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Accident à la centrale nucléaire de Penly

Autres incidents similaires en France

Publié le 6 avril 2012



24/07/2008 - article AFP

Incident lors du redémarrage d’un réacteur le 25 juin à la centrale de Cruas (Ardèche)

Une erreur de procédure lors du redémarrage d’un réacteur de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) aurait pu conduire à "une augmentation de la réactivité du coeur de la centrale", selon un avis d’incident publié jeudi sur le site de l’Autorité de sûreté nucléaire.

"Le 25 juin 2008, un appoint en eau du circuit primaire du réacteur numéro 3 a été réalisé alors que les pompes du circuit primaire étaient à l’arrêt", a constaté l’ASN.

"En cas de défaillance du circuit d’appoint, un volume d’eau trop important aurait pu être injecté dans le circuit primaire : le brassage de l’eau n’étant pas assuré à cause de l’arrêt des pompes primaires, une augmentation de la radioactivité du coeur aurait alors pu se produire", poursuit l’Autorité de sûreté.

Mardi, l’ASN a publié un avis sur un autre incident datant du 4 juillet sur le circuit secondaire du réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Dans ce cas, "le débit d’eau brute sur l’un des échangeurs du circuit d’aspersion d’eau dans l’enceinte (EAS)" était "inférieur au seuil prescrit" et l’exploitant aurait dû "ramener le réacteur sous 14 heures vers un état d’arrêt plus adéquat", ce qui n’a pas été fait.

Un autre avis publié lundi rapporte un incident pour un défaut de maintenance survenu le 13 juillet à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à 120 km de Paris. Dans le réacteur n°2 de cette centrale "un mélange non homologué de 2 types de graisses a été découvert dans les servomoteurs électriques de robinets situés dans le bâtiment réacteur", selon l’avis.

L’incident a "potentiellement remis en cause la sûreté de l’installation en cas d’accident grave", selon l’ASN. Les trois incidents sont classés 1 de l’échelle internationale INES (0 à 7). Une centaine d’incidents de ce niveau se produisent chaque année en France, selon l’ASN.

Plusieurs incidents récents dans la filière nucléaire ont entraîné "une sensibilité particulière", reconnait le directeur général de l’ASN Jean-Christophe Niel. Mercredi, une centaine d’employés ont été contaminés lors d’une opération de maintenance sur la centrale du Tricastin, après une fuite radioactive à l’usine proche de Socatri le 7 juillet.

24/07/2008 - article AFP

Incident lors du redémarrage d’un réacteur le 25 juin à la centrale de Cruas (Ardèche)

Une erreur de procédure lors du redémarrage d’un réacteur de la centrale nucléaire de Cruas (Ardèche) aurait pu conduire à "une augmentation de la réactivité du coeur de la centrale", selon un avis d’incident publié jeudi sur le site de l’Autorité de sûreté nucléaire.

"Le 25 juin 2008, un appoint en eau du circuit primaire du réacteur numéro 3 a été réalisé alors que les pompes du circuit primaire étaient à l’arrêt", a constaté l’ASN.

"En cas de défaillance du circuit d’appoint, un volume d’eau trop important aurait pu être injecté dans le circuit primaire : le brassage de l’eau n’étant pas assuré à cause de l’arrêt des pompes primaires, une augmentation de la radioactivité du coeur aurait alors pu se produire", poursuit l’Autorité de sûreté.

Mardi, l’ASN a publié un avis sur un autre incident datant du 4 juillet sur le circuit secondaire du réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, en Alsace. Dans ce cas, "le débit d’eau brute sur l’un des échangeurs du circuit d’aspersion d’eau dans l’enceinte (EAS)" était "inférieur au seuil prescrit" et l’exploitant aurait dû "ramener le réacteur sous 14 heures vers un état d’arrêt plus adéquat", ce qui n’a pas été fait.

Un autre avis publié lundi rapporte un incident pour un défaut de maintenance survenu le 13 juillet à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, à 120 km de Paris. Dans le réacteur n°2 de cette centrale "un mélange non homologué de 2 types de graisses a été découvert dans les servomoteurs électriques de robinets situés dans le bâtiment réacteur", selon l’avis.

L’incident a "potentiellement remis en cause la sûreté de l’installation en cas d’accident grave", selon l’ASN. Les trois incidents sont classés 1 de l’échelle internationale INES (0 à 7). Une centaine d’incidents de ce niveau se produisent chaque année en France, selon l’ASN.

Plusieurs incidents récents dans la filière nucléaire ont entraîné "une sensibilité particulière", reconnait le directeur général de l’ASN Jean-Christophe Niel. Mercredi, une centaine d’employés ont été contaminés lors d’une opération de maintenance sur la centrale du Tricastin, après une fuite radioactive à l’usine proche de Socatri le 7 juillet.



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