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Sortir du nucléaire n°79



Automne 2018

International

En Argentine aussi, les citoyens s’organisent contre le nucléaire !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°79 - Automne 2018

 Luttes et actions


Pour donner suite à l’article sur l’Argentine de la revue Sortir du nucléaire n°78, et surtout en écho aux mobilisations récentes des groupes antinucléaires argentins, cette brève évoque les luttes contre les activités et projets mortifères de la filière nucléaire, depuis les mines d’uranium, en passant par l’élaboration du combustible, jusqu’au fonctionnement des réacteurs et les dépôts de déchets radioactifs.



Des luttes régionales qui débouchent sur un collectif national

L’histoire du nucléaire argentin est émaillée de nombreuses oppositions citoyennes. Mais en 2017, en Patagonie, plusieurs mobilisations citoyennes ont été organisées contre des projets ‘nucléocraticides’. Ainsi, dans la province du Chubut, des associations citoyennes ont dénoncé les projets de mines d’uranium et de poubelles nucléaires. Dans le Rio Negro, des manifestations ont marqué l’opposition déterminée à l’implantation de réacteurs nucléaires ; dans la même province, une grande pétition a réuni plus de 38 000 signatures en juin 2018 demandant l’interdiction d’ouverture d’une mine d’uranium, projet porté par l’entreprise canadienne Blue Sky Uranium. Il n’est donc pas étonnant que les Assemblées régionales de Patagonie aient impulsé l’émergence d’un collectif national antinucléaire : Comment sauver Madre Tierra de la folie nucléaire ?

Un objectif clair : organiser un front national pour terrasser le plan nucléaire argentin

Évènement très important pour la dynamique des luttes, le 21 juillet dernier, à Zárate, non loin des centrales nucléaires d’Atucha, s’est tenue une première rencontre du collectif Mouvement Antinucléaire de la République Argentine (MARA). Différents groupes locaux et assemblées régionales du pays et plusieurs spécialistes s’y sont retrouvés pour partager leurs engagements et créer une solidarité entre citoyens et activistes. Il s’agissait de s’unir pour dénoncer les impacts du plan nucléaire sur la santé et l’environnement, plan qui touche de nombreuses provinces du pays, notamment La Rioja, Mendoza, Chubut, Córdoba, Buenos Aires, Rio Negro et Formosa.

“Les luttes sont unies ; en tant que mouvement national, nous répudions le plan nucléaire et nous allons chercher à stopper la fuite en avant nucléaire et remédier à ce qu’il faut contrer.“

Des luttes qui s’appuient aussi sur les absurdités de la filière nucléaire internationale

Sur les réseaux sociaux des groupes antinucléaires argentins, nombreuses sont les informations concernant les dysfonctionnements nucléaires de par le monde, y compris les passages en force et la répression, notamment en France. Sont dénoncées également les conséquences désastreuses des essais d’armes atomiques. Dernièrement, référence est faite aussi à la publication du récent rapport Wise, montrant le déclin du nucléaire mondial et l’impasse totale de cette filière.

Plus d’informations : https://www.facebook.com/movimiento.antinuclear.republica.argentina/

https://www.youtube.com/watch?v=SlBY3oOSzYU&feature=share

Bernard Cottier

Des luttes régionales qui débouchent sur un collectif national

L’histoire du nucléaire argentin est émaillée de nombreuses oppositions citoyennes. Mais en 2017, en Patagonie, plusieurs mobilisations citoyennes ont été organisées contre des projets ‘nucléocraticides’. Ainsi, dans la province du Chubut, des associations citoyennes ont dénoncé les projets de mines d’uranium et de poubelles nucléaires. Dans le Rio Negro, des manifestations ont marqué l’opposition déterminée à l’implantation de réacteurs nucléaires ; dans la même province, une grande pétition a réuni plus de 38 000 signatures en juin 2018 demandant l’interdiction d’ouverture d’une mine d’uranium, projet porté par l’entreprise canadienne Blue Sky Uranium. Il n’est donc pas étonnant que les Assemblées régionales de Patagonie aient impulsé l’émergence d’un collectif national antinucléaire : Comment sauver Madre Tierra de la folie nucléaire ?

Un objectif clair : organiser un front national pour terrasser le plan nucléaire argentin

Évènement très important pour la dynamique des luttes, le 21 juillet dernier, à Zárate, non loin des centrales nucléaires d’Atucha, s’est tenue une première rencontre du collectif Mouvement Antinucléaire de la République Argentine (MARA). Différents groupes locaux et assemblées régionales du pays et plusieurs spécialistes s’y sont retrouvés pour partager leurs engagements et créer une solidarité entre citoyens et activistes. Il s’agissait de s’unir pour dénoncer les impacts du plan nucléaire sur la santé et l’environnement, plan qui touche de nombreuses provinces du pays, notamment La Rioja, Mendoza, Chubut, Córdoba, Buenos Aires, Rio Negro et Formosa.

“Les luttes sont unies ; en tant que mouvement national, nous répudions le plan nucléaire et nous allons chercher à stopper la fuite en avant nucléaire et remédier à ce qu’il faut contrer.“

Des luttes qui s’appuient aussi sur les absurdités de la filière nucléaire internationale

Sur les réseaux sociaux des groupes antinucléaires argentins, nombreuses sont les informations concernant les dysfonctionnements nucléaires de par le monde, y compris les passages en force et la répression, notamment en France. Sont dénoncées également les conséquences désastreuses des essais d’armes atomiques. Dernièrement, référence est faite aussi à la publication du récent rapport Wise, montrant le déclin du nucléaire mondial et l’impasse totale de cette filière.

Plus d’informations : https://www.facebook.com/movimiento.antinuclear.republica.argentina/

https://www.youtube.com/watch?v=SlBY3oOSzYU&feature=share

Bernard Cottier



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