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Nos communiqués de presse

Le Réseau "Sortir du nucléaire" soutient Philippe Billard, salarié sous-traitant du nucléaire et lanceur d’alerte

Communiqué du 31 mai 2010




Philippe Billard, syndicaliste, travailleur sous-traitant de l’industrie nucléaire et irradié, passera devant le tribunal des Prud’hommes de Rouen le 1er juin 2010. Porte-parole de l’Association Santé / Sous-traitance, Philippe Billard a fait l’objet de mesures de rétorsion, suite à ses actions pour dénoncer l’exposition des salariés sous-traitants aux rayonnements. En tant que lanceur d’alerte, il est devenu « indésirable » sur les chantiers du nucléaire. Son employeur refuse de le réintégrer sur son poste, comme le demande l’Inspection du Travail.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" condamne fermement l’industrie nucléaire, mortifère et opaque, et considère l’éviction de Philippe Billard comme un moyen de faire pression sur tous les salariés lanceurs d’alerte. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a décidé d’apporter son soutien aux travailleurs du nucléaire qui, comme Philippe Billard, sont victimes des conditions de travail insoutenables imposées par cette industrie, et soumis à l’irradiation sans même bénéficier de suivi médical adapté.

Pour préserver son image de marque, EDF a fait le choix de réserver les tâches les plus dangereuses à des sous-traitants, des hommes de l’ombre au statut précaire, souvent des intérimaires ou des travailleurs nomades. Chaque année, de 25 000 à 30 000 de ces travailleurs sont directement affectés aux travaux sous rayonnements. Pour EDF, ce système permet d’éviter de faire éclater le scandale sanitaire : les sous-traitants, qui supportent plus de 80 % de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans le parc français, ne sont pas comptabilisés dans les études épidémiologiques[1] !

Il est scandaleux qu’EDF, tout en multipliant les discours sur la transparence, cherche à étouffer la parole des travailleurs qui tirent la sonnette d’alarme pour avertir de la catastrophe imminente. Sur un parc nucléaire vieillissant, avec des périodes de maintenance réduites pour augmenter la rentabilité, les risques s’accroissent toujours plus, mais l’injonction officielle reste : « Rien à signaler »[2]. Les profits à court terme passent avant la sécurité de tous.

L’industrie nucléaire fait peser un risque d’accident permanent sur les populations, et sacrifie la santé des travailleurs. Il est urgent de réduire notre consommation d’électricité, et de se tourner vers d’autres modes de production électrique, qui ne mettent en danger ni les travailleurs ni la population et créent bien plus d’emplois[3], sûrs et répartis sur tout le territoire.

En soutien à Philippe Billard et à tous les travailleurs victimes de l’industrie nucléaire, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à rejoindre le rassemblement syndical organisé le 1er juin à 8 h 30 (devant les Prud’hommes, 2, place de la Madeleine, Rouen).



Plus d’infos sur : https://www.sortirdunucleaire.org/blogs/sante-et-sous-traitance/



Contacts presse :



Sophie Morel : 06 83 55 15 24



Daniel Roussée : 06 61 97 83 28

[1] Annie Thébaud-Mony, « L’industrie nucléaire organise le non-suivi médical des travailleurs les plus exposés », Imagine, numéro de mai-juin 2007.

[2] Voir le film « R.A.S. Nucléaire : Rien à signaler », d’Alain de Halleux, 2009

[3] A titre d’exemple, l’Allemagne a créé plus de 300 000 emplois dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables depuis l’adoption de la loi sur les renouvelables en 2000.


Philippe Billard, syndicaliste, travailleur sous-traitant de l’industrie nucléaire et irradié, passera devant le tribunal des Prud’hommes de Rouen le 1er juin 2010. Porte-parole de l’Association Santé / Sous-traitance, Philippe Billard a fait l’objet de mesures de rétorsion, suite à ses actions pour dénoncer l’exposition des salariés sous-traitants aux rayonnements. En tant que lanceur d’alerte, il est devenu « indésirable » sur les chantiers du nucléaire. Son employeur refuse de le réintégrer sur son poste, comme le demande l’Inspection du Travail.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" condamne fermement l’industrie nucléaire, mortifère et opaque, et considère l’éviction de Philippe Billard comme un moyen de faire pression sur tous les salariés lanceurs d’alerte. Le Réseau "Sortir du nucléaire" a décidé d’apporter son soutien aux travailleurs du nucléaire qui, comme Philippe Billard, sont victimes des conditions de travail insoutenables imposées par cette industrie, et soumis à l’irradiation sans même bénéficier de suivi médical adapté.

Pour préserver son image de marque, EDF a fait le choix de réserver les tâches les plus dangereuses à des sous-traitants, des hommes de l’ombre au statut précaire, souvent des intérimaires ou des travailleurs nomades. Chaque année, de 25 000 à 30 000 de ces travailleurs sont directement affectés aux travaux sous rayonnements. Pour EDF, ce système permet d’éviter de faire éclater le scandale sanitaire : les sous-traitants, qui supportent plus de 80 % de la dose collective annuelle d’irradiation reçue dans le parc français, ne sont pas comptabilisés dans les études épidémiologiques[1] !

Il est scandaleux qu’EDF, tout en multipliant les discours sur la transparence, cherche à étouffer la parole des travailleurs qui tirent la sonnette d’alarme pour avertir de la catastrophe imminente. Sur un parc nucléaire vieillissant, avec des périodes de maintenance réduites pour augmenter la rentabilité, les risques s’accroissent toujours plus, mais l’injonction officielle reste : « Rien à signaler »[2]. Les profits à court terme passent avant la sécurité de tous.

L’industrie nucléaire fait peser un risque d’accident permanent sur les populations, et sacrifie la santé des travailleurs. Il est urgent de réduire notre consommation d’électricité, et de se tourner vers d’autres modes de production électrique, qui ne mettent en danger ni les travailleurs ni la population et créent bien plus d’emplois[3], sûrs et répartis sur tout le territoire.

En soutien à Philippe Billard et à tous les travailleurs victimes de l’industrie nucléaire, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à rejoindre le rassemblement syndical organisé le 1er juin à 8 h 30 (devant les Prud’hommes, 2, place de la Madeleine, Rouen).



Plus d’infos sur : https://www.sortirdunucleaire.org/blogs/sante-et-sous-traitance/



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[1] Annie Thébaud-Mony, « L’industrie nucléaire organise le non-suivi médical des travailleurs les plus exposés », Imagine, numéro de mai-juin 2007.

[2] Voir le film « R.A.S. Nucléaire : Rien à signaler », d’Alain de Halleux, 2009

[3] A titre d’exemple, l’Allemagne a créé plus de 300 000 emplois dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables depuis l’adoption de la loi sur les renouvelables en 2000.


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