La filière nucléaire tenait salon à Grenoble Alpexpo les 1er et 2 octobre. Comble du cynisme, le salon professionnel NUKLEA s’est affiché avec un autre salon professionnel ULTRAPROPRE... comme si le nucléaire pouvait être propre !
Nous avons décidé de ne pas laisser ce salon se dérouler comme les organisateurs l’avaient prévu et avec SDN 38, le Réseau s’est mobilisé !
Grenoble, capitale européenne du nucléaire ?!
D’après le site de Nukléa, « Grenoble serait la capitale européenne du nucléaire » ! C’était surtout vrai au siècle dernier et il n’y a pas de quoi se vanter ! En effet :
À Grenoble, les réacteurs de recherche du CEA sont en cours de démantèlement, non sans problèmes comme l’irradiation forte d’un travailleur voici un an.
À Grenoble, il reste toujours le réacteur de recherche à haut flux de neutrons de l’ILL (Institut Léo Langevin). Il contient un combustible à très forte concentration d’uranium fissile et rejette dans l’air 30 fois plus de tritium radioactif qu’un seul réacteur du type de ceux de la centrale du Bugey.
À Jarrie, l’usine d’AREVA-CEZUS produit des déchets à faible activité mais à vie longue.
Grenoble se situe à 80 km sous les vents dominants des 4 réacteurs vieillissants du Bugey dont la fin de vie, après plus de 35 ans d’exploitation, est jalonnée d’incidents en nombre croissant. EDF fait pression pour les rafistoler et les prolonger au-delà de 40 ans.
À 60 km de Grenoble, à Malville, se poursuit le démantèlement de Superphénix, qui ne renaît pas de ses super-cendres : 14 tonnes de plutonium stockées sur place (8 kilos sont suffisants pour faire une bombe atomique de type Nagasaki) !
Le 1er octobre, jour de l’ouverture, devant Alpexpo, lieu où se tenaient Nukléa et Ultrapropre, une série d’actions a été organisée, rassemblant des militants venus de toute la région. Dès 8h, le rond point à la sortie de la rocade et juste à l’approche du salon, était occupé et redécoré jusque la fin de la matinée par un premier groupe.
À l’ouverture du salon, une cinquantaine de personnes s’est rassemblée à proximité de l’entrée, à côté d’une centrale en carton, toute fissurée et rafistolée, et ont distribué des tracts pour informer les passants.
Vers 10h30, pendant les prises de parole sur les raisons de notre action, la banderole "Le nucléaire tue l’avenir" a été déployée sur la façade du bâtiment faisant face au salon.
En tenue de décontamination, des militants rappellent que le nucléaire ne tourne pas rond...
Grenoble, capitale européenne du nucléaire ?!
D’après le site de Nukléa, « Grenoble serait la capitale européenne du nucléaire » ! C’était surtout vrai au siècle dernier et il n’y a pas de quoi se vanter ! En effet :
À Grenoble, les réacteurs de recherche du CEA sont en cours de démantèlement, non sans problèmes comme l’irradiation forte d’un travailleur voici un an.
À Grenoble, il reste toujours le réacteur de recherche à haut flux de neutrons de l’ILL (Institut Léo Langevin). Il contient un combustible à très forte concentration d’uranium fissile et rejette dans l’air 30 fois plus de tritium radioactif qu’un seul réacteur du type de ceux de la centrale du Bugey.
À Jarrie, l’usine d’AREVA-CEZUS produit des déchets à faible activité mais à vie longue.
Grenoble se situe à 80 km sous les vents dominants des 4 réacteurs vieillissants du Bugey dont la fin de vie, après plus de 35 ans d’exploitation, est jalonnée d’incidents en nombre croissant. EDF fait pression pour les rafistoler et les prolonger au-delà de 40 ans.
À 60 km de Grenoble, à Malville, se poursuit le démantèlement de Superphénix, qui ne renaît pas de ses super-cendres : 14 tonnes de plutonium stockées sur place (8 kilos sont suffisants pour faire une bombe atomique de type Nagasaki) !
Le 1er octobre, jour de l’ouverture, devant Alpexpo, lieu où se tenaient Nukléa et Ultrapropre, une série d’actions a été organisée, rassemblant des militants venus de toute la région. Dès 8h, le rond point à la sortie de la rocade et juste à l’approche du salon, était occupé et redécoré jusque la fin de la matinée par un premier groupe.
À l’ouverture du salon, une cinquantaine de personnes s’est rassemblée à proximité de l’entrée, à côté d’une centrale en carton, toute fissurée et rafistolée, et ont distribué des tracts pour informer les passants.
Vers 10h30, pendant les prises de parole sur les raisons de notre action, la banderole "Le nucléaire tue l’avenir" a été déployée sur la façade du bâtiment faisant face au salon.
En tenue de décontamination, des militants rappellent que le nucléaire ne tourne pas rond...
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