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Un réacteur EPR à Tricastin ? Du bluff ! Les rumeurs ne sauveront pas le nucléaire

Communiqué du 15 février 2007



L’industrie nucléaire mondiale, sinistrée (*), en est réduite à lancer des rumeurs pour tenter de faire croire qu’elle a de l’avenir. Qui plus est, d’importantes rivalités opposent EDF à Areva d’une part et EDF à Suez de l’autre.

Il ne faut donc accorder que peu de crédit aux annonces "curieuses" de ces derniers jours :

- Areva prétend avoir vendu deux EPR aux Chinois pour… 3,8 milliards d’euros, soit pratiquement le prix d’un seul EPR (3,3 milliards pour l’EPR de Flamanville). Par quel "miracle" les EPR vendus aux chinois ne coûteraient plus qu’1,9 milliard chacun ? Seront-ils construits en bois et en plastique, et par des prisonniers (de préférence Tibétains) afin de réduire le coût de la main d’oeuvre ?

- Suez prétend construire un EPR sur le site du Tricastin.
Il s’agit de toute évidence d’une simple annonce "test", pour "sentir les réactions". Une fuite au profit du journal belge "Le Soir", reprise ensuite dans les Echos puis par l’agence Reuters serait devenue entre temps une information fiable et de la plus grande importance.

Pourtant, le site du Tricastin est certainement un des plus mauvais endroits pour construire un EPR, pour diverses raisons. En particulier, les limites d’échauffement du Rhône sont franchies de plus en plus souvent par les 4 réacteurs nucléaires (4x900MW) de la centrale EDF. Comment serait-il possible de refroidir un gros EPR (1600 MW) avec la même eau ?

En réalité, l’EPR est un réacteur sinistré dont personne ne veut : le chantier du seul exemplaire en construction, en Finlande, compte deux à trois ans de retard et plus d’un milliard d’euros de pertes pour Areva.

Il est donc nécessaire de faire annuler le projet d’un EPR prévu à Flamanville (Manche). A cet effet, le Réseau "Sortir du nucléaire" et de nombreuses associations organisent 5 grandes manifestations simultanées le 17 mars 2007 à Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon et Toulouse.

******************

(*) Le 1er janvier 2007, sept réacteurs nucléaires ont définitivement été arrêtés en Europe. La majorité des 435 réacteurs encore en service sur la planète va fermer d’ici 20 à 25 ans. Le nucléaire est donc engagé dans un déclin inéluctable que les quelques éventuels nouveaux réacteurs ne pourront que freiner.

L’industrie nucléaire mondiale, sinistrée (*), en est réduite à lancer des rumeurs pour tenter de faire croire qu’elle a de l’avenir. Qui plus est, d’importantes rivalités opposent EDF à Areva d’une part et EDF à Suez de l’autre.

Il ne faut donc accorder que peu de crédit aux annonces "curieuses" de ces derniers jours :

- Areva prétend avoir vendu deux EPR aux Chinois pour… 3,8 milliards d’euros, soit pratiquement le prix d’un seul EPR (3,3 milliards pour l’EPR de Flamanville). Par quel "miracle" les EPR vendus aux chinois ne coûteraient plus qu’1,9 milliard chacun ? Seront-ils construits en bois et en plastique, et par des prisonniers (de préférence Tibétains) afin de réduire le coût de la main d’oeuvre ?

- Suez prétend construire un EPR sur le site du Tricastin.
Il s’agit de toute évidence d’une simple annonce "test", pour "sentir les réactions". Une fuite au profit du journal belge "Le Soir", reprise ensuite dans les Echos puis par l’agence Reuters serait devenue entre temps une information fiable et de la plus grande importance.

Pourtant, le site du Tricastin est certainement un des plus mauvais endroits pour construire un EPR, pour diverses raisons. En particulier, les limites d’échauffement du Rhône sont franchies de plus en plus souvent par les 4 réacteurs nucléaires (4x900MW) de la centrale EDF. Comment serait-il possible de refroidir un gros EPR (1600 MW) avec la même eau ?

En réalité, l’EPR est un réacteur sinistré dont personne ne veut : le chantier du seul exemplaire en construction, en Finlande, compte deux à trois ans de retard et plus d’un milliard d’euros de pertes pour Areva.

Il est donc nécessaire de faire annuler le projet d’un EPR prévu à Flamanville (Manche). A cet effet, le Réseau "Sortir du nucléaire" et de nombreuses associations organisent 5 grandes manifestations simultanées le 17 mars 2007 à Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon et Toulouse.

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(*) Le 1er janvier 2007, sept réacteurs nucléaires ont définitivement été arrêtés en Europe. La majorité des 435 réacteurs encore en service sur la planète va fermer d’ici 20 à 25 ans. Le nucléaire est donc engagé dans un déclin inéluctable que les quelques éventuels nouveaux réacteurs ne pourront que freiner.


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