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Nucléaire - 38 mois de retard pour l’EPR finlandais : il faut annuler toute construction d’EPR et investir dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables

Communiqué du 28 janvier 2009



Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige que toute la vérité soit faite sur les conséquences financières, pour les contribuables français (*), du véritable désastre industriel que constitue la construction par Areva en Finlande d’un exemplaire du réacteur nucléaire EPR, dont le chantier compte désormais, selon l’entreprise allemande Siemens, 38 mois de retard. En attendant de nouvelle aggravations de la situation...

Il s’agit là d’un très sérieux avertissement pour la France elle-même : il faut stopper immédiatement et définitivement la construction de l’EPR de Flamanville (Manche), chantier qui n’en est qu’au début et sur lequel EDF rencontre pourtant déjà de graves difficultés. Ces dernières vont inévitablement continuer de s’aggraver pour aboutir au même désastre industriel que l’EPR finlandais.

A fortiori, il faut annuler tout autre projet de réacteurs EPR, alors que M Sarkozy s’apprêterait à annoncer la construction d’un ou même de deux EPR : les citoyens ne doivent pas laisser les dirigeants politiques et industriels gaspiller ainsi l’argent public ou celui des entreprises nationales.

Les 3,3 milliards d’euros prévus pour l’EPR, qui sont en passe de devenir 5 milliards et certainement encore plus, doivent immédiatement être basculés vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a d’ailleurs publié en 2006 une étude (**) qui montre que cette somme dégagerait au total (en cumulant les économies ainsi réalisées et les productions) deux fois plus d’électricité tout en créant quinze fois plus d’emplois.

Plus que jamais, la "France nucléaire" fait fausse route : il y a deux jours à peine, le 26 janvier, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a été officiellement créée par cinquante pays, notamment l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark, qui se sont engagés de longue date en faveur des énergies vertes. Au total, une centaine de nations étaient présentes à cette conférence inaugurale.

Partout dans le monde, y compris aux USA avec l’avènement d’Obama, des investissements gigantesques ont lieu ou sont prévus dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne créent pas de danger, ne produisent pas de déchets radioactifs, n’intéressent pas les dictateurs avides d’armes nucléaires mais par contre, à investissement égal, elles créent jusqu’à 15 fois plus d’emplois que le nucléaire. Qui plus est, des emplois qui ne nécessitent pas d’être irradié pour gagner sa vie...



(*) La Coface a apporté une garantie de 610 millions d’euros (Cf : www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf ) et il est à craindre que ce soit l’argent public français qui couvre les déboires d’Areva en Finlande...
(**) https://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/brochures/courant-alternatif/etude-complete.pdf

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige que toute la vérité soit faite sur les conséquences financières, pour les contribuables français (*), du véritable désastre industriel que constitue la construction par Areva en Finlande d’un exemplaire du réacteur nucléaire EPR, dont le chantier compte désormais, selon l’entreprise allemande Siemens, 38 mois de retard. En attendant de nouvelle aggravations de la situation...

Il s’agit là d’un très sérieux avertissement pour la France elle-même : il faut stopper immédiatement et définitivement la construction de l’EPR de Flamanville (Manche), chantier qui n’en est qu’au début et sur lequel EDF rencontre pourtant déjà de graves difficultés. Ces dernières vont inévitablement continuer de s’aggraver pour aboutir au même désastre industriel que l’EPR finlandais.

A fortiori, il faut annuler tout autre projet de réacteurs EPR, alors que M Sarkozy s’apprêterait à annoncer la construction d’un ou même de deux EPR : les citoyens ne doivent pas laisser les dirigeants politiques et industriels gaspiller ainsi l’argent public ou celui des entreprises nationales.

Les 3,3 milliards d’euros prévus pour l’EPR, qui sont en passe de devenir 5 milliards et certainement encore plus, doivent immédiatement être basculés vers les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a d’ailleurs publié en 2006 une étude (**) qui montre que cette somme dégagerait au total (en cumulant les économies ainsi réalisées et les productions) deux fois plus d’électricité tout en créant quinze fois plus d’emplois.

Plus que jamais, la "France nucléaire" fait fausse route : il y a deux jours à peine, le 26 janvier, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) a été officiellement créée par cinquante pays, notamment l’Allemagne, l’Espagne et le Danemark, qui se sont engagés de longue date en faveur des énergies vertes. Au total, une centaine de nations étaient présentes à cette conférence inaugurale.

Partout dans le monde, y compris aux USA avec l’avènement d’Obama, des investissements gigantesques ont lieu ou sont prévus dans les énergies renouvelables. Ces dernières ne créent pas de danger, ne produisent pas de déchets radioactifs, n’intéressent pas les dictateurs avides d’armes nucléaires mais par contre, à investissement égal, elles créent jusqu’à 15 fois plus d’emplois que le nucléaire. Qui plus est, des emplois qui ne nécessitent pas d’être irradié pour gagner sa vie...



(*) La Coface a apporté une garantie de 610 millions d’euros (Cf : www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf ) et il est à craindre que ce soit l’argent public français qui couvre les déboires d’Areva en Finlande...
(**) https://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/brochures/courant-alternatif/etude-complete.pdf


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