Chez Guillaume Herbaut, la splendeur des images est toujours trompeuse. La beauté a quelque chose de vénéneux. L’enquête "L’or noir de Tchernobyl", présentée au festival de photojournalisme de Perpignan, n’échappe pas à la règle. Le photographe se sert d’images à l’ambiance picturale, aux couleurs léchées, pour traiter d’une réalité effrayante : le trafic à grande échelle des métaux radioactifs dans la zone de Tchernobyl.
Trafic de grande ampleur : sur les 8 millions de tonnes de métal (...)