’air des Lyonnais.
L’accident est de plus en plus probable. Comme à Fukushima ou Tchernobyl, ce serait l’exil pour des dizaines d’années pour les gens habitant dans les zones les plus contaminées et, pour les autres, ce serait vivre avec une radioactivité qui les ferait mourir à petit feu (cancers, leucémies). Ce serait aussi un véritable désastre économique pour la France entière.
Imaginez la zone industrielle de la Plaine de l’Ain (bientôt 7 000 emplois) rayée de la carte, l’aéroport international de Lyon Saint Exupéry inutilisable, de nombreuses autoroutes définitivement fermées, idem pour plusieurs voies ferrées, le Grand Stade de Lyon désert, des milliers d’emplois supprimés
Cette action de sensibilisation a rassemblé au sein de la coordination STOP BUGEY, les organisations :
Rhône-Alpes sans Nucléaire à Lyon,
Greenpeace à Lyon,
Sortir Du Nucléaire Bugey dans l’Ain, l’Isère et le Rhône,
Sortir Du Nucléaire 38 à Grenoble et en Isère,
Arrêt Du Nucléaire Savoie,
Amis de la Terre de Haute Savoie,
ATTAC Mâcon,
ACTE à Chalon sur Saône,
Stop Nucléaire Drôme Ardèche,
CONTRATOM à Genève et en Suisse.
Coordination STOP BUGEY
www.stop-bugey.org
Lyon, action de sensibilisation sur le site nucléaire du Bugey
Ce samedi 18 mars 2017, 150 militants antinucléaires de la coordination STOP BUGEY ont investi à Lyon, les ponts Morand, Lafayette, Wilson, La Guillotière et Université sur le Rhône, avec de nombreuses banderoles. Il s’agissait d’une opération de sensibilisation de la population lyonnaise aux risques du site nucléaire du Bugey situé à 30 km de Lyon. Des dizaines de milliers d’automobilistes ont vu les banderoles annonçant le risque d’un accident grave comme à Fukushima ou Tchernobyl et 10 000 tracts d’information ont été distribués aux piétons empruntant les 5 ponts.
Cet après-midi de sensibilisation s’est terminée par un regroupement des militants sur la place Pradel avec quelques allocutions, dont celle d’une japonaise du groupe d’habitants de la commune de Namie actuellement en France pour raconter leur drame puisque toute la population de Namie a été évacuée il y a 6 ans suite à l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima.
Aux portes de Lyon, le site nucléaire du Bugey, avec quatre vieux réacteurs encore en
fonctionnement, présente un risque certain d"accident qui s’accroît d’année en année. En effet, EDF veut prolonger jusqu’à 60 ans le fonctionnement de ces réacteurs déjà âgés de 39 ans et 38 ans et prend ainsi en otage toute la population de la région lyonnaise. Sur ce même site, au bord du Rhône, EDF va ouvrir un centre de conditionnement et de stockage de déchets fortement radioactifs (ICEDA), véritable menace pour l’eau et l’air des Lyonnais.
L’accident est de plus en plus probable. Comme à Fukushima ou Tchernobyl, ce serait l’exil pour des dizaines d’années pour les gens habitant dans les zones les plus contaminées et, pour les autres, ce serait vivre avec une radioactivité qui les ferait mourir à petit feu (cancers, leucémies). Ce serait aussi un véritable désastre économique pour la France entière.
Imaginez la zone industrielle de la Plaine de l’Ain (bientôt 7 000 emplois) rayée de la carte, l’aéroport international de Lyon Saint Exupéry inutilisable, de nombreuses autoroutes définitivement fermées, idem pour plusieurs voies ferrées, le Grand Stade de Lyon désert, des milliers d’emplois supprimés
Cette action de sensibilisation a rassemblé au sein de la coordination STOP BUGEY, les organisations :
Rhône-Alpes sans Nucléaire à Lyon,
Greenpeace à Lyon,
Sortir Du Nucléaire Bugey dans l’Ain, l’Isère et le Rhône,
Sortir Du Nucléaire 38 à Grenoble et en Isère,
Arrêt Du Nucléaire Savoie,
Amis de la Terre de Haute Savoie,
ATTAC Mâcon,
ACTE à Chalon sur Saône,
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CONTRATOM à Genève et en Suisse.
Coordination STOP BUGEY
www.stop-bugey.org
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