Basse

Le 4 mai 2020, un accident a eu lieu sur l’autoroute A13 en Île de France (78), impliquant un véhicule transportant des matières hautement radioactives. Étant donné la nature du chargement, les pompiers ont fait appel à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

Dans 17 centrales nucléaires sur les 19 que compte la France, les tapis recouvrant le sol des vestiaires du personnel étaient radioactifs. On ne sait pas depuis combien de temps, ces tapis ne faisaient pas partie de la liste des équipements vérifiés par EDF.

Cela fait plusieurs semaines que les réacteurs 3 et 4 du site nucléaire normand sont mis à mal par un problème électrique. Après un redémarrage le 1er avril 2020, le réacteur 4 de Paluel s’est arrêté en urgence le 8 avril. EDF tente d’identifier "l’origine exacte de l’évènement".

Résumé des informations reçues par téléphone sur le réacteur de l’Université d’État de Washington selon la NRC : À 16 h 55 (Pacific Daylight Time : PDT) soit 23 h 55 en UTC (Universal Time), le 31 mars 2020, le titulaire de la licence a déclaré un événement inhabituel en raison de l’activité (...)

Il ne s’agit pas d’un réacteur de puissance mais d’un réacteur de l’université d’État de l’Idaho. À 17 h 50 (Mountain Daylight Time) MDT, soit 23 h 50 UTC (Universal Time) le 31 mars 2020, le titulaire de la licence a déclaré un événement inhabituel en raison de l’activité sismique ressentie (...)

Dans la nuit du 5 au 6 mars 2020, deux réacteurs de la centrale nucléaire de Cattenom ont été arrêtés. Ils ne produisent plus d’électricité à cause... d’un problème électrique. Les faits ont commencé un peu plus tôt dans la semaine.

Le 13 janvier 2020, le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) s’est arrêté automatiquement. L’exploitant n’a pas identifié les causes de cet arrêt en urgence. Pourtant un arrêt automatique n’est jamais anodin.

Fin novembre 2019, EDF annonçait déjà le redémarrage du réacteur 1 du Tricastin (Drôme), le premier des 900 MWe à passer une 4ème visite décennale. Reconnecté au réseau électrique le 23 décembre 2019, le réacteur s’est arrêté en urgence le 25 décembre.

Le 20 décembre 2019, le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (Centre Val-de-Loire) s’est arrêté automatiquement. "Défaillance sur un matériel dans la partie non nucléaire de l’installation", dira l’exploitant pour toute explication. Et pourtant, il y a bien plus à dire.

Le 29 novembre 2019, alors que le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Saint-Alban venait de redémarrer, il s’est arrêté automatiquement à cause d’un "signal intempestif". Redémarré le 3 décembre, il s’est de nouveau arrêté automatiquement dès qu’il a atteint sa pleine puissance, le 4 décembre.