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La phrase qui tue le nucléaire

Christian Holbé (analyste en sûreté à l’IRSN - Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire)

Article publié le 25 juillet 2013



"Fukushima nous a déjà appris quelque chose. Nous avions, sans doute, sous-estimé le cumul des situations, la perte d’alimentation électrique et celle des sources froides par exemple. Ce qui nous oblige désormais à remettre en cause un certain nombre de certitudes. Ce qui est toujours positif. Mais nous sommes encore loin d’avoir tiré tous les enseignements."



Source : Énergies syndicales, septembre 2011, p.17 encadré "Fessenheim : point de vue d’un ingénieur" in "Fessenheim - La FNME auprès des salariés"

Christian Holbé (délégué syndical central et délégué du personnel CGT), analyste en sûreté au sein de l’IRSN nous livre son point de vue sur les tests en cours :

"Réévaluer nos centrales est nécessaire. Mais ce n’est pas en six mois, sans moyens supplémentaires, qu’on va réaliser ce qui théoriquement prendrait deux ans. Le gouvernement a voulu faire un effet d’annonce : on fait, et très vite. Ces stress tests ne peuvent être qu’une première étape. Il faudra donc revenir sur un certain nombre de choses, aller plus loin... L’autre remarque porte sur le nucléaire militaire. L’IRSN a également une mission d’expertise sur les installations relevant de la Défense nationale. Or les stress tests ne porteront que sur le civil. Et la CGT dénonce cela..."

"Fukushima nous a déjà appris quelque chose. Nous avions, sans doute, sous-estimé le cumul des situations, la perte d’alimentation électrique et celle des sources froides par exemple. Ce qui nous oblige désormais à remettre en cause un certain nombre de certitudes. Ce qui est toujours positif. Mais nous sommes encore loin d’avoir tiré tous les enseignements."

Source : Énergies syndicales, septembre 2011, p.17 encadré "Fessenheim : point de vue d’un ingénieur" in "Fessenheim - La FNME auprès des salariés"

Christian Holbé (délégué syndical central et délégué du personnel CGT), analyste en sûreté au sein de l’IRSN nous livre son point de vue sur les tests en cours :

"Réévaluer nos centrales est nécessaire. Mais ce n’est pas en six mois, sans moyens supplémentaires, qu’on va réaliser ce qui théoriquement prendrait deux ans. Le gouvernement a voulu faire un effet d’annonce : on fait, et très vite. Ces stress tests ne peuvent être qu’une première étape. Il faudra donc revenir sur un certain nombre de choses, aller plus loin... L’autre remarque porte sur le nucléaire militaire. L’IRSN a également une mission d’expertise sur les installations relevant de la Défense nationale. Or les stress tests ne porteront que sur le civil. Et la CGT dénonce cela..."

"Fukushima nous a déjà appris quelque chose. Nous avions, sans doute, sous-estimé le cumul des situations, la perte d’alimentation électrique et celle des sources froides par exemple. Ce qui nous oblige désormais à remettre en cause un certain nombre de certitudes. Ce qui est toujours positif. Mais nous sommes encore loin d’avoir tiré tous les enseignements."



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